Camping-car

Camping-car
Titre original:Camping-car
Réalisateur:Barry Sonnenfeld
Sortie:Cinéma
Durée:97 minutes
Date:19 juillet 2006
Note:
Lorsqu'ils étaient encore tout jeunes, les enfants de Bob Munro voyaient en leur père un ami fidèle et attentionné. Depuis, la puberté est passée par là, et Cassie et Carl sont gênés plus qu'autre chose par les maladresses de leur père. En plus, les vacances familiales exotiques tombent à l'eau, en raison d'un souci professionnel de Bob. Pour se racheter, ce dernier a loué un camping-car à bord duquel il souhaite emmener toute la famille sur les traces de ses vacances d'enfance au Colorado.

Critique de Tootpadu

A chaque culture ses habitudes estivales, mais après l'épopée franchouillarde de Camping et les aventures de colo très amusantes dans Nos jours heureux, cette comédie américaine est le film de trop cette année à tenter, à coups de ringardise affirmée, de nous transporter mentalement en vacances. A la base, elle ne fait que conter l'histoire usée à la corde de la famille qui retrouve l'esprit de communauté pendant une période de rapprochement forcé. Mais elle s'y applique d'une façon tellement bancale que pas le moindre plaisir en résulte.
Après trois films dramatiques tout à fait respectables, Robin Williams revient ici aux pitreries qui l'ont rendu célèbre. Pendant une heure et demie, il nous ressort inlassablement les mêmes grimaces et le même jeu forcé qui étaient déjà difficilement supportables dans ses comédies précédentes. Constamment en surchauffe, l'acteur ne prête point attention aux éventuelles subtilités de son personnage. De toute manière, ce serait de la peine perdue, puisque le scénario est d'une banalité affligeante. Le seul effet de surprise est la capacité consternante des scénaristes d'emprunter à chaque bifurcation narrative l'alternative la plus débile.
Le côté technique du film n'est guère en mesure de rattraper les égarements ennuyeux du scénario et de l'interprétation. Particulièrement mal inspiré, Barry Sonnenfeld confirme la mauvaise impression qu'il avait laissé à travers sa suite bâclée de Men in Black. Et la photo dégage un aspect verdoyant numérique qui accentue encore la superficialité du film.

Vu le 21 juillet 2006, à l'UGC Forum Orient Express, Salle 2, en VO

Note de Tootpadu: