Sur l'hymne de Star Wars, Camille Cottin a ouvert la cérémonie de clôture du Festival de Cannes. « Dans une galaxie très lointaine, épisode 77 », commence l’actrice. C’est maintenant l’heure de la «célébration interstellaire» pour «22 rebelles» (les films en compétition), départagés par «8 jedis» et une «maîtresse Yoda».
Les américains étaient venus en force cette année au Festival de Cannes. La Palme d'or a été attribué à l'un d'entre eux : Sean Baker. Ce choix a surpris. Le film « Les Graines du figuier sauvage » du réalisateur iranien Mohammad Rasoulof avait fait forte impression. Le réalisateur qui a du fuir l'Iran, est récompensé par le Prix Spécial du Jury. La réalisatrice Payal Kapadia remporte le Grand Prix, avec cette belle histoire de sororité, mise en scène avec délicatesse. Jacques Audiard et ses actrices sont récompensés par deux prix. Emilia Perez, comédie musicale et film d'action sur la transition d'un narcotrafiquant mexicain, avait lui aussi fait forte impression lors de sa projection.
Face à ce palmarès, qui ne marquera pas l'histoire du festival, le moment d'émotion de la soirée fut la remise de la Palme d'honneur à George Lucas par son ami Francis Ford Coppola.
Le Palmarès du 77ème Festival de Cannes
La Palme d’or : Anora, de Sean Baker
Le Grand Prix : All we imagine as light, de Payal Kapadia
Prix du jury : Emilia Pérez, de Jacques Audiard
Prix de la mise en scène : Miguel Gomes, pour Grand Tour.
Prix spécial du jury : Mohammad Rasoulof pour Les Graines du figuier sauvage.
Prix d’interprétation masculine : Jesse Plemons, dans Kind of kindness, de Yórgos Lánthimos.
Prix d’interprétation féminine : Selena Gomez, Karla Sofía Gascón, Zoe Saldaña, dans Emilia Pérez, de Jacques Audiard.
Le prix du scénario : The Substance, de Coralie Fargeat
Caméra d’or : Armand de Halfdan Ullmann Tondel
Mention spéciale de La Caméra d’or : Mongrel, de Chiang Wei Liang
La Palme d’or du court métrage : The men who could not remain silenct, de Nebojša Slijepcevic
Mention spéciale pour le court métrage : Bat for a moment, de Daniel Soares