Prix de vente conseillé DVD et BRD 19.99€ TTC
Synopsis :
1882, Saint-Pétersbourg. Sacha, jeune fille de l’aristocratie russe, a toujours été fascinée par la vie d’aventure de son grand-père, Oloukine. Explorateur renommé, concepteur d'un magnifique navire, le Davaï, il n’est jamais revenu de sa dernière expédition à la conquête du Pôle Nord. Sacha décide de partir vers le Grand Nord, sur la piste de son grand-père pour retrouver le fameux navire.
Bonus :
- Le commentaire audio de Rémi Chayé et de son équipe
- Le making of
Spécificités techniques DVDDVD-9 – Zone 2 – PAL –
Format film 2.35 (16/9 compatible 4/3)
Langue : français
Sous-titres : français pour sourds et malentendants
Audiodescription pour aveugles et malvoyants
Stéréo et 5.1
Durée film : 1h18
Spécificités techniques Blu-rayBD-25 – Zone B – PAL
Format film 2.35 (16/9 compatible 4/3)
Langue : français
Sous-titres : français pour sourds et malentendants
Audiodescription pour aveugles et malvoyants
DTS-HD Master audio stéréo et 5.1
Durée film : 1h20
Le réalisateur revient sur Les partis pris graphiques du film, la musique de celui-ci et sur les navires qui sont des personnages à part entière.
Les partis pris graphiques du film
« Je n’avais pas une écriture graphique très marquée, très définie. Ma façon de dessiner est assez réaliste mais pour l’animation il faut simplifier. Et cette recherche de simplification a pris du temps. Un jour, j’ai commencé à enlever le trait de contour de mes dessins pour ne garder que les aplats de couleur. Et j’ai bien vu, dans la réaction des gens à qui je les montrais, que c’était la bonne direction. » « Un tel choix complique pas mal de choses : une main ou un visage fait uniquement de taches de couleurs, ça nécessite de dessiner différemment. Les animateurs travaillaient comme d’habitude avec des traits. Mais les dessinateurs d’animation, ceux qui finalisent les dessins en leur donnant l’aspect final, celui qu’on voit à l’écran, devaient réinterpréter le dessin des animateurs en ne gardant que des aplats. On a créé des duos animateur/dessinateur d’animation qu’on a essayé de maintenir autant qu’on pouvait pour que les uns et les autres s’accordent, discutent et trouvent la meilleure façon de travailler. On a eu une équipe très talentueuse et très motivée. C’était euphorisant. » « Ce qui m’intéresse, c’est l’émotion. Je veux que les animateurs passent du temps sur les émotions des personnages. Je ne souhaite pas qu’ils passent du temps à tracer des détails ou des poulies. C’est pour ça que le style graphique est si simple. Pas de boutons, pas de lacets pas de plis aux vêtements. »
Côté Musique
« J’avais envie de travailler avec Jonathan Morali, le compositeur de Syd Matters, un groupe de pop français qui chante en anglais. Quand on a été assuré de travailler avec lui, on utilisait exclusivement les musiques de sa discographie pour l’animatique. Benjamin, le monteur, a posé cette chanson sur la fugue de Sacha et ça marchait très bien. En plus, les paroles ne sont pas trop loin de ce que ressent Sacha. Jonathan a bien voulu qu’on la garde dans le film en plus de la musique originale qu’il a composée. Depuis le début, l’idée était de prendre un contrepied musical, sans imiter l’ambiance russe ou la musique « film d’aventure ». La direction pop folk de la bande sonore est totalement assumée. »
Les navires, des personnages à part entière
« Au début, je me suis inspiré de l’Endurance, le navire de Shakleton grâce aux magnifiques photos de Franck Hurley, le photographe de l’expédition. Le problème c’est que c’est un « Trois-mâts barque » qui fonctionne avec 40 personnes, et ça faisait beaucoup trop de monde à animer. Or j’avais rencontré, à Valence, un animateur passionné de bateau, Sébastien Godard. Il alterne entre des périodes où il travaille pour des films d’animation et des périodes où il se forme au métier de charpentier de marine. Je lui ai demandé de concevoir un navire qui pourrait naviguer avec une douzaine de personnes. Partant d’un plan trouvé en Suède, sur le chantier du Briggen Tre Kronor, où il a travaillé, il a créé un « Brick-goélette » qui est devenu le Norge en l’adaptant à la problématique de la mise en scène et en lui ajoutant une propulsion à vapeur. Il y a mis toute son énergie, en vrai passionné qu’il est. »
(Source : Communiqué de presse)