
Disney+ a dévoilé ce 16 décembre 2025 la toute première image officielle de sa nouvelle production originale française Lucky Luke, et l’information est suffisamment nette pour qu’on s’y arrête sérieusement : Alban Lenoir incarne l’homme qui tire plus vite que son ombre dans une série annoncée en exclusivité sur Disney+ France au printemps 2026, avant une diffusion sur France Télévisions. Au-delà de l’effet d’annonce, cette première image agit comme un signal : Disney+ et ses partenaires ne traitent pas Lucky Luke comme un simple nom destiné à faire cliquer, mais comme une relance structurée d’une figure patrimoniale, avec une ambition de série d’action et d’aventure assumée, et surtout une volonté de reconnecter le personnage à une dynamique de récit au long cours, où la légende ne se résume plus à une posture iconique mais devient un terrain dramatique.
Le synopsis communiqué va dans ce sens : Lucky Luke, cowboy solitaire devenu symbole, doit aider Louise, une jeune fille de 18 ans décrite comme attachante et imprévisible, à traverser l’Ouest sauvage pour retrouver sa mère mystérieusement disparue, tout en déjouant un complot présenté comme capable d’infléchir le cours de l’histoire des États-Unis. Le cadre annonce une quête, des duels, des poursuites, des alliances contraintes et une galerie de figures familières (les Dalton, Billy the Kid, Calamity Jane) intégrées à une trajectoire plus personnelle, puisque la série insiste sur un héros confronté aux fantômes de son passé et aux origines de sa propre légende. Sur le papier, l’approche cherche l’équilibre entre l’aventure populaire et une relecture plus intime, sans renoncer à la dimension spectaculaire qui fait partie de l’ADN du personnage depuis ses origines.
Le projet est porté par une configuration de production solide : la production déléguée est assurée par Federation Studio France en coproduction avec Un Pour Tous Productions, avec une série réalisée par Benjamin Rocher et créée par Mathieu Leblanc et Thomas Mansuy. Un point mérite d’être souligné car il dit beaucoup de l’implication artistique : Alban Lenoir n’est pas uniquement l’interprète principal, il est également coproducteur via sa société, aux côtés de Géraldine Gendre et Lionel Uzan pour Federation, et de Julien Vallespi et Rémi Préchac pour Un Pour Tous Productions. Sur une adaptation de cette ampleur, et sur une icône culturelle aussi exposée, cette implication est rarement anecdotique : elle peut peser sur la cohérence du ton, la direction physique du personnage, et la manière dont l’action est pensée pour servir une narration feuilletonnante plutôt qu’une simple accumulation de clins d’œil.
Le casting principal, lui, installe un ensemble clairement identifié : Billie Blain interprète Louise, Alice Taglioni incarne Charlie, Jérôme Niel prête ses traits à Joe Dalton, Camille Chamoux joue Calamity Jane, et Victor Le Blond devient Billy le Kid, autour de Alban Lenoir. Là encore, le choix des profils suggère une série qui veut conjuguer présence, relief et efficacité, en s’appuyant sur des comédiens capables d’occuper l’écran sans neutraliser la couleur propre aux personnages. C’est un enjeu central avec Lucky Luke : la popularité de cet univers repose autant sur l’allure du héros que sur la force des seconds rôles, et particulièrement sur la dynamique comique et dramatique des Dalton, qui constitue historiquement l’un des moteurs les plus sensibles à l’adaptation.
Il faut enfin replacer ce lancement dans un contexte éditorial précis : Lucky Luke est une création de Morris née en 1946, dont la popularité a pris une dimension majeure à partir de 1955 avec l’arrivée de René Goscinny au scénario, et la série entre dans son 80e anniversaire en 2026. Cette longévité explique la responsabilité qui pèse sur toute adaptation : on ne touche pas seulement à une licence, mais à une œuvre-monde, transmise par les albums, l’animation et les précédentes incarnations, avec un imaginaire collectif très stable et, paradoxalement, très exigeant. À ce titre, l’annonce de Disney+ ne se limite pas à une date et à un casting : elle ouvre un nouveau chapitre audiovisuel pour un personnage qui, depuis près de huit décennies, traverse les générations. La prochaine étape déterminante sera évidemment la première séquence en mouvement (bande-annonce, extrait, matérialité des décors, rythme, et surtout tenue des interactions entre les figures iconiques et les nouveaux protagonistes) mais cette première image et l’architecture du projet dessinent déjà une intention claire : proposer une série d’aventure française ambitieuse, lisible, et pensée pour exister à la fois comme divertissement grand public et comme relecture respectueuse d’un monument de la bande dessinée.
Synopsis :
Lucky Luke, le légendaire cow-boy solitaire, doit aider Louise, une jeune fille de 18 ans… aussi piquante qu’un cactus et plus imprévisible qu’un coyote enragé. Ensemble, ils se lancent dans une quête à travers l’Ouest sauvage pour retrouver la mère de Louise, mystérieusement disparue, tout en déjouant un complot qui pourrait changer le cours de l’Histoire des États-Unis. Une aventure palpitante qui explore aussi bien le passé que l’avenir du héros qui tire plus vite que son ombre. Entre duels, courses-poursuites, furieux coups de boule et alliances inattendues avec les Dalton, Billy the Kid ou Calamity Jane, notre improbable duo découvrira que le plus grand défi n’est pas de sauver l’Amérique… mais bien de faire équipe !
Lucky Luke
Réalisé par Benjamin Rocher
Écrit par Thomas Mansuy, Mathieu Leblanc, Justine Kim Gautier, Julie-Anna Grignon
Produit par Rémi Préchac, Géraldine Gendre, Lionel Uzan, Julien Vallespi, Alban Lenoir
Avec Alban Lenoir, Billie Blain, Alice Taglioni, Jérôme Niel, Camille Chamoux, Victor Le Blond
Directeur de la photographie : Maxime Cointe, Steeven Petitteville
Montage : Romain Imbert
Musique : Thomas Cappeau
Sociétés de production : France Télévisions, Federation Studios, Un Pour Tous Productions, Homerun
Distribution : Disney+, France 2
Dates de sortie : NC
Durée : NC
(Source : communiqué de presse)