Treize à la douzaine

C’est à une petite comédie familiale que nous convie cette fois-ci encore le génial Steve Martin. Mais cette fois, les débordements de son entière famille fictive restent bien trop raisonnables pour être vraiment divertissants. Le film convoque un humour proche du slapstick, où quelques situations débraillées et répliques loufoques sauront satisfaire un public conciliant. Le scénario est malheureusement trop sage pour favoriser les débordements caustiques de Steve Martin.

Cette transposition contemporaine du roman des Gilbreth est moins inventive que l'original. Les Américains aiment bien marteler que la famille est le socle inoxydable du bonheur. Ils envoient comme dans ce film des messages pas subliminaux du tout, chargés de mimiques appuyées et de gags nunuches.

Ce film a cependant un casting qui mérite d’être vu notamment par la présence de Tom Welling alias Clarck Kent de la géniale série Smallville. Pour les novices, c’est cette série qui a été une des sources de la création de mon site.

Vu le 13/04/04 à la séance de 22h30 salle 06 au Gaumont de Disney Village

Note de Mulder: