Il y a quelque chose de délicieusement inquiétant dans un mythe de feu de camp ramené à la vie par le rugissement d'une tronçonneuse et une gorgée de cidre. Avec Sweet Revenge, une vignette courte, brutale et nostalgique conçue pour le 45e anniversaire de la franchise, Mike P. Nelson ne se contente pas de ressusciter Jason Voorhees, il lui offre une scène imprégnée de sang, d'émotion et d'une sensibilité moderne dont les fans d'horreur rêvaient depuis des années. Au cœur de cet hommage viscéral se trouve l'esprit indéniable du Friday the 13th original, un esprit né du scénario désormais légendaire de Victor Miller en 1980 et perpétué pendant plus de quatre décennies à travers des films, des bandes dessinées, des produits dérivés et des marathons nocturnes. Aujourd'hui, sous la nouvelle bannière Jason Universe, soutenu par Horror, Inc. et dynamisé par un sponsor délicieusement inattendu, Angry Orchard Hard Cider, ce nouveau chapitre s'ouvre avec audace, courage (au sens propre) et un sens du but rafraîchissant.
Mike P. Nelson, le passionné du genre à l'origine de Wrong Turn (2021), The Domestics (2018) et du très attendu reboot de Silent Night, Deadly Night, a décrit cette opportunité comme un moment surréaliste qui boucle la boucle, né non pas d'une stratégie marketing, mais de la passion brute des fans. « Il y a trente ans, j'essayais de regarder ces films en cachette sur VHS quand personne ne regardait », a-t-il avoué, et ce sentiment d'espièglerie et d'amour imprègne chaque image de Sweet Revenge. Il ne s'agit pas simplement d'une nouvelle reprise de franchise, mais d'un rêve fiévreux de fans devenu un opéra d'horreur professionnel. Avec sa société Rockford Road Pictures, qu'il a fondée à l'origine en poursuivant ses amis avec une caméra et une fausse tronçonneuse, Mike P. Nelson a conservé une éthique créative fondée sur les personnages, le cœur et un penchant indéniable pour le macabre. Cet équilibre est pleinement mis en valeur ici, où la nostalgie sanglante rencontre une narration innovante.
Ce qui distingue vraiment Sweet Revenge, c'est qu'il est le cœur battant et saignant d'une résurgence beaucoup
plus large de Jason. Robbie Barsamian, vice-président exécutif de Horror, Inc., résume parfaitement la situation : « Les fans attendaient avec impatience de nouvelles histoires de Jason... Sweet Revenge ramène Jason à ses racines brutales. » En effet, il ne s'agit pas d'une célébration aseptisée ou d'une fête d'anniversaire superficielle. C'est Jason tel qu'il a toujours été : silencieux, terrifiant et étrangement cathartique. Et le timing ne pouvait pas être plus parfait. Non seulement ce court métrage sort pendant la saison festive de la franchise, mais il coïncide également avec le retour de Jason aux Halloween Horror Nights des studios Universal, la refonte du célèbre masque de hockey par Greg Nicotero et la série préquelle très attendue Crystal Lake, produite par A24 et réalisée par Victor Miller et Marc Toberoff. Si la franchise a passé la dernière décennie dans un flou juridique et une stagnation conceptuelle, elle revient aujourd'hui avec plus d'élan que jamais, et Sweet Revenge est son premier coup de machette brillant.
La collaboration avec Angry Orchard Hard Cider, qui sponsorise la vignette et la relie à une campagne plus large visant à estomper les frontières entre les fans d'horreur et l'expérience lifestyle, ajoute une touche inattendue, au sens propre comme au figuré. Matt Withington, directeur marketing senior chez Angry Orchard, a clairement établi le lien : « Nos fans aiment les divertissements audacieux et inattendus, en particulier l'horreur. » C'est une initiative judicieuse, mais qui semble également tout à fait naturelle : la chaleur d'un cidre d'automne alcoolisé côtoie l'effroi glacial d'une série de meurtres au bord d'un lac. Le microsite hébergé par Angry Orchard promet non seulement de présenter Sweet Revenge, mais aussi de plonger les fans dans son atmosphère, créant ainsi ce qui pourrait être l'une des sorties de courts métrages les plus expérientielles de l'histoire des fans d'horreur.
D'un point de vue technique, Sweet Revenge est le fruit du travail d'un artisan de l'horreur chevronné. Mike P. Nelson a affiné son mélange subtil de terreur réaliste et de gore stylisé à travers de nombreux projets, notamment les segments No Wake et Ambrosia de la série acclamée V/H/S/85, qui ont battu des records d'audience sur Shudder et ont récemment remporté le Fangoria Chainsaw Award de la meilleure sortie en streaming. Ici, il se concentre sur ce qu'il fait de mieux : un carnage axé sur les personnages avec une touche morale, filtré à travers un objectif granuleux et grindhouse qui semble à la fois rétro et résolument moderne. Dans un paysage générique souvent dilué par des méta-commentaires ou de l'humour, Sweet Revenge se distingue en embrassant la peur primitive qui a fait de Jason un croque-mitaine de la culture pop.
En fin de compte, Sweet Revenge est plus qu'un simple court métrage. C'est la carte de visite sanglante de ce que Robert M. Barsamian et Robert P. Barsamian, les créateurs de Horror, Inc., envisagent comme une renaissance de la marque Jason : un nouveau divertissement, des expériences immersives pour les fans, des produits dérivés exclusifs et des récits multimédias sous l'égide de l'univers Jason. Leur projet ne se limite pas à la quantité, il s'agit d'honorer le mythe, de moderniser le masque et de faire de Jason une force avec laquelle il faudra compter pour une nouvelle génération. Et grâce à l'amour évident de Mike P. Nelson pour la franchise et à son talent de réalisateur, cette mission n'a jamais semblé aussi terrifiante... ni aussi passionnante.
Alors que le monde de l'horreur assiste au retour de Jason Voorhees, Sweet Revenge est à la fois une résurrection et une réprimande : un rappel que les anciennes méthodes fonctionnent toujours et que lorsque vous confiez la machette à quelqu'un qui s'en soucie vraiment, le résultat peut être magnifiquement meurtrier. Que vous soyez un fan inconditionnel des slashers à l'ancienne ou un nouveau venu curieux attiré par le cidre et les algorithmes de YouTube, ce cauchemar court est prêt à vous marquer profondément et à vous donner envie d'en voir plus.
(Source : communiqué de presse)