
Titre original: | Garfield 2 |
Réalisateur: | Tim Hill |
Sortie: | Cinéma |
Durée: | 78 minutes |
Date: | 19 juillet 2006 |
Note: | |
Garfield se la coule toujours aussi douce chez lui, avec sa télécommande, son canapé douillet et plein de lasagnes. Lorsque son maître Jon s'apprête à demander la main de sa copine Liz, Garfield flaire cependant un danger imminent de passer au second plan. Afin de dissuader Jon de cette idée débile, Garfield, accompagné par le chien Odie, le suit en Angleterre. Il y tombe victime d'un quiproquo et il se trouve désormais à la place du chat Prince, qui règne sur le château de Carlyle et tous ses animaux. Alors que Garfield se régale d'abord de cette vie de noblesse gourmande et luxueuse, il doit vite apprendre que l'héritier humain de sa fortune, Lord Dargis, complote sans cesse pour se débarrasser de lui.
Critique de Tootpadu
Après la contre-performance des premières aventures de Garfield au cinéma il y a deux ans, la barre n'était logiquement pas placée très haut pour cette poursuite des coups de paresse et des coups de griffe de notre ami poilu. En toute modestie, la première partie du film se laisse même à peu près regarder, tellement elle suit à la lettre la formule des centaines d'autres films pour enfants qui l'ont précédée. Dépourvue de la moindre personnalité, la mise en scène nous présente un spectacle aussi lisse et inoffensif que les produits innombrables dont Hollywood a le secret commercial, qu'ils s'appellent Stuart Little, Scooby-Doo ou Raymond. Inutile donc, d'y chercher l'état d'esprit qui a fait de la bande dessinée un succès à la longévité exemplaire. Cette histoire à dormir debout nous rappelle plutôt une copie cafouillée de l'univers de Babe. Sauf que le royaume des bêtes de la ferme est au mieux gentillet ici et loin, très loin, de l'inventivité sympathique des deux films australiens.
Le pire reste toutefois à venir, puisque les différentes étapes de la riposte de Garfield, devenu un souverain atypique, deviennent de plus en plus laborieuses. Très vaguement inspirés de la comédie burlesque, les revirements de cette deuxième partie du film sont proprement fatigants. Le fond minimal de l'histoire, accumulé avec une peine exagérée au cours de la première heure, s'y évapore rapidement. Ce qui nous met face à des enfantillages qui laissent apparaître la durée mesurée du film inutilement longue.
Vu le 26 juin 2006, au Planet Hollywood Champs-Elysées, en VO
Note de Tootpadu: