Bienvenue chez les Robinson

Bienvenue chez les Robinson
Titre original:Bienvenue chez les Robinson
Réalisateur:Stephen Anderson
Sortie:Cinéma
Durée:95 minutes
Date:17 octobre 2007
Note:
Un soir pluvieux, un bébé est abandonné sur les marches de l'orphelinat de la 6ème rue. C'est le petit Lewis, qui découvrira rapidement son amour pour les sciences. Un amour si grand qu'il l'empêche carrément de se faire adopter, à force d'effrayer ses parents potentiels avec ses inventions extravagantes. Son projet le plus récent, une machine à retrouver des souvenirs anciens, qui est censé l'aider dans la recherche de sa mère biologique, cause une fois de plus une catastrophe, lors de l'exposition scientifique au collège. Mais Wilbur, un garçon qui prétend être venu du futur, et un homme au chapeau melon mystérieux s'y intéressent fortement.

Critique de Tootpadu

Il est mauvais signe pour un dessin animé Disney, quand le court-métrage de l'avant-programme issu des archives du vieux Walt, dans le cas présent Boat Builders, est plus amusant que le long-métrage. La première production de l'animation Disney depuis la prise de contrôle de Pixar est cependant si inégale, qu'on se sent comme ramené à l'époque de Frère des ours et d'autres inepties, comme La Planète au trésor.
Le début est en effet extrêmement mou, avec une narration sans point d'attache et direction. Alors que l'animation est techniquement assez efficace, mais visuellement laide, c'est surtout l'intrigue qui se montre défaillante. Il faudra attendre l'apparition de l'élément futuriste pour faire décoller, tant soit peu, l'histoire. Mais le rythme s'essouffle bien trop vite et reste finalement exsangue, après être parti dans toutes les directions sans objectif précis.
C'est que, ni le protagoniste, ni le méchant particulièrement agaçant, ni la famille haute en couleur, mais traitée sommairement, ne peuvent inverser la tendance d'une fadeur ennuyeuse. Il y a certes la morale volontariste, directement sortie d'une citation de Walt Disney ("il faut toujours aller de l'avant"), ainsi que quelques idées assez ingénieuses. Mais dans l'ensemble, les enfantillages du scénario nous laissent aussi indifférent que la bande originale quelconque de Danny Elfman et les chansons sans verve de Rufus Wainwright.

Vu le 22 octobre 2007, au MK2 Bibliothèque, Salle 9, en VO

Note de Tootpadu: