Prime-Video - Cœurs Noirs : Découvrez la bande-annonce de la nouvelle série française Amazon Exclusive 

Par Mulder, 03 janvier 2023

Prime Video a dévoilé aujourd’hui la bande annonce de Cœurs Noirs, la nouvelle série d’action en 6 épisodes Amazon Exclusive qui suit un commando des Forces Spéciales françaises en pleine guerre contre Daech.

Réalisée par Ziad Doueiri (Baron Noir, L'Insulte, Dérapages) et avec Nicolas Duvauchelle (Braquo, Polisse, Un homme d'honneur), Marie Dompnier(Les Gazelles, Les Témoins), Tewfik Jallab (Engrenages, Ce qui nous lie, Oussekine), Nina Meurisse(L’escalier, La vie d’Anaïs, Camille), Jérémy Nadeau, Victor Pontecorvo, Quentin Faure, Thierry Godard et Moussa Maaskri, Cœurs Noirs est la première collaboration entre Prime Video et France Télévisions. Créée par Duong Dang-Thaï et Corinne Garfin (Le Bureau des Légendes), produite par Gilles de Verdière de Mandarin Télévision, cette série sera d’abord diffusée en exclusivité sur Prime Video en France, Belgique, Suisse et au Luxembourg le 3 février, puis neuf mois plus tard sur France Télévisions
 

Cœurs Noirs suit un groupe des Forces Spéciales françaises déployé en Irak, à la veille de la bataille de Mossoul, en octobre 2016. Les membres de ce commando ont pour mission de retrouver et exfiltrer la fille et le petit-fils d’un important Emir français de Daech qu’ils ont capturé et qui ne coopérera avec eux qu’à cette condition.
 
Coeurs Noirs est un événement à plus d’un titre. De par son contexte, celui d’un commando des forces spéciales, encore jamais abordé dans une série télévisée française et tout autant par l’ambition d’en faire à la fois une immersion au plus près de la réalité de ce corps militaire et un divertissement populaire, nourri en scènes d’actions spectaculaires.

Une double mission que s’est fixée le producteur à l’initiative d’un tel projet, Gilles de Verdière : « Mon envie initiale était celle d’un sujet qui puisse aller dans ce sens. L’armée française étant une des rares qui intervienne à l’étranger me paraissait idéale. En particulier les forces spéciales dont le mode opératoire et les protocoles permettait d’aborder l’art de la guerre à la française, très différent de ceux russe, américain ou israélien ». Restait à trouver une trame permettant d’imbriquer psychologie et action sans trahir le quotidien d’un commando. Gilles de Verdière s’est adressé à Corinne Garfin et Duong Dang-Thaï, duo de scénaristes ayant approché avec précision le monde du renseignement en travaillant sur Le Bureau des Légendes.

Corinne Garfin rappelle toutefois que la tâche était différente : « Le renseignement purement militaire comme le pratique la DGSE et celui des forces spéciales n’ont rien à voir. Ce ne sont pas les mêmes façons de procéder, d’interroger les sources. De plus Le Bureau des Légendes se targuait d’être à Paris, d’être une vraie série de bureau. Coeurs Noirs est exactement l’inverse, se déroule exclusivement à l’étranger. Nous avions donc besoin d’un contexte géopolitique concret nous y aidait. En mai 2017, quand on commence à écrire, Daech était encore quelque chose d’un peu flou, mais la presse française se faisait déjà écho de forces spéciales qui seraient en Irak pour traquer les djihadistes. Ça nous a semblé un point de départ évident ». Une piste confirmée par Gilles de Verdière : « l’enjeu fondamental de Coeurs noirs était d’être à la fois particulièrement immersif et documenté ; pas du pur entertainment déconnecté d’une réalité.

Il fallait donc rattacher cette série à un événement historique mais aussi trouver la bonne distance face à l’actualité, des faits suffisamment bouclés pour ne pas être remis en cause par de nouveaux bouleversements géopolitiques. En dépit de conséquences en Irak, la bataille de Mossoul étant finie, il n’y aurait plus d’obstacles à la dramaturgie ». Celle-ci passera par la cohésion entre les personnages, chacun devant avoir son individualité tout en faisant partie intégrante d’un groupe, esquissé peu à peu au gré de ces trois années d’écriture pour Thaï et Garfin : « Nous avons avancé touche par touche, aidés par la liberté de ne pas avoir eu d’arcs narratifs imposés. L’objectif était de rester naturaliste pour exprimer d’où vient le sens de l’engagement pour ce commando ». Les deux scénaristes trouveront une aide précieuse auprès de Redouane Louaazizi, ancien chef de groupe au 13e Régiment de Dragons Parachutistes, devenu conseiller militaire sur Coeurs Noirs. « Que ça se passe au Levant, au Mali ou en Afghanistan, l’idée restait d’évoquer les Forces Spéciales. Leurs missions sont identiques qu’elles soient dans une région ou une autre. Le véritable point clé restait une fidélité à leur travail et leur environnement. Avec toutefois la limite du secret de leurs missions. Certains points très sensibles en ce sens ne devaient pas être abordés. Toutefois, la présence des forces spéciales en Irak ne pouvait plus être cachée après sa médiatisation autour de la venue de François Hollande sur le théâtre des opérations. J’ai alors proposé à Corinne et Duong de faire leurs propres recherches

La question de l’authenticité continuera à se poser une fois l’écriture des épisodes et le casting bouclé. La réponse viendra de la source même de Cœurs Noirs : scénaristes et comédiens ont été en contact proche avec le 13e RDP. Un ordre de mission voulu par Gilles de Verdière : « Quand j’ai décidé de traiter ce sujet je suis très rapidement allé voir l’institution militaire : j’avais besoin d’une telle immersion et sans un partenariat avec eux je ne l’aurais pas fait par principe. Toutefois, il n’était pas question que Coeurs noirs tombe dans la propagande. J’ai soumis un pitch aux responsables du Commandement des Opérations Spéciales (COS) pour les faire réagir. Nous avons beaucoup travaillé avec eux, ils m’ont dit non sur certains points. Pas parce qu’ils touchaient au secret défense, mais parce qu’ils ne correspondaient pas à l’état d’esprit des Forces Spéciales ».

Aux comédiens d’y donner littéralement corps, lors d’un séjour où ils ont suivi le même entrainement que les membres du commando. Nicolas Duvauchelle s’y est refait une santé. « Ça a été extrêmement physique, du matin très tôt à faire des tractions en salle ou des footings aux marches de nuit. Tout est au service d’une hygiène de vie irréprochable. J’ai dû boire deux bières en cinq mois, ce qui reste un exploit pour moi (rires) mais ça m’a plié à une discipline nécessaire : une fois que le corps est là, la tête suit ». Une stratégie primordiale pour Marie Dompnier « Pour jouer ce genre de rôle, il était essentiel d’être physiquement crédible. L’entrainement. Mais ce stage d’immersion a aussi nourri une part psychologique : rencontrer les Forces spéciales, c’est aussi se rendre compte qu’ils sont au contact d’une violence inouïe, connaissent le côté obscur du monde qu’ils doivent contrecarrer par des décisions mesurées. C’est quasiment leur ADN : être à la fois dans l’action la plus physique et la réaction intellectuelle la plus intense ». Le rapprochement avec les unités du 13e RDP n’aura pas été seulement l’occasion d’une remise en forme.

L’immersion dans le quotidien du régiment avait aussi pour but de faire émerger une part d’intime fondamentale dans Coeurs Noirs. Pour Gilles de Verdière « l’idée motrice restait celle de cocher plusieurs cases. Celle de l’action mais tout autant celle de la psychologie des personnages. La dimension intime de tout conflit guerrier est fondatrice. Un général irakien, chef de l’ICTS (NDR : les forces spéciales irakiennes) a eu une phrase qui m’a marqué : « On ne fait pas bien la guerre avec la haine ». C’est précisément pour cela que cette série ne s’intitule pas Force 45 à l’assaut mais Coeurs Noirs : cela révèle les enjeux omniprésents qu’ils soient intimes, moraux, sentimentaux d’un tel contexte qui met face au sens de sa vie, de sa mort, ils faisaient partie du cahier des charges de cette série ». Un principe adoubé par Tewfik Jallab : « J ’aime l ’idée d e c ette p erfusion d u quotidien hors combat par des moments qui peuvent paraître anecdotiques : les petits coups de fils qu’ils passent à leurs proches, leurs familles, des conversations très ordinaires : comment ça s’est passé à l’école, comment on va refaire la cuisine... Ça permet de comprendre assez vite que les membres de forces spéciales, ne peuvent pas s’épancher sur l’horreur de ce qu’ils vivent sur le front, tout en les rapprochant des spectateurs qui les y ont vu » ; comme par Nicolas Duvauchelle : « On a aussi rencontré des femmes de militaires qui nous ont raconté ce qu’elles vivaient pendant que leurs maris étaient en mission, parfois sur de longues périodes. Savoir comment elles géraient à domicile l’absence envers les enfants et leurs couples, nous les a rendues aussi fortes

La place des femmes dans Coeurs Noirs est justement centrale : au sein du groupe, plusieurs rôles, d’Adèle, la commandante supérieure hiérarchique du commando à Sab la tireuse longue distance. Gilles de Verdière y tenait dès l’origine de la série. « Une des inspirations fortes de Coeurs Noirs a été La guerre n’a pas un visage de femme, le livre de la prix Nobel de littérature Svetlana Alexievitch. Il reprend les témoignages bouleversants de femmes russes, biélorusses, ukrainiennes qui ont combattu pendant la 2nde guerre mondiale dans des bataillons de l’armée rouge, notamment dans les tireurs d’élites. Quand la guerre s’est achevée, elles se sont tues. Je voulais traiter cet axe des femmes dans la guerre. Par des personnages féminins, qui ne soient pas des potiches, mais des femmes d’action ». Nina Meurisse y a vu un acte particulièrement significatif. « Que mon rôle, celui de Marie ou de toutes les femmes qui sont dans cette série, ne soient pas dans la revendication mais dans l’action, leur confère beaucoup de puissance. Ce qui n’est pas l’image qu’on leur donne, à fortiori dans la représentation de ce milieu-là. Il en ressort une grande sororité ». Marie Dompnier se réjouissant de la densité accordée aux personnages féminins : « Là où j’ai été très heureuse d’incarner Adèle c’est par la richesse d’un rôle qui la montre autant dans la passion de son métier que dans les difficultés de sa vie personnelle, là où généralement on me propose des rôles avec une dominante. Sans compter que le fait qu’elle soit commandant est abordé comme un non-évènement, c’est un acquis, point. En cela aussi Coeurs noirs est le reflet d’une modernité devenue la réalité de l’armée française ».

Seule incartade à cette réalité, le personnage de Sab, tireuse longue distance, soit un poste qui n’existe pas encore dans les forces spéciales françaises. Nina Meurisse n’y a pourtant pas vu un obstacle pour l’incarner : « Je trouve même assez génial qu’on puisse se dire que cela soit possible. Ça faisait même la fierté de mon instructeur. Pour lui comme pour moi, la question du genre pour cette tâche ne s’est jamais posée ». Si Redouane Louaazizi a tiqué dans un premier temps sur cet écart du factuel, il l’acceptera rapidement : « quand lors de la première réunion, j’ai lu le premier jet du scénario et découvert que le tireur longue distance était une femme, ça m’a interloqué. Mais j’ai compris ensuite ce que voulaient apporter Gilles et les scénaristes. Et après tout, même si c’est encore rare, il existe aujourd’hui quelques cas de femmes à ce poste, dans l’infanterie. Coeurs Noirs fera peut-être naître des vocations au sein des forces spéciales... » Ultime point crucial pour la réussite de Coeurs Noirs : trouver un réalisateur capable de mettre en place le point d’équilibre souhaité entre la vision immersive et la part de spectaculaire. Ziad Doueiri, nourri par son expérience professionnelle aux USA, l’ayant mené à être un collaborateur régulier de Quentin Tarantino était tout désigné. « J’avais compris au départ que c’était une série beaucoup plus psychologique. Mais pour moi, il ne fallait pas avoir peur d’évoluer vers l’action, puisque dans la réalité des situations de terrain décrites dans Coeurs Noirs, les deux fusionnent ».

Le savoir-faire de Doueiri se manifestera aussi de manière très pragmatique. Son parcours personnel de libanais ayant connu la guerre civile, aura renforcé la véracité de certains détails lors du tournage au Maroc. « Certains endroits de Marrakech m’ont rappelé la ligne de séparation entre Beyrouth Ouest et Est. J’ai poussé l’équipe décoration à amplifier cette ressemblance. De même, mon adolescence fait que je reconnais à l’oreille le son des armes. Je sais par exemple distinguer ceux d’un M16 et d’une Kalachnikov, ou différencier le sifflement des roquettes. J’ai donc naturellement travaillé avec les ingénieurs du son sur les scènes de combat ».

L’apport de Doueiri aura permis d’assumer l’influence d’un certain cinéma américain sur une série française. Gilles de Verdière revendiquant cette hybridation : « J’ai toujours eu une appétence pour le film de guerre, je suis un grand fan de Kathryn Bigelow (NDR : la réalisatrice d’entre autres Démineurs et Zero Dark Thirty). Or c’est un registre qui n’existe quasiment pas en France et encore moins en série ». Cette tentative inédite a séduit les comédiens, que ce soit Tewfik Jallab : « C’est un cas assez unique d’alliance entre le grand spectacle, haletant d’un blockbuster et des questionnement existentiels de notre cinéma d’auteur. Ça a été un vrai challenge, mais encore plus un vrai kif ! » ; ou Marie Dompnier : « J’ai ressenti cette envie. Le plus extraordinaire reste ce mélange d’une série frontale d’action, qui peut sembler simple mais difficile à faire et l’abord de choses plus complexes, plus sourdes, plus sombres. »

Acteurs, réalisateur ou producteurs, tous s’accordent d’ailleurs sur le fond de Coeurs Noirs, série interrogeant pleinement la notion d’héroïsme ou refusant d’être le déni des conséquences d’un tel contexte. Redouane Louaazizi y a vu une utilité pour l’institution militaire : « le syndrome post-traumatique était un sujet tabou jusqu’en 2010 dans l’armée. Le ministère des armées a pris conscience du phénomène. On a voulu l’aborder dans Coeurs Noirs parce qu’il faut en parler. C’est une réalité à laquelle les forces spéciales sont très confrontées ». Gilles de Verdière estime lui que ce syndrome touche au-delà des militaires : « La guerre est un rapport au trauma. Le véritable combat de ces hommes et femmes est de savoir comment gérer la possibilité, voire l’ordre de tuer. C’est un sujet qui concerne désormais les jeunes générations qui ne perçoivent la guerre qu’au travers de jeux-vidéos comme Call of Duty alors que ces conflits n’ont rien d’un jeu, ni d’un sport de haut niveau. C’est pour cela qu’avec Coeurs Noirs, nous avons essayé de montrer les failles des personnages. Ce ne sont pas des super-héros car ils font face à leurs angoisses, leurs échecs. Ils sont avant tout des êtres humains. Coeurs Noirs veut montrer des gens qui se dépassent, vont chercher des ressources en eux pour remplir leurs missions. Je pense que c’est ce que le public français attend. Il suffit de voir les audiences que font les cérémonies militaires sur France 2 pour en être convaincu. Les gens ont envie de retrouver une certaine forme de fierté via cette reformulation d’un héroïsme filmé à hauteur d’hommes et de femmes. »

Coeurs Noirs enrichira les milliers de séries et films disponibles dans le catalogue Prime Video, comme les séries Amazon Original plébiscitées par la critique Jack Ryan, Good Omens, Star Trek: Picard, Carnival Row, American Gods, The Boys et La Fabuleuse Mme Maisel, ainsi que les Amazon Originals français comme True Story, LOL: Qui Rit, Sort !, Mixte, Le Bal des Folles, Orelsan : Montre Jamais ça à Personne, Hawa, Overdose, Celebrity Hunted : Chasse à l’Homme Saisons 1 et 2, ou les programmes exclusifs comme Forte, Connectés, Je te Veux Moi Non Plus, After : Chapitre 3, et bien d’autres— tous disponibles sur Prime Video sans surcoût pour les membres d'Amazon Prime.

(Source : dossier de presse)