Serie - Blunt talk saison 1 inédite en VM dès le 3 janvier 20:40 sur OCS City

Par Mulder, France, 01 décembre 2015

Walter Blunt (Patrick Stewart) a 70 ans passés. Il aime son métier de journaliste, la cocaïne, les femmes, l’alcool et se faire fouetter avec une serviette mouillée. Walter Blunt est un chevalier des temps modernes, un ancien combattant de la guerre des Malouines qui pense pouvoir sauver le monde à travers Blunt Talk, le journal d’actualité qu’il anime sur la chaîne câblée américaine UBS. Walter Blunt est anglais, et il s’est donné pour mission de conquérir l’Amérique, à commencer par Los Angeles.

C’est l’immense Patrick Stewart, inoubliable en Capitaine Jean-Luc Picard dans Star Trek : la Nouvelle Génération et en Professeur Charles Xavier dans X-Men qui incarne cet homme « fou, débridé et séduisant » avec une classe éblouissante. Un sacré challenge puisque lui-même admet : « J’ai fait des choses devant la caméra que je n’aurais jamais fait seul dans une chambre fermée à clé et plongée dans le noir ! »

L’équipe de Walter Blunt est composée de personnalités décalées, névrotiques, inadaptées mais extrêmement touchantes dont on se demande régulièrement par quel miracle ils font tourner une émission. Il y a Rosalie Winter (Jacki Weaver), sa productrice ultra maternelle et ancienne amante qui lui propose des câlins consolatoires sur un matelas gonflable, Jim (Timm Sharp), l’armoire à pilules diverses et variées, engoncé dans sa veste en tweed, Celia (Dolly Wells) dont le béguin pour le journaliste est tout sauf discret ainsi que le binôme d’assistants Shelly (Mary Holland) et Martin (Karan Soni), en compétition permanente l’un contre l’autre sans pour autant briller par leur efficacité. Mais surtout, il y a Harry Chandler (Adrian Scarborough), véritable majordome et esclave auto-proclamé de Walter Blunt, qui ne vit qu’à travers son maître.

Ce petit monde bancal, énergique et plein de bonne volonté va tout mettre en oeuvre pour remonter les audiences en berne de Blunt Talk et ne pas sombrer dans la démence.

Walter Blunt (Patrick Stewart) a 70 ans passés. Il aime son métier de journaliste, la cocaïne, les femmes, l’alcool et se faire fouetter avec une serviette mouillée. Walter Blunt est un chevalier des temps modernes, un ancien combattant de la guerre des Malouines qui pense pouvoir sauver le monde à travers Blunt Talk, le journal d’actualité qu’il anime sur la chaîne câblée américaine UBS. Walter Blunt est anglais, et il s’est donné pour mission de conquérir l’Amérique, à commencer par Los Angeles

Blunt Talk est la seconde série créée et écrite par Jonathan Ames. Avec Bored to Death (déjà diffusée sur OCS), l’écrivain américain a inventé une comédie d’un nouveau genre : masculine, artistique, dopée aux substances illicites et irrévérencieuse. Il poursuit tout naturellement avec Blunt Talk qui reprend la recette, s’éloignant du milieu littéraire pour la télévision. Celui qui a pour habitude de se mettre en scène dans ses oeuvres, notamment avec des personnages portant son nom comme dans Bored to Death, a, cette fois, écrit sa série pour l’acteur Patrick Stewart. Les deux hommes se sont rencontrés régulièrement et le personnage s’est construit au fil de leurs discussions, prenant le nom du premier personnage shakespearien incarné par Stewart sur scène, Sir Walter Blunt dans Henry IV (première partie).

A la production, nous retrouvons un autre spécialiste de la comédie pleine de testostérone, Seth MacFarlane (Les Griffin, American Dad!, Ted, Albert à l’Ouest). Pour MacFarlane, il était grand temps d’exploiter la fibre comique de Patrick Stewart, qui a doublé des personnages de ses séries animées, et Blunt Talk prouve qu’il avait raison !

En grand cinéphile, Jonathan Ames a truffé sa série de clins d’oeil à ses films favoris ! Ainsi, quand Walter Blunt se tient devant l’immeuble recouvert d’un affichage géant à son effigie, c’est à Orson Wells dans Citizen Kane qu’il fait référence, tandis que le duel entre Walter Blunt et Harry Chandler convoque la Panthère Rose et son inénarrable inspecteur Jacques Clouseau. Blunt talk rend également hommage au duo comique Laurel & Hardy et à Chinatown de Roman Polanski, ainsi qu’à de nombreuses figures iconiques d’Hollywood qui ont marqué Ames. Blunt Talk se regarde alors comme un jeu de piste, au détour duquel nous croisons des guests délicieux dont Jason Schwartzman (également à l’affiche de Bored to Death) et le chanteur et musicien Moby.

Pour servir son histoire, Jonathan Ames a sélectionné des comédiens habitués des séries. Nous retrouvons donc Timm Sharp (troublant sosie de Jason Schwartzman…), vu dans Enlightened (déjà diffusée sur OCS) et Go On, le très British Adrian Scarborough (Up the Woman, Inspecteur Barnaby), l’incroyable Jacki Weaver (Gracepoint, The McCarthys), l’excellent Karan Soni (Other Space, Betas), Dolly Wells, héroïne de Doll & Em aux côtés de Emily Mortimer et Richard Lewis dans Curb Your Enthousiasm (déjà diffusée sur OCS).

Fiche technique :
Saison 1 en version multilingue (renouvelée pour une saison 2) 10 x 26 mn
Diffusion du 3 janvier au 31 janvier 2016
Créée par : Jonathan Ames
Avec : Patrick Stewart (Walter Blunt), Jacki Weaver (Rosalie Winter), Adrian Scarborough (Harry Chandler), Dolly Wells (Celia), Timm Sharp (Jim Stone), Richard Lewis (Dr. Weiss), Mary Holland (Shelly)…