Corporate - Égalité des Chances : l’Université Paris Dauphine - PSL s’allie à Meaux pour ouvrir le champ des possibles

Par Mulder, Meaux, Cité de la musique Simone Veil, 10 novembre 2025

Dans une époque où l’ascenseur social semble parfois grippé, certaines initiatives rappellent que la confiance dans la jeunesse et l’éducation peut encore changer la donne. C’est dans cet esprit que l’Université Paris Dauphine - PSL a officialisé, le lundi 10 novembre 2025, un partenariat inédit avec la Ville de Meaux et le Lycée Jean Vilar, dans le cadre de son ambitieux programme Égalité des Chances. Ce dispositif, déjà en place dans 41 établissements à travers la France, vise à accompagner les lycéens issus de milieux modestes vers la réussite dans l’enseignement supérieur. L’entrée du Lycée Jean Vilar dans cette aventure marque donc une étape symbolique et concrète : Meaux devient la 42ᵉ ville partenaire, et surtout la première municipalité à s’impliquer de manière aussi directe dans la co-construction du programme, avec la création d’un Passeport Culturel en collaboration avec la Communauté d’agglomération du Pays de Meaux.

La cérémonie de lancement, tenue à la Cité de la musique Simone Veil, a réuni de nombreuses personnalités institutionnelles, des enseignants, des familles, mais surtout les lycéens qui seront les premiers à bénéficier de cet accompagnement sur mesure. Bruno Bouchard, Président de l’Université Paris Dauphine - PSL, a ouvert la soirée en rappelant que ce partenariat n’était pas seulement un engagement académique, mais une véritable promesse républicaine. Son discours a insisté sur la conviction que la réussite ne dépend pas d’où l’on vient, mais de la qualité des opportunités qu’on nous offre pour avancer. À ses côtés, Jean-François Copé, ancien ministre, Maire de Meaux et Président de la Communauté d’Agglomération du Pays de Meaux, a souligné l’importance pour une collectivité locale de jouer un rôle actif dans la démocratisation de l’accès à l’enseignement supérieur. En évoquant son propre parcours, il a salué l’audace d’une université qui, plutôt que de se replier sur son prestige, choisit d’aller à la rencontre des jeunes là où ils se trouvent.

Le Vice-Président Bernard Lociciro, délégué à la Culture, à l’Enseignement culturel, au Patrimoine et à l’Enseignement secondaire et supérieur de la Communauté d’Agglomération du Pays de Meaux, a ensuite pris la parole pour présenter le Passeport Culturel, un complément original au programme Égalité des Chances. Ce dispositif permettra aux jeunes de bénéficier d’un accès privilégié aux institutions culturelles locales, aux spectacles, aux musées et aux activités artistiques du territoire. L’objectif est clair : offrir un cadre d’éveil et d’ouverture, car la culture reste un levier puissant d’émancipation personnelle. Dans ses mots, ce passeport se veut « une clé symbolique qui ouvre les portes de la connaissance, mais aussi de la curiosité et de la confiance ».

Le Proviseur Mohamed Nahar, quant à lui, a insisté sur l’enthousiasme des équipes pédagogiques du Lycée Jean Vilar, soulignant que cette collaboration va bien au-delà d’un simple soutien scolaire. Elle introduit une dimension humaine et collective, où les élèves se sentent valorisés, accompagnés, et encouragés à rêver plus grand. Plusieurs enseignants présents ont d’ailleurs témoigné de leur fierté de participer à un projet où l’ambition n’exclut jamais la bienveillance. Pour eux, voir leurs élèves participer à des ateliers à Dauphine, rencontrer des étudiants mentors ou assister à des conférences représente une chance inédite, presque un tremplin vers une nouvelle perception d’eux-mêmes.

Au-delà de l’annonce, cette cérémonie marque le début d’un engagement durable. En s’associant avec la Ville de Meaux et son agglomération, l’Université Paris Dauphine - PSL renforce son rôle de moteur social et culturel, fidèle à sa mission d’excellence inclusive. Le programme Égalité des Chances continue ainsi de s’étendre, confirmant que la réussite peut – et doit – être partagée. Pour les vingt lycéens de Meaux qui rejoignent cette aventure, le message est clair : leur avenir n’est pas écrit d’avance, mais ils disposent désormais des outils pour le construire.

Photos et video : Boris Colletier / Mulderville