Scary Movie 4

Scary Movie 4
Titre original:Scary Movie 4
Réalisateur:David Zucker
Sortie:Cinéma
Durée:83 minutes
Date:21 juin 2006
Note:
Tom Ryan vient de perdre son emploi au port et il doit garder ses deux enfants pour le week-end. Heureusement qu'une invasion d'extra-terrestres lui donne l'opportunité de montrer à quel point il veut être un bon père. Et cette situation de crise extrême lui permettra également de se rapprocher de Cindy Campbell, une aide soignante blonde qui s'occupe d'une vieille dame infirme dans la maison d'à côté, hantée par un esprit maléfique japonais.

Critique de Tootpadu

La différence entre une comédie mal et bien faite n'a jamais été aussi flagrante qu'entre la récente bouse monumentale Sexy Movie et ce quatrième volet de la série des Scary Movie qui a pourtant connu des hauts (le premier) et des bas (le deuxième). La formule appliquée dans les films précédents, de parodier un petit nombre de films à succès encore frais dans le souvenir du spectateur, est respectée ici à la lettre puisque l'intrigue principale est un mélange entre La Guerre des mondes et The Grudge, pimenté par une flopée d'autres oeuvres marquantes des deux dernières années. Evidemment, si vous n'avez pas vu la plupart des films cités, une partie des blagues vous échappera, mais contrairement à la parodie des comédies romantiques précitée, celle-ci tient très honorablement la route pendant sa courte durée.
Elle mise en effet complètement sur une surcharge comique, qui contient autant l'humour scatologique que l'inclusion de champs extérieurs au cinéma, comme le conte de fées (la réunion de l'ONU). La bêtise y est toujours reine, suivie par des rapports enfantins avec le sexe et une conception exacerbée de l'amour. Et pourtant ce spectacle agile ne tombe que très rarement à plat. Il ne prend guère le temps de se prendre au sérieux et il sait se débarrasser de ses éléments pompeux (le discours de James Earl Jones) avec une efficacité qui borde presqu'à la finesse.
Certes, il y a des séquences très irrévérencieuses, comme la disparition de Charlie Sheen ou le bain de Cloris Leachman, qui est tombée bien bas depuis son Oscar il y a trente ans, mais dans l'ensemble, cette parodie foisonnante remplit tout à fait son contrat de divertir le spectateur avec une fausse débilité.

Vu le 11 mai 2006, au Planet Hollywood Champs-Elysées, en VO

Note de Tootpadu: