sortie-videos - Babysitting 2 en DVD, Blu-ray et coffret 2 DVD le 7 avril 2016

Par Mulder, France, 01 avril 2016

Synopsis :
SONIA (Alice DAVID) souhaite présenter FRANCK (Philippe LACHEAU) à son père, JEAN-PIERRE (Christian CLAVIER) directeur d’un hôtel écologique au Brésil. Toute la bande s’y retrouve pour y passer des vacances de rêve. Un matin, les garçons partent en excursion dans la forêt amazonienne. JEAN-PIERRE leur confie sa mère acariâtre YOLANDE. Le lendemain, ils ont tous disparu… On a juste retrouvé la petite caméra avec laquelle ils étaient partis.
SONIA et son père vont regarder cette vidéo pour retrouver leur trace…

Q : Comment est née l’idée de BABYSITTING 2 ?

Philippe Lacheau : À la fin du tournage du premier, les producteurs étaient très contents des rushes. Avant même qu’on s’attelle au montage, ils nous ont demandé de réfléchir à une idée de suite au cas où le film marcherait. On est donc entrés en écriture du deuxième en parallèle de la post-production du premier.

Nicolas Benamou : On est tout de suite partis sur l’idée d’une sorte de « Man vs. Wild «
(« Seul face à la nature «), série d’émissions de téléréalité américaine au cours de laquelle les participants doivent survivre au sein d’un environnement sauvage, ndlr). On s’est aussi rappelé de certains films qui ont marqué notre enfance comme À LA POURSUITE DU DIAMANT VERT. On avait envie d’une comédie d’aventures.

Philippe Lacheau : Et puis on voulait retrouver l’esprit de cette bande de copains. Ça s’était super bien passé entre nous sur le tournage du premier et, apparemment, c’était aussi ce que les gens avaient aimé. Dans le premier, ils avaient l’impression de vivre une fête avec nous. Pour le 2, on s’est dit qu’on allait les emmener en vacances

Q : Comment les personnages ont-ils évolué ?

Nicolas Benamou. : Alex est toujours débile. Franck, toujours peureux, mais en couple avec Sonia. Sam, toujours aussi dragueur, à la lose, comme d’habitude. En revanche, on a mis en avant Estelle et Ernest, deux personnages qui avaient beaucoup plu. Estelle, interprétée par Charlotte Gabris, n’avait que deux répliques dans BABYSITTING mais beaucoup de gens nous en parlaient. On a compris que le public avait davantage envie de la voir. Comme le Chinois dans VERY BAD TRIP. Et puis on a créé de nouveaux personnages : Jean-Pierre, le père de Sonia, et Yolande, la grand-mère de Sonia et Ernest.

Q : Jean-Pierre est interprété par Christian Clavier. Après Gérard Jugnot, qui jouait le père du gamin dans le précédent, il y a une continuité.

Philippe Lacheau : Quand on est partis au Brésil pour préparer le film, on ne savait toujours pas qui jouerait le rôle du père. Christian Clavier nous paraissait inaccessible mais on a tenté le coup. On lui a envoyé le scénario et, moins d’une semaine plus tard, il nous a dit oui. Quand les producteurs nous ont annoncé la nouvelle, j’ai hurlé de joie. Je suis fan, c’est un grand monsieur du cinéma. Je savais qu’artistiquement, avec lui, le film prendrait une autre dimension.

Nicolas Benamou : Il avait aimé le premier et il a tout de suite été partant. Comme Gérard Jugnot, il fait partie de cette famille d’humoristes qui ont forgé nos goûts en matière de comédie, qui nous ont donné envie de faire du cinéma. Une fois qu’il a accepté, on était terrifiés. Il allait falloir le diriger. Ce fut un bonheur. Christian est l’un des acteurs les plus professionnels que j’ai pu rencontrer. Sa puissance comique bouffe la caméra. Grande leçon d’avoir travaillé avec quelqu’un comme lui.

Q : Comme dans le premier, le reste du casting balaye tout un pan de la scène comique actuelle.

Nicolas Benamou : Jérôme Commandeur, Valérie Karsenti, Joséphine Drai, Charlotte Gabris, ce sont les copains. C’est notre bande. Jérôme, il est dans quasiment tous mes films.

Q : Qui est l’actrice qui interprète Yolande, la grand-mère ?

Philippe Lacheau : Valériane de Villeneuve. Une comédienne extraordinaire. Elle vient du théâtre. On l’a découverte par casting.

Nicolas Benamou : On a eu un vrai coup de foudre. Elle a fait très peu de films.

Q : lle et Charlotte Gabris, qui joue Estelle, ont les répliques les plus trash.

Philippe Lacheau : Disons que ce sont les personnages les plus hauts en couleurs.

Nicolas Benamou : Les deux éléments poils à gratter. Estelle, on l’a définie dès le premier film comme une nana qui parle avec un langage pas possible, il fallait tenir cette promesse. Yolande, ça nous faisait marrer que ce soit une vieille acariâtre à la Tatie Danielle.

Q : Et puis il y a Elodie Fontan et Elisa Bachir Bey qu’on a du mal à oublier.

Nicolas Benamou: On voulait deux très belles filles. Elisa, c’est notre petite révélation. C’est son premier film.

Philippe Lacheau : Elodie, on l’a repérée dans « Qu’est-ce qu’on a fait au Bon Dieu ? » qui était sorti le même jour que On les a piochés, elle et Christian, dans le casting du « Bon Dieu « . Espérons qu’ils nous porteront chance.

Q : Tourner en found-footage, c’est devenu une seconde nature pour vous ?

Nicolas Benamou: Le found-footage, ça a l’air simple à faire parce qu’à l’image, c’est un joyeux bordel. Alors que tout est millimétré, comme une chorégraphie. C’est ce que j’adore : on bosse comme un chien pour qu’à la fin, les gens nous disent : « Ah, vous avez bien dû vous marrer, hein ! ". On a même eu droit à : « Vous avez dû tourner ça en une semaine" C’est le plus grand compliment qu’on puisse nous faire.

Philippe Lacheau : Dans le premier, il y avait 60% de found-footage et 40% de filmage traditionnel. Là, la part de found-footage est un peu moindre. On est à 50/50.

Q : En terme de cascades, par contre, c’est l’explosion. Spéléo, plongeons d’une falaise de onze mètres de haut, sauts en parachute…

Philippe Lacheau : La scène de karts du premier avait vraiment plu. On s’est demandé comment aller plus loin. Quand on est chez nous, avec les auteurs, et qu’on écrit " ils font du saut en parachute ", on se dit que c’est du cinéma, qu’on prendra des cascadeurs ou qu’on truquera à l’aide des effets spéciaux. Seulement, en préparant le film, on réalise qu’on est en found-footage, donc en plan-séquence. Si on prend un cascadeur, il faut filmer de loin et ça n’est pas très payant. Les effets spéciaux, les incrustations sur fond vert, si ça se voit, c’est nul. On en est donc arrivé à cette terrible fatalité : si on veut que ce soit bien, il faut sauter nous-mêmes. Je n’avais jamais prévu de sauter en parachute de ma vie. Je suis quelqu’un de très peureux - le personnage me ressemble assez à ce niveau-là.

Nicolas Benamou: Le but du jeu, comme dans le premier, c’était que tout soit fait en vrai. Moi, par réflexe, j’aime filmer des choses réelles. Et je me rends compte que c’est une mode, même dans les gros films américains. Il suffit de voir le dernier MISSION : IMPOSSIBLE ou ce qu’a fait George Miller avec MAD MAX : FURY ROAD. Ils font du live-action parce que c’est plus payant. Aujourd’hui, on est tous abreuvés de vidéos sur YouTube où des types font les trucs les plus fous avec des GoPro, comme rouler à toute blinde en VTT sur les bords d’un volcan. Il y a une culture du live-action. Alors si on arrive avec un film moins fort que des vidéos sur YouTube, on est morts.

Q : Les comédiens ont donc dû passer leurs brevets de parachutistes ?

Philippe Lacheau : Pour tourner la scène mi-mars, on a démarré la formation en octobre. On a commencé en France et on a fini l’entraînement au Brésil. Chaque week-end, après la semaine de tournage, on partait sauter en parachute à Sao Paulo. On est tous devenus accros. C’est quelque chose d’exceptionnel. J’espère que le film donnera envie aux gens de s’y mettre.

Nicolas Benamou: En terme de mise en scène, cette scène de l’avion, c’est un défi hallucinant. Un plan-séquence qui commence dans la forêt et qui finit dans les airs avec les acteurs qui grimpent dans l’appareil en cours de décollage, sautent en parachute… ! On a répété la scène au sol pendant des jours et des jours. Puis en deux prises, c’était bon. Même les cascadeurs et les pilotes n’avaient jamais tenté un truc pareil. Moi, c’est la première fois que je voyais écrit sur la feuille de service : « Décor : ciel » !

Philippe Lacheau : C’est un truc de ouf ! Tu joues la comédie dans un avion à 4 000 mètres d’altitude, la porte s’ouvre et tu dois te jeter dans le vide, ouvrir ta voile… tout en continuant à jouer la comédie. Ton cerveau ne sait plus où il en est. J’ai montré les images à des potes, ils cherchaient le trucage. Ils étaient persuadés que j’avais sauté avec un mec dans le dos qu’on avait effacé… Il y a aussi eu le saut dans le fleuve, du haut de la falaise. Au départ, on devait être attachés à des câbles. Mais comme on tournait en pleine jungle, ils ne pouvaient pas ramener les machines et installer les structures métalliques. Au final, on a sauté sans rien. C’était vraiment l’aventure dans l’aventure. On a souvent eu peur pour de vrai et je pense que ça se ressent dans le film.

Q : Jean-Pierre, le personnage interprété par Christian Clavier, tient un complexe de vacances biocompatible. Vous avez une dent contre le tourisme écolo ?

Nicolas Benamou: Non. On s’amuse juste du fait qu’au sein du mouvement environnemental, de plus en plus crucial, on trouve aussi des escrocs. L’écotourisme est devenu un vrai business. Le plus fou, c’est qu’en arrivant au Brésil, on a découvert des hôtels identiques à ceux du film qui vendent une fortune des nuits d’hôtel dans des bungalows sans aucun confort sous prétexte que c’est écologique.

Q : BABYSITTING se terminait par le baiser de Franck et Sonia. Là, c’est le mariage. Mine de rien, le couple se construit.

Philippe Lacheau : Oui, ils avancent. Même s’ils prennent des chemins très tordus. À chaque fois, ça part mal mais ça finit bien.

Q : Partants pour BABYSITTING 3 ?

Philippe Lacheau : Voyons déjà si le 2 plait. Il n’y a plus la surprise du concept mais on espère que le film va surprendre. Et si les gens sont demandeurs...

Nicolas Benamou : …on reviendra. On est avant tout une bande de potes qui s’amusent. C’est aussi pour ça, je pense, que le public a adhéré au premier. Il n’a pas senti un truc fabriqué. Parce qu’on bouffe ensemble, on part en vacances ensemble. Notre complicité, elle est réelle.

Caractéristiques techniques du DVD et du Blu-ray :
Image: 16/9 – 1.85:1 Widescreen
Audio DVD : Français Dolby Digital 5.1 et 2.0
Audio Blu-ray : Français DTS Master HD 5.1 et 2.0 et audiodescription
Sous-titres : Français (sourds et malentendants)

Bonus DVD et Blu-ray:
Scènes coupées, Module sur la tournée cinéma, Les vacances d’Ernest (galerie photos), Sauts en parachute : le making of, Commentaire audio de l’équipe du film

Durée du film : 1h33

Editeur : Universal Pictures Video

(Source: Communiqué de presse)