Paranormal Activity The Marked Ones

Après un premier film sorti dans nos salles en décembre 2009, le filon Paranormal Activity (quatre films au compter et un cinquième prévu pour le 2 octobre 2014) se voit de nouveau affublé d’un nouveau spin off. Le premier datait de 2010 Paranormal Activity : Tokyo Night. Après avoir écrit co-écrit notamment l’excellent scénario du film Paranoiak (2007) et ceux de trois films de la saga (2, 3 et 4), Christopher Landon  nous propose donc de suivre un nouveau personnage, Jesse, qui après avoir été marqué est poursuivi par des forces maléfiques.

Ceux qui avaient comme nous apprécié le premier volet et avait été déçus par la mécanique répétitive appliquée telle une formule et sans aucun réel apport seront enfin satisfaits par ce film.  Celui-ci reprend non seulement les éléments fonctionnant de la saga mais également ne lésine pas à s’inspirer d’autres films comme les films de super héros récents (Spider-man, Chronicle). Alors que les précédent opus se déroulaient dans un milieu clos, le réalisateur et scénariste a l’excellente idée d’utiliser différents lieux extérieurs et  intérieurs pour booster le récit.

Nous sentons bien que le réalisateur pour son premier film remplit non seulement les demandes relatives à cette saga (mise en scène, effets de style..) mais n’oublie pas d’y injecter sa touche personnelle et surtout se révèle être un bon directeur d’acteurs. Le film dépasse donc aisément la basse qualité  des quatre derniers épisodes de l saga officielle et surtout réussit à créer une passerelle intelligente entre l’un des personnages de cette histoire et ceux du premier Paranormal Activity.

Certes le film ne restera pas comme l’un des meilleurs films d’horreur de l’année mais permet quelques sursauts et surtout repose sur une interprétation assez solide et des effets spéciaux réussis. Dans le genre maison hantée, ma préférence continue à aller vers les classiques La maison du diable (1963), Poltergeist (1982), Amityville, la maison du diable (1979).

Vu le 13 décembre 2013  à l’UGC Bercy, salle 03, en VO

Note de Mulder: