Salon - PGW 2025 : PGW Symphonic – Quand les jeux vidéo deviennent un orchestre d'émotions

Par Mulder, Paris, Paris Expo Porte de Versailles, 29 octobre 2025

Le 29 octobre 2025, le Dôme de Paris ouvrira ses portes à un événement qui fusionne deux univers autrefois considérés comme incompatibles : la musique symphonique et les jeux vidéo. Le concert PGW Symphonic, interprété par le Sinfonia Pop Orchestra et le Cinephonia Choir, sera l'une de ces rares soirées où nostalgie, art et technologie se partagent la même scène. Prévu à 21h30 dans le cadre de la Paris Games Week 2025, ce concert invite le public à redécouvrir certaines des musiques les plus évocatrices de l'histoire du jeu vidéo, de la grandeur mélancolique de The Elder Scrolls V: Skyrim aux chœurs héroïques de Halo, en passant par la tension émouvante de Silent Hill 2 et les notes pleines d'adrénaline de Metal Gear Solid Δ: Snake Eater. Ce n'est pas seulement un concert, c'est une anthologie vivante des émotions qui ont marqué des générations de joueurs.

Lorsque la Paris Games Week s'est lancée pour la première fois dans la musique orchestrale en 2017, avec son premier spectacle PGW Symphonic au Grand Rex, c'était un pari risqué, mais qui s'est avéré payant. Cette soirée a prouvé que la musique des jeux vidéo pouvait remplir une salle de concert avec le même respect que les bandes originales de films. Huit ans plus tard, l'édition 2025 va encore plus loin : un programme élargi, l'acoustique majestueuse du Dôme de Paris et une programmation qui mêle légendes et nouveaux venus. La soirée sera dirigée par Jordan Gudefin, un nom bien connu des amateurs de musique classique depuis qu'il a atteint la finale du prestigieux Concours international de Besançon pour jeunes chefs d'orchestre en 2017. Depuis, sa carrière s'est épanouie grâce à des collaborations avec des orchestres tels que l'Orchestre national de Lyon et l'Orchestre philharmonique de Strasbourg. Son affinité pour la musique de film et ses interprétations dynamiques font de lui le candidat idéal pour cette ambitieuse aventure musicale.

Fondé en 2009, le Sinfonia Pop Orchestra est devenu un acteur incontournable du paysage musical français. Connu pour des projets tels que Disney en Concert, Dragon Ball in Concert et Danny Elfman's Music from the Films of Tim Burton, l'ensemble fait le pont entre la culture pop et l'excellence orchestrale. Sa mission a toujours été de rapprocher la musique symphonique du public, non pas par des compromis, mais par la passion. L'orchestre a prouvé à maintes reprises que la culture pop peut inspirer des œuvres sophistiquées, et ses productions passées dans des lieux tels que le Palais des Congrès, les Zéniths de France et La Défense Arena témoignent de son envergure et de son ambition. Pour PGW Symphonic, l'orchestre embrasse à la fois l'intimité brute des passages solo et la beauté écrasante de la résonance collective, créant une expérience sonore qui évoque chaque pulsation d'aventure, de peur et d'émerveillement que les joueurs ont vécue derrière leurs écrans.

Cette puissance orchestrale est complétée par le Chœur Cinephonia, dirigé par Clément Piraux, un ensemble de jeunes chanteurs professionnels spécialisés dans la musique pour l'écran. Réputé pour ses harmonies éthérées mais puissantes, il est devenu un incontournable des concerts de films et de jeux vidéo français, collaborant avec des orchestres tels que Colonne et Sinfonia Pop. Sa participation ajoute une texture humaine essentielle, des chants grégoriens mystiques de Halo aux chants de marins folkloriques d'Assassin's Creed IV : Black Flag. Les voix du chœur font office de ponts entre les mondes : numérique et réel, ancien et futuriste, solitaire et collectif.

La setlist se lit comme une lettre d'amour à l'âge d'or du jeu vidéo. De Hogwarts Legacy: The Legacy of Hogwarts à Uncharted 4: A Thief's End, chaque morceau a été sélectionné non seulement pour sa popularité, mais aussi pour sa profondeur émotionnelle. Le medley des thèmes de God of War promet une énergie brute et mythique ; Sid Meier's Civilization IV dévoilera sa grandeur à travers des envolées orchestrales qui reflètent l'ascension et la chute des empires ; et The Legend of Zelda devrait clôturer la soirée avec un final presque spirituel, une mélodie intemporelle qui transcende les générations. Au-delà de la nostalgie, le concert vise à célébrer la musique des jeux vidéo comme une forme d'art à part entière, capable de façonner nos émotions avec autant de puissance que n'importe quelle bande originale de film ou symphonie.

En coulisses, cet événement doit beaucoup à Julie Chalmette, présidente du SELL (Syndicat des Editeurs de Logiciels de Loisirs), dont la vision a contribué à réunir la musique et le jeu vidéo sous un même toit. Comme elle l'a expliqué un jour, Paris Games Week Symphonic reflète l'essence même du jeu vidéo : une expérience unique qui relie les gens sur le plan émotionnel et culturel. Les producteurs Damien Maric et Romain Dasnoy, déjà connus pour Dragon Ball Symphonic Adventure et d'autres productions qui ont défini le genre avec Overlook Events, sont une fois de plus aux commandes. Pour eux, cet événement n'est pas seulement un concert, c'est un acte commun de commémoration et de redécouverte. Comme ils le disent souvent, offrir un tel spectacle, c'est « comme ouvrir une porte secrète et bien cachée vers notre enfance ».

Le concert symphonique PGW reflète également un mouvement culturel plus large : la reconnaissance croissante de la musique de jeux vidéo comme une forme d'art à part entière. Des compositeurs tels que Nobuo Uematsu, Jeremy Soule et Bear McCreary ont depuis longtemps estompé les frontières entre la composition classique et interactive, créant des morceaux qui donnent vie aux pixels et aux polygones. Ce concert, qui va de Mafia: The Old Country à Horizon Forbidden West, confirme que la musique de jeu vidéo peut être aussi universelle et chargée d'émotion que Beethoven ou Morricone, car les deux expriment les mêmes vérités humaines : la tension, le triomphe et la transformation.

D'une certaine manière, PGW Symphonic 2025 n'est pas seulement un spectacle, c'est aussi une prise de conscience du chemin parcouru par la culture du jeu vidéo. Les mêmes joueurs qui fredonnaient autrefois ces mélodies dans leurs chambres mal éclairées remplissent aujourd'hui les salles de concert pour les revivre sous forme symphonique. Le Sinfonia Pop Orchestra et le Cinephonia Choir se trouvent à la croisée des chemins entre mémoire et modernité, donnant corps et résonance au monde invisible des bandes originales qui ont accompagné d'innombrables aventures. Et alors que les dernières notes de The Legend of Zelda s'évanouissent dans l'espace voûté du Dôme de Paris, une vérité subsiste : la musique des jeux vidéo, autrefois considérée comme un simple fond sonore, occupe désormais la place centrale qui lui revient depuis toujours.

Liste des titres :
001 - Hogwarts legacy
002 - Hogwarts legacy
003 - Assassin’s creed iv black flag
004 - The elder scrolls v skyrim
005 - Metal Gear Solid Δ Snake Eater
006 - Mafia The Old Country
007 - Silent Hill 2
008 - God of War
009 - God of War
010 - Kingdom Come Deliverance II
011 - Sid Meier's Civilization IV
012 - World of Warcraft
013 - Uncharted 4 : A Thief's End
014 - Halo
015 - Horizon Forbidden West
016 - The Legend of Zelda

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Photos et vidéo : Boris Colletier / Mulderville

(Source : communiqué de presse)