La 51e édition du Festival du Cinéma Américain de Deauville s’annonce comme l’un des rendez-vous culturels incontournables de la rentrée 2025, et cette année encore, l’annonce de la composition du Jury suscite autant de curiosité que d’enthousiasme. C’est en effet à ce groupe de huit personnalités que reviendra la lourde et prestigieuse mission de décerner le Palmarès lors de la cérémonie de clôture prévue le 13 septembre. Dans les couloirs feutrés de Deauville, il n’est pas rare d’entendre dire que le choix d’un Jury reflète l’âme de l’édition à venir, et en observant cette liste, on devine une volonté d’équilibrer sensibilité artistique, expérience internationale et diversité des regards. Les discussions promettent d’être aussi passionnées que stimulantes, à l’image de l’éclectisme des films présentés chaque année sur les écrans de la station normande.
À la tête de ce Jury, la présidence a été confiée à Golshifteh Farahani, comédienne, musicienne et chanteuse, figure internationale à la carrière riche et audacieuse, capable de naviguer entre productions hollywoodiennes, films d’auteur européens et projets musicaux intimistes. Sa présence à Deauville est presque un symbole : celle d’une artiste libre qui a fait de l’exploration culturelle et de l’expression personnelle une signature. Lors de précédentes éditions, on se souvient d’artistes présidents qui avaient marqué le Jury de leur empreinte, mais avec Golshifteh Farahani, c’est la promesse d’un regard à la fois poétique et incisif sur le cinéma américain contemporain.
À ses côtés, Thomas Cailley, réalisateur et scénariste reconnu, apporte une vision profondément narrative et humaine, comme en témoignent ses œuvres où la sensibilité des personnages prime toujours sur l’esbroufe. On peut imaginer que ses échanges avec Golshifteh Farahani donneront lieu à des discussions animées sur la manière dont les histoires transcendent les genres. Le Jury pourra également compter sur Eye Haïdara, comédienne au charisme magnétique et à la palette de jeu impressionnante, dont la capacité à incarner des émotions brutes en fait une observatrice affûtée des performances d’acteurs.
Katell Quillévéré, autrice et réalisatrice, complète cette équipe avec une expérience qui mêle finesse d’écriture et sens aigu de la mise en scène. On sait que ses films ne reculent jamais devant les zones d’ombre des personnages, ce qui pourrait influencer son regard sur les œuvres en compétition. À ses côtés, Philippine Leroy-Beaulieu, comédienne à la carrière internationale, incarne cette élégance intemporelle mêlée à un goût certain pour les rôles nuancés. Sa présence rappelle que le cinéma, même dans ses formes les plus contemporaines, s’inscrit dans une tradition de jeu et de sensibilité.
Vincent Macaigne, comédien, auteur, metteur en scène et réalisateur, apportera sans nul doute un regard iconoclaste et passionné. Habitué à bousculer les codes sur scène comme à l’écran, il pourrait être l’élément déclencheur de débats inattendus, amenant le Jury à explorer des pistes de réflexion originales. La présence de Benjamin Millepied, chorégraphe et réalisateur, évoque quant à elle l’importance du mouvement, de la chorégraphie visuelle et du rythme dans le langage cinématographique. Son expérience dans le monde de la danse et du cinéma lui permettra probablement d’apprécier les œuvres sous un angle esthétique et sensoriel unique.
Enfin, Emilie Tronche, réalisatrice, scénariste et animatrice, vient compléter cette mosaïque de talents. Son profil polyvalent et sa compréhension des différents métiers du cinéma en font une jurée capable de prendre en compte aussi bien les aspects narratifs que techniques d’un film. L’ensemble de ce Jury reflète ainsi un équilibre rare : des personnalités issues de disciplines variées, un mélange de générations et de parcours qui promet un Palmarès aussi réfléchi que surprenant.
Dans l’histoire du Festival du Cinéma Américain de Deauville, chaque Jury a laissé sa trace, que ce soit par des choix audacieux ou par des palmarès consensuels. Mais avec Golshifteh Farahani et cette équipe éclectique, il plane déjà une excitation palpable dans l’air salin de la Côte Fleurie. On peut s’attendre à ce que les débats soient nourris, que les sensibilités se confrontent et que les films retenus cette année bénéficient d’un regard attentif et passionné. Le 13 septembre, lorsque les lauréats monteront sur scène pour recevoir leur prix, ce sera le fruit d’échanges intenses entre ces huit voix singulières, réunies par un amour commun pour le cinéma et par la magie inimitable de Deauville.
(Source : communiqué de presse)