High Tech - HDR by Barco dévoile ses plans d'expansion en Asie du Sud : une nouvelle ère dorée pour le cinéma s'ouvre à Chennai

Par Mulder, 29 mai 2025

Dans le cadre d'une initiative historique qui va révolutionner le cinéma en Asie du Sud, Barco et Prasad Film Labs ont inauguré le premier centre de colorimétrie HDR by Barco de la région, situé à Chennai, en Inde. Mais il ne s'agit pas simplement d'une annonce technologique : c'est un tournant culturel pour les cinéastes et les cinéphiles. Nichée dans le studio historique de Prasad à Chennai, cette installation est fière de détenir le titre de première suite de gradation couleur HDR par Barco en Asie et la plus grande au monde, témoignant ainsi de la quête incessante d'excellence cinématographique des deux entreprises. Pour ceux qui ont suivi l'évolution du cinéma indien, cette collaboration marque une convergence passionnante entre héritage et haute technologie, où tradition et précision laser se rencontrent. Entrer dans l'immense suite DI de Prasad, avec son écran impressionnant de 15 mètres et la plus longue distance de projection du pays, c'est comme entrer dans le cockpit du cinéma du futur. Ce n'est pas seulement une suite, c'est une déclaration.

Cette annonce n'est pas tombée du ciel. Elle fait suite à des accords stratégiques majeurs avec The Digital Infra (TDI) et Qube Cinema, qui prévoient le déploiement de la technologie HDR de Barco sur plus de 80 écrans haut de gamme en Inde, au Sri Lanka et au Bangladesh au cours des cinq prochaines années. Pour une industrie avide d'innovation visuelle, c'est un véritable séisme. Maîtriser un film en HDR, où chaque rayon de lumière et chaque ombre est soigneusement travaillée, est une chose, mais disposer d'un nombre croissant de salles équipées pour restituer cette vision dans toute son intégrité en est une autre. La technologie HDR Lightsteering de Barco, notamment grâce à son projecteur LS4K-P HDR et à l'intégration de Lightbox, garantit que l'étalonnage des couleurs n'est pas seulement précis sur le plan technique, mais aussi libérateur sur le plan artistique. Les cinéastes peuvent désormais voir leur travail prendre forme sur un écran de cinéma pendant la post-production, une expérience aussi rare que stimulante sur le plan créatif.

Les anecdotes des personnes proches du projet témoignent de l'enthousiasme suscité. Lorsque Abhishek Prasad Akkeneni, directeur technique de Prasad Film Labs, est entré dans la suite pour la première fois et a vu la projection HDR prendre vie, il se serait tourné vers son équipe et aurait simplement déclaré : « Cela change tout. » La suite avait déjà commencé à travailler sur deux grands blockbusters indiens avant même que le communiqué de presse n'arrive dans les boîtes mail, et la demande pour le mastering HDR serait si forte que des réservations supplémentaires sont déjà prévues pour l'année prochaine. Il est clair qu'il ne s'agit pas d'un investissement spéculatif, mais d'une réponse attendue depuis longtemps à l'appétit croissant pour une post-production qui ne compromette pas la vision au profit du volume.

Et si vous pensez que cette innovation se limite aux sorties en salle, détrompez-vous. Avec des livrables HDR prêts pour les plateformes OTT, la diffusion par satellite et le cinéma traditionnel, la nouvelle installation de Prasad est conçue pour être polyvalente. Cette polyvalence est importante. À une époque où les films jonglent souvent entre différentes sorties, les cinéastes peuvent désormais effectuer l'étalonnage en toute confiance pour tous les formats, garantissant ainsi la cohérence du récit, du grand écran au streaming. Baselight Version 6, la première plateforme d'étalonnage couleur du secteur, complète l'écosystème en rationalisant les flux de travail sans sacrifier les nuances subtiles qu'exige le véritable HDR.

Gerwin Damberg, vice-président exécutif de Barco Cinema, a résumé la situation avec une touche poétique : « Le HDR est le plus grand bond en avant du cinéma depuis l'avènement de la couleur. » Il ne s'agit pas d'une exagération marketing. Quiconque a déjà vu une scène HDR bien maîtrisée (un coucher de soleil crépusculaire rayonnant de chaleur, une ruelle éclairée par des néons et animée d'une vie trépidante, le jeu subtil des ombres dans un gros plan émouvant) sait à quel point cela peut être transformateur. Le rôle de Barco, comme l'a humblement déclaré M. Damberg, est de fournir les outils ; ce sont les artistes, selon lui, qui « donnent vie à cette palette élargie ». Mais en choisissant de s'associer à Prasad Film Labs, une institution dont le nom est gravé dans l'histoire même du cinéma indien, ils ont fait plus que simplement fournir des outils. Ils ont veillé à ce que ces outils soient utilisés par des mains qui connaissent l'art de raconter des histoires, le patrimoine et l'excellence.
L'enthousiasme ne réside pas seulement dans les spécifications techniques (même s'il ne faut pas ignorer l'écran de 15 mètres ou la précision laser du projecteur LS4K-P+ HDR). Il réside dans les implications. Depuis plus de soixante-dix ans, Prasad Film Labs est synonyme de savoir-faire cinématographique, de la restauration de films aux effets spéciaux avancés. Ce nouveau chapitre renforce cet héritage. Chennai ne se contente pas d'une simple mise à niveau technologique, elle devient une référence. Un lieu où les cinéastes de toute l'Asie peuvent venir non seulement pour terminer leurs films, mais aussi pour réinventer ce que ces films peuvent devenir lorsqu'ils bénéficient d'un environnement propice à leur épanouissement.

Dans un monde saturé de contenu, la capacité de faire revivre le cinéma comme un événement – visuellement époustouflant, émotionnellement fort et technologiquement en avance sur son temps – est peut-être l'attrait le plus puissant. Avec l'expansion du HDR de Barco en Asie du Sud et sa présence bien établie chez Prasad Film Labs, l'avenir du cinéma n'est pas seulement prometteur, il est brillant et incroyablement vivant.

Photos : Boris Colletier / Mulderville