Exposition - Le temps des dinosaures : une exposition incontournable de Paris du 25 mai au 28 aout 2022

Par Mulder, 06 juin 2022

Après la sortie de Jurassic World le monde d’après (Jurassic World Dominion), prolongez votre plaisir de vous replonger dans un univers dans lequel les dinosaures sont parmi nous. Sur plus de 3 000 m², cette exposition unique en son genre plonge les visiteurs dans le temps et les invite à un grand voyage sur plus de 200 millions d’années recréé par une scénographie ludique et des spécimens plus vrais que nature. Les visiteurs peuvent ainsi observer les dinosaures, les voir bouger, respirer et même les entendre grogner et rugir grâce à un système robotique de pointe.

L’ensemble des dinosaures à tailles réelles présentés dans cette exposition a été fabriqué avec le concours d’équipes de paléontologues qui ont permis de reproduire avec des exigences spécifiques les différentes espèces, leurs tailles et leurs mouvements. Chaque spécimen est équipé d’un système robotique qui, à l’aide de détecteurs de mouvements, anime différentes parties de son corps. Certains clignent même des yeux ou bougent la langue, les doigts ; chaque mouvement dépend de l’interaction entre les espèces et leur disposition dans les différentes scènes. Un parcours palpitant qui transformera le visiteur en véritable aventurier ! Destinée prioritairement aux familles, cette nouvelle exposition comporte un réel intérêt éducatif. La réplique d’un dinosaure fossilisé aborde les questions liées à leur disparition et aux procédés de conservation de leurs traces. La scénographie rappelle l’environnement dans lequel évoluaient les dinosaures il y a des millions d’années. Les visiteurs sont ainsi plongés dans le monde disparu du Jurassique qui renaît le temps d’une expédition dont ils sont les explorateurs. Tout au long du parcours, un court texte présente chaque espèce et renseigne sur son poids, sa taille, la période durant laquelle elle a vécu, son régime alimentaire et des faits propres à son espèce.

Différentes activités ludiques et didactiques sont proposées : 
- A l’entrée de l’exposition, les visiteurs peuvent scanner le QR Code pour télécharger l’application « Le Temps des Dinosaures » qui les accompagnera tout au long de cette aventure. Cette application offre la possibilité de vivre l’exposition à son rythme et d’en apprendre encore davantage sur la naissance, la découverte, l’environnement et les spécificités des différentes espèces de dinosaures.
- Un film passionnant sur les dinosaures qui permet de s’octroyer une petite pause bien méritée à miparcours, en poursuivant l’immersion dans le monde de ces fascinantes créatures qui prennent vie grâce aux images de synthèse.
- La scénographie de l’exposition se prête parfaitement aux photographies et selfies devant les plus grandes espèces de dinosaures, dont le célèbre et terrifiant Tyrannosaure Rex ! Mais ce n’est pas tout, un œuf de dinosaure pourra être visité par les enfants, ils s’amuseront à s’y cacher et à se prendre pour des petits dinos, le tout immortalisé par les parents.
- Les enfants auront l’opportunité de se prêter à un jeu de rapidité et de dextérité leur permettant de mesurer leur vitesse. Pour cela ils devront se montrer vifs et habiles, 3, 2, 1... c’est parti !
- Pour achever ce périple, toute la famille pourra danser en rythme avec les dinosaures en suivant la chorégraphie du Dino Dance. Leur performance sera projetée en direct sur un écran géant.
- En plus de ces activités, l’exposition accueille également une expérience de réalité virtuelle qui propose aux jeunes aventuriers de simuler un vol sur le dos d’un dinosaure et d’observer l’écosystème dans lequel ces créatures géantes évoluaient. (nombre de places limité, supplément de 5€ par personne)

Les dinosaures sont apparus, ont évolué, se sont diversifiés et se sont éteints durant l’ère Mésozoïque, elle-même divisée en 3 périodes : le Trias, le Jurassique et le Crétacé. Le Trias dure approximativement 52 millions d’années (251 à 199 millions d’années). Le Jurassique dure 46 millions d’années (199 à 145 millions d’années), pendant que le Crétacé s’échelonne sur 80 millions d’années (145 à 65 millions d’années). 

Au Trias, les continents ne ressemblaient pas à ceux que nous connaissons aujourd’hui. En fait, il n’y a, à la surface de la Terre, qu’un continent unique, gigantesque, la Pangée. Ce continent, en forme de mâchoire, ou de V, enserre une mer, la Téthys; le reste de la surface de notre globe n’est qu’un immense océan, la Panthalassa. Sur toute la Pangée règne un climat chaud et aride ; l’activité volcanique est intense. C’est durant cette période, que les reptiles vont se diversifier et conquérir tous les environnements. Les dinosaures apparaissent il y a environ 228 millions d’années, sous la forme de petits animaux carnivores ou omnivores, et ils commencent à conquérir la terre. À la fin du Trias, ils constituent déjà les vertébrés les plus nombreux par le nombre d’espèces. D’étranges reptiles, appelés ptérosaures, volent dans le ciel. Quant aux mers, elles sont conquises par des grands reptiles tels que les ichtyosaures et, à la fin de la période, par les plésiosaures, d’autres reptiles aquatiques carnivores. Mais c’est aussi au Trias qu’apparaissent des animaux qui nous sont familiers aujourd’hui, tels que les tortues, les crocodiles et un groupe de petits animaux nommés mammifères. À la même période, plusieurs familles de plantes, typiques de la période Mésozoïque prolifèrent. C’est le cas des conifères, des cycas et des ginkgos qui constituent d’immenses forêts, alors que la plupart des plantes herbacées sont des fougères, formant de vastes prairies.

Au Jurassique, le supercontinent Pangée va commencer à se disloquer, préfigurant la configuration actuelle des terres émergées. La Laurasie, ensemble regroupant à peu près l’Amérique du Nord, l’Europe et une partie de l’Asie, commence à se séparer du Gondwana, un ensemble regroupant l’Amérique du Sud, l’Afrique, l’Antarctique, l’Australie et l’Inde. Entre les deux apparaît un océan : l’Atlantique Central, relié à l’océan Téthys. C’est ainsi que les continents de l’hémisphère Nord se séparent de ceux de l’hémisphère Sud. Cet éclatement de la Pangée a eu pour conséquence une hausse du niveau des mers, qui vont recouvrir, pendant des millions d’années, de vastes régions continentales par des mers peu profondes. Sur ces deux nouveaux continents, le climat est homogène, particulièrement tempéré et chaud durant toute la période. Les dinosaures se développent de manière extraordinaire, dans une variété incroyable de formes et de tailles. Les mammifères se diversifient et même si ce sont toujours de petits animaux, ils jouent un rôle important dans les écosystèmes dominés par les dinosaures. Les anoures – grenouilles et crapauds – ainsi que les urodèles – salamandres – apparaissent parmi les espèces amphibies. Les crocodiles s’imposent en tant que prédateurs en eau douce. Une partie d’entre eux s’adapte à la vie marine vers le milieu du Jurassique, période où les reptiles marins tels que les plésiosaures et les ichtyosaures règnent dans les mers. Dans le ciel, les ptérosaures sont les maîtres incontestés et à la fin de cette période, les premiers oiseaux comme l’archéoptéryx se développent à partir du groupe des dinosaures théropodes. Durant toute cette période, la flore terrestre est constituée principalement de fougères, de conifères, de gingkos et de cycas.

Durant le Crétacé, les masses continentales continuent à se fragmenter et la configuration des océans et des continents, à la fin de la période, préfigure, dans ses grandes lignes, celle que nous connaissons aujourd’hui. L’océan Atlantique sud se forme à la fin du Crétacé inférieur, par la séparation en deux du Gondwana, avec l’Amérique du Sud d’un côté et l’Afrique de l’autre. Au début du Crétacé supérieur, l’Atlantique Sud se connecte avec l’Atlantique central, séparant définitivement l’Afrique de l’Amérique du Sud. Cette séparation marquée entre les continents provoque de nouvelles hausses du niveau des mers ; conséquence, les mers continentales atteignent des records de superficie au cours de cette période. Cela explique pourquoi une part importante de l’Europe, de l’Amérique du Nord, une partie de l’Afrique, de l’Amérique du Sud, de l’Asie, de l’Inde et de l’Australie sont submergées jusqu’à la fin de la période. Le climat reste tempéré, mais plus humide que pendant le Jurassique, résultat d’une influence océanique plus marquée. Pour la première fois depuis des millions d’années, une tendance au refroidissement et à l’instabilité climatique s’installe à la fin de la période dans les régions proches des pôles. Parmi la faune de vertébrés, les dinosaures atteignent leur plus grande variété de formes. 

Mais les mammifères vont continuer à se diversifier et les premiers marsupiaux et placentaires (le groupe auquel nous appartenons) apparaissent durant la première partie du Crétacé. Les crocodiles, les tortues et les lézards sont abondants dans le monde entier. À cette époque, les anoures (grenouilles et crapauds) ressemblent déjà à leurs représentants actuels. Dans les mers, les plésiosaures et les ichtyosaures atteignent des tailles gigantesques (plus de 15 mètres de long pour les plésiosaures) au début du Crétacé ; mais, par la suite, au Crétacé Supérieur, les plésiosaures vont régresser en taille et en nombre d’espèces, tandis que les ichtyosaures vont disparaître. Simultanément, apparaissent les mosasaures, des reptiles adaptés à la vie marine ressemblant à d’énormes serpents aquatiques. Les ptérosaures continuent de dominer le ciel et les plus grandes créatures volantes que l’on connaisse apparaissent à cette période (entre autres, le Quetzalcoaltus et l’Ornithocheirus), avant de décliner vers la fin du Crétacé, où seules quelques espèces de reptiles volants sont encore présentes. Par contre, les oiseaux se développent et possèdent déjà un grand nombre de leurs caractéristiques modernes. Quant à la flore, les conifères et les fougères continuent à dominer la première partie du Crétacé. Mais aux alentours de 125 millions d’années, les premiers fossiles d’angiospermes, ou “plantes à fleurs”, font leur apparition : leur nombre va graduellement augmenter pour devenir le groupe le plus important du Crétacé Supérieur. Aujourd’hui encore, les angiospermes restent le groupe végétal comptant le plus grand nombre d’espèces dans le monde. Le Crétacé se termine avec l’une des extinctions les plus massives qui soit et qui affecte tous les groupes d’organismes vivants.

L’histoire de la vie sur Terre est marquée par plusieurs grandes extinctions, au cours desquelles un grand nombre d’espèces disparaissent brusquement. La plus connue de ces extinctions a eu lieu à la fin du Crétacé et marque la fin de la période permienne, il y a environ 250 millions d’années, quand un nombre considérable d’espèces disparurent tant sur la terre que dans les océans. Même si les animaux marins avaient auparavant subi d’importantes extinctions, les animaux n’avaient pas encore connu une telle dévastation sur la terre ferme. De nombreuses familles de reptiles et d’amphibiens disparaissent alors. La faune marine est aussi profondément bouleversée : sur quelques 250 000 espèces recensées à la fin du Permien, on n’en dénombre plus que 10 000 au début de l’ère Mésozoïque. Différentes théories évoquent les causes de l’extinction des dinosaures et des autres animaux contemporains il y a 65 millions d’années. Certains scientifiques supposent que l’activité volcanique a créé des conditions de vie extrêmement défavorables. D’autres pensent que l’impact d’une gigantesque météorite a été la cause d’un « hiver planétaire » : le soleil étant caché par des nuages de poussières, les plantes servant de nourriture à de nombreux dinosaures ont cessé de pousser, et les dinosaures ont commencé à mourir. Les herbivores ont été les premiers à mourir de faim, suivis par les carnivores qui se nourrissaient d’eux.

A l’appui de cette thèse, une météorite est rentrée en collision avec la Terre au niveau de ce qui est aujourd’hui la péninsule du Yucatan, au Mexique. Cet impact engendra une explosion équivalente à celle de milliers de bombes atomiques. Les reptiles volants (ptérosaures) et des reptiles marins tels que les mosasaures et les plésiosaures disparurent mammifères, les insectes, les grenouilles et les crocodiles. L’extinction des dinosaures permit la prolifération des mammifères. Au cours des millions d’années qui suivirent, ils se diversifièrent et grandirent, occupant des « niches écologiques » laissées vides par les dinosaures. Cette explication est-elle la seule possible ? À la fin du Crétacé, l’activité volcanique était particulièrement intense. Des éruptions avaient projeté de grandes quantités de poussières dans l’atmosphère. En même temps, se produisaient d’importants changements de climat et une baisse sans précédent du niveau des mers. Des facteurs qui ont pu contribuer, eux aussi, à l’extinction des dinosaures.

Liste des dinosaures présentés : 
Allosaurus (4,1 x 0,8 x 1,6 m)
Amargasaurus attaqué par un deinonychus (5 x 0,8 x 1,7 m)
Anchiornis (0,5 x 1,2 x 0,5 m)
Ankylosaurus (4 x 0,9 x 1,8 m)
Archeopteryx (0,3 x 0,8 x 0,3 m)
Baryonyx (3,5 x 0,7 x 1,3 m)
Beipiaosaurus (1,5 x 0,4 x 0,8 m)
Brachiosaurus (11 x 1,4 x 6,8 m)
Carnotaurus (8,15 x1,45 x 3,05 m)
Ceratosaurus (5,3 x 0,9 x 1,8 m)
Coelophysis (1,9 x 0,4 x 0,8 m)
Deinonychus (3 x 0,6 x 0,9 m)
Dilophosaurus (4,5 x 1 x 1,8 m)
Diplodocus (8,5 x 1,1 x 3,5 m)
Edmontosaurus (4,3 x 0,8 x 1,6 m)
Edmontosaurus (6,3 x 1 x 1,9 m)
Euoplocephalus (3 x 0,6 x 1,4 m)
Gallimimus (3,8 x 0,7 x 2 m)
Hadrosaurus (6 x 1 x 1,8 m)
Iguanodon (5,8 x 0,9 x 1,6 m)
Kentrosaurus (4,3 x 0,7 x 1,4 m)
Lambeosaurus (12 x 2 x 3,8 m)
Massospondylus (3 x 1,2 x 1,3 m)
Oviraptor (1,5 x 0,35 x 0,8 m)
Pachycephalosaurus (2,7 x 0,6 x 1,2 m)
Parasaurolophus (5,2 x 0,9 x 1,6 m)
Plateosaurus (3,8 x 0,7 x 2,5 m)
Protoceratops (1,8 x 0,4 x 0,5 m)
Pteranodon (4 m)
Scelidosaurus (3,5 x 0,8 x 1,5 m)
Shunosaurus (6,3 x 0,9 x 1,9 m)
Spinosaurus (7,6 x 1,1 x 3 m)
Stegosaurus (4 x 0,7 x 1,4 m)
Trex squelette (9 m)
Triceratops (4,55 x 1,2 x 1,63 m)
Triceratops bébé (1 x 0,2 x 0,3 m)
Triceratops blessé (4 x 0,9 x 1,6 m)
Troodon (1,8 x 0,4 x 0,6 m)
Tyrannosaurus rex (13 x 1,9 x 4,5 m)
Tyrannosaurus rex (5 x 1 x 1,9 m)
Tyrannosaurus rex (8 x 1,2 x 2,6 m)
Velociraptor (1,8 X 0,4 X 0,9 m)

Informations pratiques : 
- Horaires d’ouverture : Du 25 mai au 1er juillet 2022 Les mercredis, samedis, dimanches et jours fériés
- de 10h00 à 19h00. Du 2 juillet au 28 août 2022 : tous les jours de 10h00 à 19h00
- Tarif : Billet daté : Adulte : 18 €, Enfant (de 4 à 11 ans)* : 14 €, Famille : 45 € (2 adultes + 2 enfants
- ou 1 adulte + 3 enfants)
- Accès :  Paris Expo / Porte de Versailles / Pavillon 2.1, Métro : ligne 12, station Porte de Versailles,  Tramway : lignes T2 et T3a, station Porte de Versailles – Parc des Expositions. Bus : lignes 39 (station Porte de Versailles – Parc des Expositions) et 80 (station Desnouettes). Parkings sur place

Plus d’informations sur le site officiel : www.expo-dino.com

Photos : Copyright Christophe Clovis / Bestimage

(Source : dossier de presse)