Convention - SDCC 2025 : À l'intérieur du pavillon Lucasfilm – Un voyage Star Wars à travers le temps et l'imagination

Par Mulder, San Diego, Convention Center, 23 juillet 2025

En entrant dans le pavillon Lucasfilm du San Diego Convention Center pendant le Comic-Con 2025, on avait l'impression de franchir un couloir hyperspatial pour plonger directement au cœur de l'univers Star Wars. Située au stand 2913, l'installation de cette année n'était pas une simple exposition, mais une célébration vivante et palpitante de l'héritage cinématographique, animé et culturel de la saga. La première chose qui attirait l'œil était l'hommage à 20 ans de Lucasfilm Animation, un couloir bordé d'œuvres d'art qui invitait les fans à retracer le parcours depuis les premiers storyboards de Star Wars: The Clone Wars jusqu'aux images complexes et colorées de Star Wars: Resistance. C'était un voyage à la fois vers le passé et vers l'avenir, rendant hommage au passé tout en laissant entrevoir l'avenir, chaque objet rappelant la vision originale de George Lucas et la capacité de Lucasfilm à évoluer avec son temps.

Parmi tous les accessoires brillants, les maquettes polies et les costumes parfaitement éclairés, c'est un humble croquis au crayon qui est devenu la pièce maîtresse du stand. Une œuvre provenant directement du bureau de Dave Filoni, représentant un clone trooper aux traits grossiers annoté des noms désormais familiers de Hunter, Wrecker, Tech et Crosshair, a attiré autant de caméras et de cris d'admiration que les maquettes de vaisseaux spatiaux grandeur nature. Les fans s'attardaient ici non pas parce que c'était tape-à-l'œil, mais parce que c'était personnel ; c'était le genre de magie des coulisses qui dépouille le vernis des superproductions et révèle la touche humaine au cœur de l'univers Star Wars. Dans un espace rempli de statues monumentales et de sabres laser lumineux, le croquis de Filoni rappelait aux visiteurs que chaque épopée commence par une simple ligne sur le papier.

L'exposition centrale était flanquée d'une collection époustouflante de maquettes, de modèles en argile et de vaisseaux à l'échelle, chacun étant une pierre angulaire miniature de l'univers visuel de Star Wars. Des figures solennelles du Conseil Jedi de The Clone Wars à l'équipage rebelle du Ghost de Star Wars: Rebels, chaque pièce était présentée comme un trésor de musée. L'imposante station Colossus de Resistance, reproduite sous forme de maquette minutieuse, rappelait aux spectateurs comment les équipes de conception de Lucasfilm parviennent à équilibrer imagination et précision technique. Ces expositions n'étaient pas seulement destinées à être admirées : elles racontaient l'histoire d'un savoir-faire collaboratif, où designers, modélistes et animateurs fusionnent leur vision et leur technique pour créer quelque chose qui semble à la fois fantastique et tangible.

Si la nostalgie était le fil conducteur, le stand offrait également un aperçu alléchant de ce qui nous attend. La première image officielle de Maul – Shadow Lord a déclenché une vague de spéculations, les fans disséquant chaque ombre, chaque angle et chaque expression à la recherche d'indices. À côté, un portrait saisissant d'Eman Esfandi dans le rôle d'Ezra Bridger dans la saison 2 d'Ahsoka a été dévoilé, faisant le pont entre l'animation et le monde réel d'une manière presque poétique, compte tenu de l'accent mis par le stand sur l'histoire de Lucasfilm Animation. Ces révélations n'étaient pas seulement des coups marketing, mais aussi des promesses, annonçant la prochaine vague d'histoires qui élargiront la galaxie Star Wars de manière inattendue.

Au-delà des accessoires et des avant-premières, le pavillon Lucasfilm ressemblait à une lettre d'amour à la créativité et à la prise de risques qui caractérisent l'entreprise depuis sa fondation par George Lucas en 1971. Le stand était autant consacré à l'art de créer Star Wars qu'à la célébration du produit fini, mettant en avant les croquis conceptuels, les modèles d'essai et les coulisses qui alimentent la longévité de la franchise. On oublie facilement que Star Wars, aujourd'hui un empire multimédia de 70 milliards de dollars, est né d'une vision personnelle. Ici, entourés des preuves de l'évolution de cette vision, les participants ont pu se rappeler que Lucasfilm reste avant tout une entreprise passionnée par la narration et l'art qui repousse les limites.

Dans un salon rempli de super-héros spectaculaires, de géants du jeu vidéo et de plateformes de streaming, le pavillon Lucasfilm s'est démarqué en offrant quelque chose de plus profond : un aperçu complet d'un univers construit pièce par pièce pendant près de cinq décennies. Les visiteurs n'ont pas seulement vu Star Wars, ils l'ont ressenti. Ils ont pu découvrir le lien entre les premières esquisses et les plus grandes premières, entre les modestes débuts du nom d'un soldat clone et les superproductions cinématographiques qui rapportent des milliards de dollars. C'est pourquoi, pour d'innombrables fans, ce stand n'était pas simplement une étape parmi d'autres au SDCC, mais l'endroit où la galaxie lointaine, très lointaine, semblait la plus proche.

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Photos and video : Boris Colletier / Mulderville