Festivals - Gerardmer 2022 : Les films hors compétition

Par Mulder, 13 janvier 2022

After Blue (Paradis sale) (France)


Ecrit et réalisé par Bertrand Mandico
Produit par Emmanuel Chaumet 
Avec Paula Luna Breitenfelder, Elina Löwensohn, Vimala Pons, Agata Buzek, Pauline Lorillard, Michael Erpelding, Camille Rutherford, Anaïs Thomas, Alexandra Stewart 
Musique : Pierre Desprats
Directeur de la photographie : Pascale Granel
Montage : George Cragg, Laure Saint-Marc
Sociétés de production : Ecce Films
Distribué par UFO Distribution (France)
Date de sortie : 16 février 2022 (France)
Durée du film : 127 minutes
Synopsis : Dans un futur lointain, sur une planète sauvage, Roxy, une adolescente solitaire, délivre une criminelle ensevelie sous les sables. A peine libérée, cette dernière sème la mort. Tenues pour responsables, Roxy et sa mère, Zora, sont bannies de leur communauté et condamnées à traquer la meurtrière. Elles arpentent alors les territoires surnaturels de leur paradis sale…
Notes :  Diplômé du CFT Gobelins, Bertrand Mandico conçoit plusieurs films animés où il expérimente différentes techniques. Il délaisse rapidement l’animation pour se consacrer aux films en prises de vues réelles dans lesquels il expérimente le mariage des genres et développe une écriture et un style onirique singulier. Tous ses
films sont tournés exclusivement sur support pellicule. Son premier long métrage, Les Garçons sauvages, reçoit le Prix Louis Delluc en 2018. After Blue (Paradis Sale) remporte notamment le Prix FIPRESCI au dernier Festival de Locarno.

Censor (Royaume-Uni)


Réalisé par Prano Bailey-Bond
Produit par Helen Jones
Écrit par Prano Bailey-Bond, Anthony Fletcher 
Avec Niamh Algar, Sophia La Porta, Adrian Schiller, Michael Smiley, Vincent Franklin
Musique : Emilie Levienaise-Farrouch
Directeur de la photographie : Annika Summerson
Montage : Mark Towns 
Sociétés de production : Silver Salt Films, BFI Film Fund, Film4, Ffilm Cymru Wales
Distribué par Vertigo Releasing (United States)
Date de sortie : 26 janvier 2022 (France)
Durée du film : 84 minutes
Synopsis : Enid travaille dans un bureau de classification des films. Fière de son travail toujours méticuleux, elle protège les spectateurs non avertis des scènes gores : décapitations, arrachages d’yeux… Son sens du devoir est amplifié par sa culpabilité, elle qui ne parvient à se souvenir des détails de la disparition de sa sœur. Un jour, elle découvre un film d’horreur qui lui parle intimement et la renvoie à son passé. Enid cherche alors à démêler le mystère qui se cache derrière cette œuvre…
Notes : Née en 1982 au Pays de Galles, Prano Bailey-Bond débute sa carrière en réalisant des vidéo clips et des courts métrages, dont Nasty (2015) qui est présenté dans plus d’une centaine de festivals et reçoit de nombreux prix. Ancienne élève du Berlinale Talent Campus, elle fait partie en 2018 de la liste des Stars of Tomorrow établie par le magazine “Screen International“ et de celle des 10 réalisateurs à suivre établie par “Variety“ l’année dernière. Censor est son premier long métrage.

Hopper et le Hamster des Ténèbres (Chickenhare and the Hamster of Darkness) (France, Belgique)


Réalisé par Benjamin Mousquet, Ben Stassen
Produit par Caroline Van Iseghem, Ben Stassen
Écrit par Chris Grine, Dave Collard 
Avec Thomas Solivérès, Chloé Jouannet, Nicolas Maury 
Sociétés de production : nWave Pictures
Distribué par Sony Pictures Entertainment France (France)
Date de sortie : 16 février 2022 (France)
Durée du film : 91 minutes
Synopsis : Bienvenue au royaume de Plumebarbe ! Le jeune Hopper Chickenson est le fils adoptif du Roi Arthur, un célèbre lièvre aventurier. Mi poulet / mi lièvre, notre jeune héros est lui-même obsédé par l'aventure, mais sa maladresse lui joue souvent des tours. Lorsque Harold, le frère du Roi Arthur, s'échappe de prison pour trouver le Sceptre du Hamster des Ténèbres et renverser son frère, Hopper décide de se lancer à sa poursuite. Avec l'aide de son fidèle serviteur Archie, une tortue sarcastique, et de Meg, une mouffette experte en arts martiaux, il se lance dans une aventure épique.
Notes : Benjamin Mousquet intègre Supinfocom et obtient son diplôme de réalisateur numérique en 2005. Il intègre n’Wave Pictures cette même année et travaille sur les long métrages d’animation Fly Me to the Moon (2008) et Le Voyage extraordinaire de Sammy (2010), tous deux réalisés par Ben Stassen. Ben Stassen fonde n’Wave Pictures en 1994, au sein de laquelle il produit des films en images de synthèse diffusés dans les salles IMAX. Il réalise ensuite de nombreux films d’animation à succès, comme Fly Me to the Moon (2008), Le Voyage extraordinaire de Sammy (2010), Le Manoir magique (2013), Royal Corgi (2019) ou Bigfoot Family (2020).

Inferno Rosso : Joe d’Amato (Italie)

Ecrit et réalisé par Manlio Gomarasca & Massimiliano Zanin
Produit par Federico Lami 
Avec Eli Roth, Michele Soavi, Lamberto Bava, Ruggero Deaodato, Jess Franco, Jean-François Rauger…
Directeur de la photographie : Gemma Doll-Grossman, Carlo Rinaldi
Montage : Alessandro Calevro 
Sociétés de production : Fairway Film Alliance
Distribué par Le Pacte (France)
Date de sortie : non communiqué
Durée du film : 70 minutes
Synopsis : Qui était Aristide Massaccesi, aka Joe d’Amato? Un génie de l’horreur aux Etats-Unis, un maître de l’érotisme en France, le roi du porno en Italie… Plutôt un “artisan” du cinéma comme il aimait se qualifier, capable de travailler sur des films de tous les genres. Du western spaghetti post-atomique, décamérotique à l’érotisme arty et du blockbuster porno au film d’horreur gore. Joe d’Amato n’a pas touché à un mais à des centaines de genres. Ce film raconte l’histoire de son courage, de sa folie, de sa vie consacrée à une obsession unique et irrépressible : faire des films.
Notes : Né en 1972 à Milan en Italie, Manlio Gomarasca fonde la revue consacrée au cinéma de genre « Nocturno » dont il est toujours rédacteur en chef. Il publie aussi plusieurs livres sur le cinéma, travaille comme consultant pour de nombreux festivals (Locarno, Rome, la Quinzaine des réalisateurs…) et réalise des documentaires sur le cinéma. Né en 1971 à Vicence en Italie, Massimiliano Zanin est scénariste et assistant réalisateur de Tinto Brass pendant plus de 15 ans. En 2013, il réalise le documentaire Istintobrass qui est présenté au Festival de Venise.

Jukaï : la forêt des suicides (Jukai Mura) (Japon)


Réalisé par Takashi Shimizu
Produit par Muneyuki Kii, Harue Miyake, Chikako Nakabayashi, Daisuke Takahashi
Écrit par Daisuke Hosaka, Takashi Shimizu
Avec Anna Yamada, Mayu Yamaguchi, Fuju Kamio, Yuki Kura, Haruka Kudo, Rinka Otani, Rio Yamashita
Musique : Takashi Ohmama 
Directeur de la photographie : Jun Fukumoto
Montage : Osamu Suzuki
Date de sortie : non communiqué
Durée du film : 117 minutes
Synopsis : Deux soeurs, Hibiki et Naki, bravent l’interdit et décident de rentrer dans la forêt de Jukaï. Elles découvrent que de nombreuses personnes disparues dans la région ont été retrouvées à l’intérieur de ces bois et aux alentours. Sont-elles venues de leur propre gré ou est-ce qu'un pouvoir spirituel maléfique les a attirés dans ce lieu ? Le seul indice est une boîte mystérieuse, qui, depuis qu’elle a été touchée par Hibiki et Naki, provoque une nouvelle spirale d’accidents et de morts dans le village…
Notes : Né en 1972 à Maebashi au Japon, Takashi Shimizu rencontre le succès au début des années 2000 avec sa saga de films cultes Ju-on - The Grudge. Il participe ainsi avec les cinéastes Kiyoshi Kurosawa, Takeshi Miike et Hideo Nakata à la nouvelle vague du cinéma d’horreur japonais. Le Festival de Gérardmer lui rend hommage en 2008 et il remporte le Prix du jury avec Ununaki, le village oublié en 2020.

Junk Head (Japon)

Ecrit et réalisé par Takahide Hori
Produit par Takahide Hori
Musique : Takahide Hori
Directeur de la photographie : Takahide Hori
Montage : Takahide Hori
Distribué par UFO Distribution (France)
Date de sortie : 11 mai 2022 (France)
Durée du film : 104 minutes
Synopsis : Un humanoïde high-tech, chargé de ramener des informations nécessaires à la survie de l’espèce humaine, est plongé dans les angoissants sous-sols d’un monde post-apocalyptique, peuplé de créatures répugnantes et agressives.
Notes : Né en 1971 au Japon, Takahide Hori met quatre ans à faire seul son court métrage d’animation en stop-motion Junk Head 1 qu’il termine en 2009. Après avoir créé la société de production Yamiken Inc. en 2015, il achève une première version long métrage de son court deux ans plus tard. Parmi ses influences figurent le film de science-fiction géorgien Kin-Dza-Dza ! de Georgiy Daneliya (1986), Alien de Ridley Scott (1979) et le manga « Blame ! » de Tsutomu Nihei.

Le Roi Cerf (Shika no Ō)

Réalisé par Masashi Ando & Masayuki Miyaji
Distribué par Star Invest Films France (France)
Date de sortie : non communiqué
Durée du film : 113 minutes
Synopsis : Dans les années qui ont suivi une guerre brutale, l'empire de Zol contrôle désormais les terres et les citoyens de son rival Aquafa, à l'exception du territoire du Cheval de feu, où des loups, autrefois porteurs d’une terrible peste, continuent de se promener en liberté. Lorsqu'une meute surgit, Van, un ancien soldat asservi, et une jeune fille nommée Yuna sont tous deux mordus par ces loups enragés. Ils parviennent néanmoins à s'échapper, seuls survivants de l'attaque. Enfin libres, Van et Yuna cherchent à mener une existence simple et paisible à la campagne. Mais alors que la peste se répand à nouveau, ils se retrouvent au carrefour d'une lutte bien plus grande que celle d'une seule nation.
Notes : Né en 1969, Masashi Ando entre au Studio Ghibli en 1990 comme animateur. Il va notamment codirige l’animation sur Princesse Mononoké (1997) et Le Voyage de Chihiro (2001), deux films réalisés par Hayao Miyazaki. Il travaille aussi de façon indépendante auprès des cinéastes Satoshi Kon (Paprika, 2006) et Makoto Shinkai (Your Name, 2016). Né en 1976, Masayuki Miyaji entre au Studio Ghibli en 1998 comme assistant réalisateur, puis storyboarder. En 2008, il réalise la série animée Xam’d : Lost Memories et quatre ans plus tard son premier long métrage d’animation, Fusé : Memoirs of the Hunter Girl.

Paranormal Activity – Next of Kin (Etats-Unis)


Réalisé par William Eubank
Produit par Jason Blum, Oren Peli
Écrit par Christopher Landon
Avec Emily Bader, Roland Buck III, Dan Lippert, Henry Ayres-Brown, Tom Nowicki 
Directeur de la photographie : Pedro Luque
Montage : Todd E. Miller
Sociétés de production : Paramount Pictures, Blumhouse productions 
Distribué par Paramount+ (Etats-Unis)
Date de sortie : 29 octobre 2021 (Etats-Unis), 14 février 2022 (France)
Durée du film : 98 minutes
Synopsis : Un documentariste décide de suivre Margot, une jeune fille qui part à la rencontre d’une communauté Amish isolée dans l’espoir d’en apprendre davantage sur sa mère et famille biologique. Après une série
d’évènements et de découvertes étranges, elle se rend vite compte que cette communauté qui les a accueillis dans leur maison pourraient potentiellement être impliqués dans une sorte de rituel surnaturel.
Notes : William Eubank écrit et réalise son premier long métrage Space Time : L'ultime Odyssée en 2011, puis continue son parcours de directeur de la photographie, en travaillant notamment sur les films House of the Rising Sun de Brian A. Miller (2011) et Crave de Charles de Lauzirika (2012). Son second long métrage, The Signal, est présenté en compétition au Festival de Gérardmer en 2015. Il dirige ensuite Kristen Stewart et Vincent Cassel dans le film de science-fiction Underwater (2020). Paranormal Activity – Next of Kin est le septième chapitre de la franchise d’horreur à succès.

Saloum (Sénégal, France)


Réalisé par Jean-Luc Herbulot
Produit par Pamela Diop
Écrit par Jean Luc Herbulot, Pamela Diop 
Avec Yann Gaël, Evelyne Ily Juhen, Roger Sallah, Mentor Ba, Bruno Henry, Renaud Farah, Ndiaga Mbow,
Babacar Oualy, Marielle Salmier, Abdou Basse Dia
Musique : Reksider
Directeur de la photographie :  Gregory Corandi
Montage : Nicolas Desmaison, Alasdair McCulloch, Sébastien Prangère
Sociétés de production : Lacmé, Rumble Fish Productions, Tableland Pictures
Date de sortie : non communiqué
Durée du film : 84 minutes
Synopsis : 2003. Fuyant un coup d’État en Guinée-Bissau, trois légendaires mercenaires des Hyènes de Bangui doivent cacher leur magot et protéger un baron de la drogue. Ils sont contraints de se réfugier dans la région mystique du Saloum, au Sénégal.
Notes :  Né à Pointe-Noire en République du Congo, Jean-Luc Herbulot s’installe à Paris en 2000 afin de suivre des études d’économie, avant de porter son intérêt au design graphique. Il se forme aussi au montage en suivant une formation en multimédia. Quatre ans plus tard, il réalise son premier court métrage, Vierge(s). Son premier long métrage, Dealer, est présenté au Festival Fantasia de Montréal en 2014. En 2019, il cofonde avec Pamela Diop la société de production LACME STUDIOS afin de soutenir le cinéma africain. L’année suivante, il crée, écrit et co-réalise à Dakar la série Sakho & Mangane (2020). Saloum est son deuxième film.

Satoshi Kon, l’illusionniste (Japon)


Ecrit et réalisé par Pascal-Alex Vincent
Produit par Kenzô Horikoshi, Tarô Maki, Vincent Paul-Boncour
Avec Darren Aronofsky, Marc Caro, Jérémy Clapin, Megumi Hayashibara, Mamoru Hosoda 
Musique :  Reksider
Directeur de la photographie : Toshiyuki Kiyomura, Gordon Spooner
Montage :  Clément Selitzki
Sociétés de production :  Allerton Films, Carlotta Films
Distribué par Carlotta films (France)
Date de sortie : 21 juillet 2021 (France)
Durée du film : 82 minutes
Synopsis : Le mangaka et cinéaste d’animation Satoshi Kon meurt brutalement en 2010, à l’âge de 46 ans. Il laisse une oeuvre courte et inachevée, qui est pourtant parmi les plus diffusées et les plus influentes de l’histoire de la culture japonaise contemporaine. Dix ans après sa disparition, ses proches et ses collaborateurs s’expriment enfin sur son travail, tandis que ses héritiers, au Japon, en France et à Hollywood, reviennent sur son legs artistique.
Notes :  Après des études de cinéma à l'université Paris 3 Sorbonne Nouvelle, Pascal-Alex Vincent travaille dans la distribution du cinéma japonais en France pendant douze ans. Il se lance ensuite dans la réalisation et tourne huit
courts métrages dont Bébé requin (Festival de Cannes 2005) et Candy Boy (Quinzaine des Réalisateurs 2007). En 2008, il signe son premier long métrage, Donne-moi la main. Il coordonne également deux dictionnaires du cinéma japonais parus aux éditions Carlotta Films.

The seed (Royaume-Uni)

Ecrit et réalisé par Sam Walker
Produit par James Norrie, Matt Hookings, Chris Hardman  
Avec Lucy Martin, Chelsea Edge, Sophie Vavasseur, Jamie Wittebrood, Anthony Edridge, Shirley Pisani
Musique : Lucrecia Dalt
Directeur de la photographie : Ben Braham Ziryab
Montage : Barry Moen
Date de sortie : non communiqué
Durée du film : 91 minutes
Synopsis : Trois influenceuses vont passer le week-end dans une villa du désert des Mojaves pour se détendre et filmer une pluie de météorites exceptionnelle qu’elles pourront partager sur leurs réseaux sociaux. Mais lorsqu’une créature étrange atterrit dans leur piscine, ce qui devait être un week-end de fête dégénère en une étrange histoire d’horreur, de mort et d’invasion extra-terrestre
Notes : Sam Walker réalise plusieurs courts métrages à succès, dont Duck Children (2001), lauréat de deux prix au Festival de Clermont-Ferrand, Pool Shark (2003) et plus récemment le court horrifique Bite Horse (2013). Il signe aussi des films publicitaires et travaille comme scénariste pour la Royal Shakespeare Company, Vertigo Films et le British Film Institute. En 2004, il fait partie de la liste des “Stars of Tomorrow” établie par le magazine Screen International aux côtés d‘Andrea Arnold et de Benedict Cumberbatch. The Seed est son premier long métrage.

(Source : dossier de presse)