Il y a quelque chose d'indéniablement excitant dans le retour discret d'un méchant très apprécié des fans, surtout lorsqu'il est réalisé avec le souci du détail et le respect que Hasbro apporte systématiquement à Star Wars : The Black Series. Cette fois-ci, les projecteurs sont braqués sur nul autre que le directeur Orson Krennic, dans son uniforme sur mesure, inspiré non pas de son rôle explosif dans Rogue One, mais de sa présence plus posée et inquiétante dans la série Andor. L'annonce faite aujourd'hui est plus qu'une simple sortie de figurine : c'est une célébration discrète de l'héritage grandissant d'Andor au sein de l'univers Star Wars, et le reflet de la manière dont la franchise continue d'évoluer de manière subtile et réaliste.
Le choix de revisiter Krennic, en particulier dans son incarnation spécifique à Andor, n'est pas seulement un clin d'œil aux fans, mais aussi une reconnaissance de la profonde maturité atteinte par Star Wars. L'époque où les personnages impériaux n'étaient que des hommes en uniforme gris aboyant des ordres est révolue. Dans Andor, Krennic est dépeint avec une ambition, une tension et une instabilité politique qui font de lui un personnage intrigant plutôt qu'une simple menace. Cette nouvelle figurine capture cette essence avec un niveau de détail qui en dit long : la cape en tissu souple tombe naturellement, le visage sculpté capture le charisme glacial de Ben Mendelsohn, et même le blaster semble être plus qu'un simple accessoire symbolique : c'est une extension d'un personnage aux idées dangereuses et sans limites morales. Les choix de conception de Hasbro ne sont pas aléatoires ; ils racontent une histoire que les collectionneurs reconnaîtront et apprécieront.
Cette révélation s'inscrit dans le cadre d'une célébration plus large de la nouvelle saison d'Andor, organisée en exclusivité par Hasbro chez Target. Il s'agit d'un programme astucieux qui se déroule chaque semaine, du 23 avril au 7 mai, et qui met en avant une nouvelle figurine Black Series. Cette stratégie marketing, qui allie rareté et rituel, semble tout à fait adaptée à une communauté de fans connue pour sa passion et sa précision. Les précommandes pour le directeur Krennic seront ouvertes le 30 avril à 13 h. ET, et pour ceux qui se souviennent du chaos qui a entouré les précédentes sorties de figurines (comme la ruée vers les premières figurines Mandalorian ou la fameuse débâcle Target avec la vague Clone Wars), mieux vaut être prêt. Et même si le prix affiché est de 24,99 $, tout collectionneur de longue date sait que le véritable coût est de rater la sortie et de tomber dans l'abîme du marché secondaire, où les prix peuvent monter en flèche plus vite qu'un saut dans l'hyperespace.
Mais au-delà du plastique et de l'emballage, il y a une dimension plus personnelle. Pour de nombreux fans, The Black Series n'est pas seulement un passe-temps, c'est un pont nostalgique entre l'émerveillement de l'enfance et le savoir-faire artisanal de l'âge adulte. Je me souviens encore du moment où j'ai déballé ma première figurine Black Series, un Luke Skywalker usé par le temps, vêtu d'une robe de Jedi, et où j'ai réalisé que c'était plus qu'un jouet, c'était une histoire racontée à l'échelle de 15 cm. Et aujourd'hui, voir Hasbro non seulement maintenir ce niveau d'excellence, mais aussi le surpasser avec des choix de personnages comme Krennic, qui incarne la décadence morale et la menace bureaucratique explorées sans concession par Andor, témoigne de leur compréhension toujours plus fine du mythe Star Wars.
Ce qui rend cette sortie passionnante, ce n'est pas seulement la sculpture ou l'exclusivité, mais la façon dont elle fait le pont entre le macro et le micro de Star Wars. D'un côté, c'est un objet de collection élégant et magnifiquement conçu. De l'autre, c'est une célébration subtile d'une franchise qui n'a pas peur de ralentir, de se politiser et d'explorer les rouages derrière le masque de l'Empire. Si vous êtes fan d'Andor, cette figurine commémore plus qu'un simple personnage : elle rend hommage à un changement narratif. Et si vous êtes simplement collectionneur Star Wars, c'est un joyau de plus pour votre étagère, digne dans son habit blanc, prêt à vous rappeler que les plus grandes armes de l'Empire n'ont pas toujours été forgées dans des usines : parfois, elles étaient vêtues de capes et portaient des blocs-notes.
(Source : communiqué de presse)