Le 27 juillet 2025, le Hall H du Comic-Con de San Diego deviendra le cœur battant d'une célébration historique de la narration, lorsque George Lucas fera ses débuts tant attendus au Comic-Con International. Près d'un demi-siècle après la première apparition embryonnaire de Star Wars au salon, qui n'était alors qu'un modeste stand présentant l'affiche bientôt emblématique de Howard Chaykin, George Lucas revient non pas pour promouvoir un nouveau blockbuster, mais pour présenter au public ce qui pourrait être son projet le plus personnel et le plus ambitieux à ce jour : le Lucas Museum of Narrative Art. Entouré de ses collègues visionnaires Guillermo del Toro et Doug Chiang, et guidé par l'incomparable Queen Latifah en tant que modératrice, cet événement promet d'être l'un des panels les plus significatifs, les plus variés et les plus émouvants de l'histoire du Comic-Con.
Ce qui distingue cette présentation de la myriade de présentations de blockbusters qui remplissent traditionnellement le Hall H, c'est sa célébration profonde de la narration visuelle en tant que langage universel. Intitulée « Sneak Peek of the Lucas Museum of Narrative Art » (Aperçu du Lucas Museum of Narrative Art), cette table ronde ne se contentera pas de dévoiler de nouvelles images ou bandes-annonces, elle explorera les liens qui unissent les peintures rupestres anciennes, les bandes dessinées, le concept art et les médias numériques modernes pour former un continuum unique de la créativité humaine. Le musée lui-même, cofondé par George Lucas et Mellody Hobson, représente l'aboutissement de décennies passées à collectionner et à conserver l'une des collections d'art narratif les plus complètes et les plus émouvantes jamais rassemblées. De Norman Rockwell et Kadir Nelson à Jack Kirby, Frida Kahlo et R. Crumb, les œuvres couvrent différentes cultures, différents siècles et différentes disciplines, offrant ainsi une archive vivante de la manière dont les humains ont raconté leurs histoires visuellement à travers le temps.
On ne saurait trop insister sur l'importance de la présence de George Lucas pour la communauté du Comic-Con. Pour beaucoup, c'est lui qui leur a donné le goût des récits de genre. Son retour au salon, cette fois non plus en tant que jeune révolutionnaire, mais en tant qu'architecte culturel chevronné dévoilant un musée, est, comme l'a souligné David Glanzer, « un véritable retour aux sources ». Il ne s'agit pas seulement de nostalgie. Il s'agit de réaffirmer l'importance des histoires dans la formation de notre identité, de notre moralité et de nos possibilités. Le Lucas Museum of Narrative Art, qui ouvrira ses portes en 2026 à Exposition Park, à Los Angeles, est plus qu'une simple institution culturelle : c'est une déclaration selon laquelle l'art, sous toutes ses formes illustratives, a une importance profonde. Son campus futuriste de 300 000 mètres carrés, conçu par Ma Yansong avec des aménagements paysagers de Mia Lehrer, abritera des galeries, des théâtres, une bibliothèque et même des accessoires et des maquettes issus du parcours cinématographique de George Lucas. Il s'agit, à juste titre, d'un temple dédié à l'acte sacré de la narration visuelle.
Aux côtés de George Lucas, on retrouve nul autre que Guillermo del Toro, dont la sensibilité cinématographique et artistique fait écho à la mission du musée. Membre du conseil d'administration du Lucas Museum et collectionneur de longue date d'objets liés à l'horreur, d'illustrations vintage et d'autres curiosités visuelles, Guillermo del Toro apporte au panel une compréhension approfondie de la manière dont l'art narratif fait écho à nos mythes les plus sombres et à nos émotions les plus profondes. Que ce soit à travers les yeux d'une orpheline dans l'Espagne fasciste ou d'un concierge muet amoureux d'un dieu poisson, ses personnages vivent dans des espaces sculptés par l'art et la métaphore. Sa présence insufflera sans aucun doute à la conversation passion, nuance et un sentiment irrépressible d'émerveillement, des qualités qu'il partage abondamment avec George Lucas.
Doug Chiang, le concepteur de production et artiste conceptuel visionnaire qui a contribué à façonner l'ère des préquelles de Star Wars, complète ce panel de choc. Sélectionné personnellement par George Lucas en 1995 pour diriger le département artistique des préquelles, Doug Chiang a passé des décennies à traduire la narration en images. Son travail a défini le lexique visuel de tout, de l'élégance dorée de Naboo à la rage volcanique de Mustafar. Au-delà de l'écran, son talent s'est étendu aux parcs à thème, aux jeux et aux séries télévisées, faisant de lui un pont essentiel entre le concept et l'expérience. Ses réflexions mettront sans doute en lumière la manière dont des dessins individuels, esquissés dans les marges d'un storyboard ou rendus en 3D pour une attraction, peuvent ancrer des mythologies entières.
Et pour modérer cette réunion de géants, Queen Latifah, dont la carrière multifacette en tant que rappeuse lauréate d'un Grammy Award, productrice lauréate d'un Emmy Award et actrice nominée aux Oscars témoigne à elle seule du pouvoir de la narration. Sa connaissance de la culture, son charisme et son amour personnel pour la fantaisie et la culture pop font d'elle la voix idéale pour animer ce qui promet d'être une conversation électrique et émouvante. Depuis ses débuts en tant qu'artiste hip-hop révolutionnaire jusqu'à son rôle dans The Equalizer, Queen Latifah n'a cessé d'utiliser sa notoriété pour faire entendre des voix et défendre des histoires qui reflètent toute la diversité de l'expérience humaine.
Lorsque les fans afflueront dans le Hall H, ils ne seront pas seulement témoins d'une conversation, ils entreront dans un dialogue vivant entre le passé et le futur, la fiction et l'histoire, l'encre et les pixels. Le Lucas Museum of Narrative Art est sur le point de redéfinir ce que signifie préserver et honorer la narration illustrée, et ce panel du Comic-Con offre au monde un premier aperçu de cette mission. Avec autant de titans de la culture réunis sur une même scène, cet événement est en passe de devenir non seulement un moment fort du SDCC 2025, mais aussi un moment marquant dans l'histoire même du fandom.
(Source : communiqué de presse)