Sorties-Cinema - Glass : tout ce qui faut savoir des principaux personnages

Par Mulder, 03 janvier 2019

Kevin Wendell Crumb / La Horde
Interprété par James McAvoy, Kevin Wendell Crumb est l’un des personnages les plus fascinants, les plus terrifiants, les plus complexes mais aussi l’un des plus blessés et torturés qu’un acteur puisse jouer. Avec 23 personnalités distinctes, Crumb est un rôle qui exige un acteur au registre multiple, tout en puissance, nuance et subtilité car sous le monstre qu’est La Bête et les personnalités dominantes qui composent La Horde comme Dennis et Patricia, se trouve le personnage de Crumb lui-même. James McAvoy explique : « Kevin a été horriblement maltraité par sa mère ; en conséquence, son esprit s’est fragmenté et dissocié pour donner naissance à 23 autres personnes. C’est quelqu’un qui s’est retrouvé dans une sorte de coma pendant de longues périodes de sa vie, laissant d’autres personnalités vivre dans son corps. Il n’est plus désormais qu’une des nombreuses personnes qui cohabitent dans le corps qui était auparavant le sien. » L’acteur poursuit : « Je vois La Horde comme un groupe constitué de bonnes et de mauvaises personnes. Je ne pense pas que l’une d’entre elles soit authentiquement mauvaise, mais plutôt qu’elles sont toutes impliquées dans quelque chose de mal, même s’il y a des raisons à cela. Méritent-elles d’être capturées, incarcérées et éventuellement punies ? Probablement. Mais sont-elles pour autant de mauvaises personnes ? Je n’en suis pas si sûr. » Dans Glass, Crumb est enfermé dans une cellule équipée d’une sorte de lampe stroboscopique, une lumière utilisée pour l’hypnose. Si l’une de ses personnalités menaçantes émerge, la lampe s’allume et fait surgir une autre personnalité pour la remplacer. La Bête qui se trouve en lui n’est pas satisfaite de son combat contre David Dunn, qui s’est soldé par un match nul, et veut anéantir le justicier. Elle désire être libre. Mais toutes les personnalités de Crumb ne croient pas en La Bête, et certaines se demandent si l’hypothèse du Dr Staples – selon laquelle les superpouvoirs de la Bête ne sont que le fruit d’un fantasme psychologique – pourrait être vraie. James McAvoy confie : « Jouer Kevin est bouleversant parce que pour lui, le monde entier est bouleversant. C’est extraordinairement triste d’interpréter ce personnage parce qu’il ne veut pas vivre. Ses autres personnalités présentent elles aussi des défis qui leur sont propres. Tout est une question de gestion du temps, car se préparer pour jouer autant de personnes est un vrai défi. Mais dans le fond, le travail est le même que pour jouer n’importe quel personnage : que veulent-ils ? Comment s’y prennent-ils pour l’obtenir ? Qu’est-ce qui les en empêche ? Je fais le même travail en amont que d’habitude sauf que là, il en faut une quantité bien supérieure. ». Dans une scène de GLASS, James McAvoy doit faire la transition entre plusieurs personnages en très peu de temps. Il confie : « Cela devient délicat lorsqu’il faut passer de l’un à l’autre face à la caméra. Il faut être capable d’entrer complètement dans le personnage suivant alors que vous avez toujours en vous les émotions du précédent. Vous pouvez donc vous retrouver avec un personnage hystérique, extrêmement triste ou vraiment paniqué, alors que la personnalité suivante doit être très calme, d’excellente humeur et joviale. C’est assez difficile parce que votre rythme cardiaque est physiquement différent de ce qu’il devrait être quand vous passez au gars suivant. C’est comme si vous changiez brusquement de vitesse. » La partie la plus exigeante du point de vue physique reste cependant, et de loin, La Bête. James McAvoy explique : « Il est extrêmement tendu, toujours prêt à bondir comme un animal, à tel point que cela me fait mal physiquement de l’interpréter. Lorsque je l’incarne plusieurs jours de suite, mes épaules et mon cou me font souffrir pendant des heures. Pour SPLIT, ça n’avait pas autant d’importance parce que je n’avais joué La Bête que durant quelques jours, mais cette fois-ci, j’incarne énormément ce personnage. » Pour Anya Taylor-Joy, qui partageait avec lui l’affiche dans SPLIT et GLASS, voir James McAvoy jouer ce rôle a un impact émotionnel différent. Elle confie : « Kevin me brise le cœur. Je suis rentrée chez moi l’autre jour et mes parents regardaient SPLIT à la télé. Je suis arrivée pile au moment où on voit Kevin pour la première fois, et j’ai éclaté en sanglots. C’est la personne avec qui Casey a un véritable lien. C’est un miroir pour elle et je pense que leur relation est vraiment tendre et pure. Kevin est une âme blessée, quelqu’un qui a besoin d’être protégé. C’est pour cela que ses alter ego sont apparus : pour le protéger. »

David Dunn / Le Surveillant
Au cours des 16 années qui se sont écoulées depuis les événements d’Incassable, David Dunn, interprété par Bruce Willis, a perdu sa femme, emportée par le cancer. Il a créé sa propre entreprise de sécurité avec son fils et s’est consacré à la lutte contre le crime en tant que justicier. Mais le prix à payer pour tout cela est élevé et la performance de Bruce Willis le montre bien. James McAvoy raconte : « De toutes les personnes que j’ai pu rencontrer dans ma vie, Bruce est celle qui a le plus de sang-froid. Il est extrêmement détendu mais il parvient à apporter un poids incroyable au rôle. C’est magnifique et c’est un thème rarement vu dans les films de super-héros : le poids sur ses épaules, le prix à payer pour la mission qu’il s’est donnée. Bruce parvient à le rendre avec brio. Sa décontraction naturelle est transformée en quelque chose de vraiment triste chez ce personnage. David Dunn est un homme solitaire ; les seules choses qui comptent pour lui sont son rôle de justicier et son fils. Il y a une telle pureté et une telle tristesse dans ce qu’il arrive à jouer… C’est profondément poignant. » Si Dunn décide de poursuivre La Bête, c’est parce qu’il pense être le seul à être capable de l’arrêter. Ce fardeau pèse toujours sur ses épaules lorsque les deux hommes sont hospitalisés à Raven Hill. L’eau est l’unique faiblesse de Dunn. C’est la raison pour laquelle le Dr Staple a équipé sa chambre d’isolement d’un dispositif permettant de l’inonder instantanément s’il tente de s’échapper. Alors qu’elle tente de le soigner pour son délire présumé, la seule préoccupation de ce dernier est de protéger de La Bête le personnel de l’hôpital et la population en général. C’est un homme épuisé par le fardeau de ses superpouvoirs mais qui ne peut pas non plus se résoudre à mettre un terme à sa mission. Si les théories du Dr Staple s’avéraient fondées, Dunn pourrait se retrouver soulagé de ce poids, mais il n’arrive pas à y croire. Pour Spencer Treat Clark, la possibilité de revivre les rôles père-fils qu’il interprétait avec Bruce Willis dans Incassable, cette fois-ci du point de vue d’un adulte, a été profondément marquant. Il déclare : « Bruce a énormément d’histoires à raconter et Night en a autant à son sujet. Ils ont une excellente relation, un peu comme entre un petit et un grand frère. Nous avons dîné chez Night juste avant de commencer le tournage et il se trouve que chez lui, il y a une pièce remplie de souvenirs de ses films précédents. C’était vraiment génial de découvrir tout ça en écoutant Bruce parler de ses expériences et Night des siennes. Ça a apporté une belle énergie aux semaines et aux mois qui ont suivi. » Spencer Treat Clark poursuit : « INCASSABLE a été un tournant de mon enfance. Ça m’a fait drôle de regarder en arrière et de revoir Joseph, de me rappeler comment je l’avais interprété et de voir comment il a évolué. À la fin du tournage d’Incassable, j’ai reçu deux super cadeaux. L’un d’eux venait de Bruce. Il m’a offert les coffrets complets de Led Zeppelin et des Beatles, ce qui est super cool. Ce que j’ai pu les écouter ! Ces CD étaient dans mon baladeur pendant toute mon adolescence. C’est grâce à eux que j’ai commencé à jouer de la musique, que j’ai commencé à apprendre la guitare et que je suis devenu musicien. »

Casey Cook
La première fois que nous retrouvons Casey Cook dans GLASS, cela faisait tout juste 3 semaines qu’elle s’était échappée des griffes du plus mortel des alter ego de Kevin Crumb, La Bête. Anya Taylor-Joy raconte : « Casey a vécu une épreuve que personne ne devrait vivre mais elle est tenace et résiliente, elle repart du bon pied. Nous la retrouvons dans ce film mais elle est très différente de celle qu’elle était dans Split. Cette terrifiante expérience lui a permis d’être elle-même et d’arrêter de culpabiliser pour beaucoup de choses. » Casey est de retour au lycée qu’a fréquenté (coïncidence ou non) le fils de David Dunn, Joseph. Elle n’est plus victime de son oncle violent, et son statut d’unique survivante de La Bête fait d’elle un sujet de fascination. Elle trouve sa propre voie, sa force et son pouvoir. Pour Anya Taylor-Joy, c’était un changement important par rapport à la jeune fille de Split, celle qui craignait pour sa vie, enfermée dans un dédale de petites pièces. D’une certaine façon, c’était un personnage qu’il lui fallait redécouvrir. Elle explique : « Ce qui m’a mise un peu mal à l’aise, c’est d’interpréter Casey sans le confinement de la pièce. Dans une situation très stressante, on agit différemment. Je devais comprendre qui était la Casey de maintenant. J’avais une sorte de douleur grandissante en moi, mais aujourd’hui je me sens très à l’aise avec elle et, en fin de compte, la comprendre d’une nouvelle façon m’apporte beaucoup de sérénité. » Elle poursuit : « J’ai un lien tellement intense avec mon personnage que ça me faisait un peu peur. Le premier jour du tournage de GLASS, c’était très étrange de faire ce saut en arrière parce que le film se déroule seulement 3 semaines après les événements de SPLIT mais pourtant Casey est différente. C’était un peu surréaliste. Mais j’ai fini par en être vraiment reconnaissante parce que j’ai pu me séparer plus décemment de mon personnage. Sans cela, je n’aurais jamais connu la suite de sa vie. J’ignorais si Casey et Kevin se reverraient, donc ma première scène avec James McAvoy a été vraiment émouvante. ». Dans le film, Casey prend la défense de Kevin Crumb lorsqu’il est hospitalisé. Malgré sa maladie, il a été la première personne à voir réellement la jeune fille, à comprendre sa douleur. En retour, elle aussi a reconnu la sienne. Anya Taylor-Joy conclut : « Si ces deux personnages sont unis par un tel lien, c’est parce qu’ils ont tous les deux été profondément blessés, véritablement brisés. Ce sont des âmes sœurs. »

Le docteur Ellie Staple
Le plus important des nouveaux personnages de la trilogie est le Dr Ellie Staple (Sarah Paulson), une psychiatre renommée, spécialisée dans les patients persuadés d’être des super-héros de comics. Elle a mis au point une procédure médicale expérimentale pour les aider à se débarrasser de leurs délires, mais ce n’est pas sans risque. On ne sait pas si ses intentions sont honorables ou non, et la perception qu’en a le public évolue au cours du film Cette complexité du rôle exigeait une actrice qui pouvait non seulement tenir tête à trois personnages (et acteurs) très impressionnants – Price, Crumb et Dunn – mais aussi quelqu’un d’une grande profondeur émotionnelle. C’est en Sarah Paulson que M. Night Shyamalan a trouvé cette alliance idéale. Il précise : « Je voulais une comédienne capable d’égaler ces trois hommes du point de vue de la qualité du jeu, mais aussi de la force morale et de la capacité à divertir. Elle devait également être capable de rivaliser avec eux sur le plan de l’intelligence et avoir une réelle présence à l’écran face à ces trois superstars. Sarah a été choisie pour mener ce combat et elle a été plus que parfaite. ». Sarah Paulson n’a pas caché son impatience d’entrer dans la peau du personnage : « Ellie est une psychiatre dotée d’une formidable compassion qui est persuadée que sa façon de voir les choses est une réponse à certains problèmes du monde, quand bien même elle ne fait pas l’unanimité. Personnellement, je pense qu’elle fait partie des gentils, même si elle souscrit à une façon particulière de penser à laquelle je n’adhère pas. Mais je peux comprendre le raisonnement qui la pousse à faire ce qu’elle fait. » La méthode de Staple implique la mise en place de systèmes élaborés pour garder Crumb, Dunn et Price sous contrôle. Aussi empathique qu’elle puisse paraître, elle est également animée par sa propre ambition et son désir d’établir une percée psychiatrique qui constituerait une nouvelle référence pour sa profession. La principale question est : répare-t-elle ces hommes, ou les brise-t-elle ? Sarah Paulson reprend : « Les questions fondamentales de ce film sont : qu’avons-nous en nous ? Est-ce une bonne chose de croire que nous sommes capables de tout ? Devrions-nous en douter ? Quelle importance voulez-vous apporter à vos propres convictions ? Ce processus de pensée interne est un axe de réflexion très intéressant. Ce film ne se passe pas dans un monde imaginaire, mais dans la réalité. Que se passe-t-il lorsqu’on croit vraiment avoir des superpouvoirs et qu’on est convaincu d’être surhumain ? ». Ce qui rend le Dr Staple si fascinante en tant que personnage, c’est qu’elle n’est pas une simple scientifique froide et clinique, mais qu’elle est dotée d’une grande intelligence émotionnelle et d’une compassion exacerbée. Sarah Paulson explique : « Il existe une limite très étroite entre sa fonction de médecin, son désir de rétablir l’ordre et l’équilibre, et sa capacité à être incroyablement connectée à la personne à qui elle s’adresse. Elle est extraordinairement empathique, et c’est exactement ce que voulait Night pour ce personnage : qu’elle ne soit pas qu’une sorte d’archétype de médecin froid et sans âme. C’est un être humain qui est profondément affecté par les gens qu’elle côtoie. »

Elijah Price / Mr. Glass
A la fin d’Incassable, Elijah Price confessait fièrement ses crimes et déclarait être le super-vilain Mr. Glass. Depuis, il a été interné dans le service psychiatrique de l’hôpital de Raven Hill. Désormais incapable de quitter son fauteuil roulant, il est presque tout le temps sous sédatifs afin de l’empêcher d’utiliser ses fascinantes capacités intellectuelles. Au début de son séjour, il avait réussi à couper l’ensemble du réseau électrique de l’hôpital.. Lors de sa première apparition dans GLASS, il n’est plus que l’ombre de lui-même, une coquille vide au regard absent qui ne réalise même pas que sa mère vient lui rendre visite et est encore moins capable de répondre à ses questions. Mais il devient rapidement évident qu’il se passe beaucoup plus de choses que ce que l’on croit derrière cette façade. Samuel L. Jackson explique : « C’est à peu près le même type qu’avant. Elijah est toujours très calculateur, toujours très vigilant et toujours très puissant. Il a passé beaucoup de temps en isolement, ce qui lui a donné encore plus de temps pour se forger des opinions, imaginer des plans, et s’enfoncer encore plus profondément dans ce qu’il croit. ». L’arrivée de Dunn et de Crumb offre à Price une excellente occasion non seulement de se libérer lui-même, mais aussi de libérer la société en révélant la vérité : il y a des super-personnes parmi nous. Sa pensée va donc totalement à l’inverse de celle du Dr Staple, pour qui ces « surhommes » s’abusent eux-mêmes. Ce qui rend Price si dangereux, c’est bien sûr que personne ne sait ce qu’il prépare… jusqu’à ce qu’il soit trop tard. Charlayne Woodard, qui joue la mère de Price, déclare : « Quand on vit avec la douleur, une douleur implacable et permanente qui vous saisit dès votre naissance comme c’est le cas pour Elijah, cela vous change. Cela s’est manifesté chez lui d’une manière extraordinaire. Je ne dirais pas qu’il est mauvais, et je ne dirais pas non plus qu’il est bon, parce que nous sommes tous finalement un peu des deux. ». En effet, l’un des dispositifs narratifs les plus subtils du film modifie progressivement notre perception de Price. Le personnage ne change pas, mais nous commençons à le voir sous un nouveau jour. M. Night Shyamalan explique : « L’idée d’avoir un personnage marginalisé comme héros principal est très satisfaisante pour le public. Même si certaines de ses actions sont ignobles, on a vraiment envie qu’il parvienne à ses fins. »

Madame Price
La première fois que l’on rencontre Mme Price dans Incassable, on découvre la mère d’un Elijah Price préadolescent. Sa maladie génétique, l’ostéogenèse imparfaite – la « maladie des os de verre », qui fait que ses os se brisent extrêmement facilement – force le jeune garçon à rester enfermé chez lui, terrifié par le monde qui l’entoure. Mais il adore les bandes dessinées et sa mère le force à quitter la maison en plaçant régulièrement une nouvelle BD sur le banc de l’aire de jeu située en face de leur maison. C’est grâce à ce stratagème qu’elle le fait revenir dans le monde réel. Dans GLASS, son fils est tellement sous sédatifs qu’il ne semble presque plus exister, mais elle est déterminée à ne pas l’abandonner, persuadée qu’il vit encore à l’intérieur, quelque part, et qu’il a juste besoin d’une bonne motivation pour revenir à la vie. Pour Charlayne Woodard, retrouver ce rôle a été un véritable bonheur : « C’est merveilleux pour moi, parce qu’il y a 18 ans, j’étais une femme différente. Je jouais une femme plus âgée que je ne l’étais à l’époque, et maintenant que je suis véritablement plus âgée, ma conscience de ce que c’est qu’être une femme a changé. C’est une nouvelle expérience, plus riche. Je suis arrivée sur ce film avec un peu plus de connaissances et un peu plus de courage. »

Joseph Dunn
Le fils de David Dunn, Joseph (Spencer Treat Clark), a maintenant 25 ans et dirige Dunn Security avec son père. Dans Incassable, Joseph, alors âgé de 9 ans, avait été le premier à croire que son père avait des superpouvoirs. Il croit toujours en lui et est devenu son partenaire dans la lutte contre le crime, l’aidant à localiser les criminels, surveillant ses activités à distance par caméra et communiquant avec lui au moyen d’un écouteur pendant ses missions. À bien des égards, Joseph est devenu son protecteur, évaluant le risque de chaque situation et se méfiant de la police, toujours à sa recherche. L’incarcération de ce dernier à Raven Hill mettra à l’épreuve la capacité de Joseph à continuer et il sera forcé de remettre en question sa croyance dans les pouvoirs de son père. Pour Spencer Treat Clark, l’occasion de reprendre un rôle qu’il a joué quand il était enfant était un cadeau vraiment extraordinaire. Il raconte : « Tout ça était assez incroyable. Quand SPLIT est sorti, j’étais parti camper avec des amis et mon téléphone était en mode avion. À mon retour, j’avais reçu une quinzaine de SMS de gens me demandant si je l’avais vu. Alors je suis allé le voir et à la fin, quand j’ai entendu la musique d’Incassable et que j’ai vu Bruce, j’ai été très étonné ! Je n’avais vraiment aucune attente et quand Night m’a appelé, j’étais presque sûr que ce serait juste un appel de courtoisie pour me dire qu’ils avaient engagé Chris Hemsworth ou quelqu’un d’autre pour jouer Joseph. Mais il a dit qu’il avait un rôle pour moi et deux mois plus tard, j’ai reçu le scénario. C’était dément ! ». L’acteur a également été très surpris de l’importance et du caractère décisif du rôle de Joseph dans Glass. Celui-ci était beaucoup plus essentiel et présent qu’il ne l’avait prévu. Il raconte : « J’ai dit oui avant même de lire le scénario et je n’ai donné aucune latitude à mes agents pour négocier. Night aurait pu me déguiser en clown et me coller dans un coin pendant tout le film que j’aurais quand même été partant. »

Synopsis :
Peu de temps après les événements relatés dans Split, David Dunn (Bruce Willis) - l’homme incassable - poursuit sa traque de La Bête, surnom donné à Kevin Crumb (James McAvoy) depuis qu’on le sait capable d’endosser 24 personnalités différentes. De son côté, le mystérieux homme souffrant du syndrome des os de verre Elijah Price (Samuel L. Jackson) suscite à nouveau l’intérêt des forces de l’ordre en affirmant détenir des informations capitales sur les deux hommes…

Glass
Réalisé et écrit par M. Night Shyamalan
Produit par M. Night Shyamalan, Jason Blum, Marc Bienstock, Andrew Panay
Avec James McAvoy, Bruce Willis, Samuel L. Jackson
Musique de West Dylan Thordson
Photographie : Mike Gioulakis
Montage de Luke Ciarrocchi
Production: Buena Vista Pictures, Blinding Edge Pictures, Blumhouse Productions
Distribution en salles : Universal Pictures Amérique du Nord), Walt Disney Studios Motion Pictures (Internationale)
Date de sortie : 18 Janvier 2019 (Etats-Unis), 16 janvier 2019 (France)

Photos : Copyright The Walt Disney Company France

(Source : dossier de presse)