Convention - SDCC 2025 : L'Académie Starfleet de Star Trek lance ses cadets dans l'avenir de la galaxie avec espoir, cœur et enjeu

Par Mulder, San Diego, Convention Center, Hall H, 26 juillet 2025

Le 26 juillet 2025, l'énergie qui régnait dans le Hall H était celle que seul un panel Star Trek peut générer : un mélange de nostalgie, de curiosité et d'enthousiasme sans complexe des Trekkie. Cette année, les projecteurs étaient braqués sur Star Trek : Starfleet Academy, la douzième série de la franchise, dont la première présentation publique était digne d'un film. Animée par Robert Picardo, qui a rejoint les acteurs sur scène, la table ronde a réuni les co-showrunners Alex Kurtzman et Noga Landau, l'actrice principale de la série Holly Hunter et la troupe de cadets au visage frais : Sandro Rosta, Karim Diané, Kerrice Brooks, George Hawkins et Bella Shepard. Ce moment marquait le lancement officiel d'une série longtemps en gestation, désormais pleinement réalisée dans le décor du 32e siècle, après les événements de Star Trek: Discovery, dans une galaxie marquée par le Burn et prête à être reconstruite par une nouvelle génération.

La bande-annonce a été accueillie par des acclamations et des murmures curieux, révélant un campus de San Francisco reconstruit après 120 ans et l'impressionnant USS Athena, qui n'est pas seulement un vaisseau spatial, mais une partie intégrante de l'Académie elle-même. Comme l'explique Alex Kurtzman, l'Athena s'apparente à un hôpital universitaire : les cadets étudient dans les salles de classe un jour, puis partent en mission le lendemain, où ils rencontrent de nouvelles espèces, négocient des accords diplomatiques délicats et commettent le genre d'erreurs que seuls ceux qui cherchent encore leur place dans Starfleet peuvent se permettre. Le capitaine et chancelier Nahla Ake, incarné par Holly Hunter, une dirigeante à moitié lanthanite, incarne cette dualité : elle commande avec précision tout en guidant avec empathie. Ses propres mots dans la bande-annonce, accueillant « les meilleurs et les plus brillants de toute la galaxie », donnent le ton d'une série qui traite autant du mentorat que de l'exploration.

Les cadets eux-mêmes promettent un mélange dynamique de personnalités et d'horizons. Caleb Mir, interprété par Sandro Rosta, est un orphelin humain au passé troublé qui s'est lancé dans une quête personnelle pour retrouver sa mère, ce qui donne à son parcours à l'Académie une dimension profondément personnelle. Karim Diané incarne Jay-Den Kraag, un cadet klingon qui souhaite briser les stéréotypes en devenant officier médical, encouragé par les conseils des icônes de Star Trek Michael Dorn et Doug Jones. Sam, incarnée par Kerrice Brooks, est un être photonique âgé de quelques semaines seulement lors de son inscription, dont la présence suscite des échanges fascinants avec le Docteur, incarné par Robert Picardo, qui fait son retour. Darem Reymi, interprété par George Hawkins, apporte privilège et pression, déterminé à dominer grâce à son statut et à ses compétences, tandis que Genesis Lythe, incarnée par Bella Shepard, fille d'un amiral, cherche à se forger sa propre identité loin de l'ombre de sa famille. La bande-annonce dévoile même Tarima Sadal, incarnée par Zoë Steiner, la fille du président de Betazed, ajoutant une touche d'intrigue politique à la liste des cadets.

Pour le personnel enseignant, Alex Kurtzman et Noga Landau ont clairement indiqué qu'ils souhaitaient créer des personnages aussi captivants que les cadets eux-mêmes. L'analogie avec « Poudlard dans l'espace » a bien été accueillie par le public, et les plaisanteries échangées lors du panel ont clairement montré que ces rôles ne seront pas de simples figurants. Aux côtés de Holly Hunter, les fans retrouveront Tig Notaro dans le rôle de Jett Reno, Mary Wiseman dans celui de Sylvia Tilly, Oded Fehr dans celui de l'amiral Charles Vance et Robert Picardo dans celui du Docteur, ainsi que Gina Yashere dans le rôle de la redoutable commandante Lura Thok, une hybride klingon/Jem'Hadar qui occupe les fonctions de premier officier et de maître des cadets. Et puis il y a Paul Giamatti, le méchant de la saison, Nus Braka, un demi-Klingon, demi-Tellarite qui entretient une relation obscure avec l'un des cadets. Kurtzman a révélé que Paul Giamatti avait le choix entre plusieurs rôles, mais qu'il avait spécifiquement choisi celui de cet antagoniste, ce qui témoigne de son goût pour les rôles complexes.

Au-delà du battage médiatique, la vision créative établit un parallèle avec les défis auxquels est confrontée la jeune génération d'aujourd'hui. Noga Landau a présenté la galaxie post-Burn comme un miroir de notre monde fracturé, où la reconstruction nécessite de la résilience, de l'empathie et un engagement envers l'unité, les idéaux mêmes que Gene Roddenberry avait imaginés pour Starfleet. Alex Kurtzman a souligné que ces cadets ne se contentent pas de s'entraîner pour le service ; ils héritent d'une galaxie en crise et ont pour mission de restaurer la raison d'être de la Fédération. Cette résonance générationnelle, associée à la liberté offerte par la chronologie du 32e siècle, offre un terrain fertile pour des histoires qui mêlent optimisme et réalisme, explorant tout, des premiers amours et des rivalités à la diplomatie extraterrestre et aux dilemmes moraux.

Les anecdotes recueillies sur le plateau ont renforcé le mélange d'échelle et d'intimité qui est au cœur de la série. Kerrice Brooks a avoué avoir eu les larmes aux yeux en voyant la bande-annonce pour la première fois. Sandro Rosta s'est souvenu avoir été repéré dans une école d'art dramatique seulement deux semaines avant le début du tournage, une histoire qui fait écho au parcours inattendu de son personnage, qui rejoint Starfleet. Et Holly Hunter a parlé avec chaleur de l'équilibre entre l'instinct analytique d'un capitaine et les conseils bienveillants d'une chancelière, un double rôle qui lui permet de tisser des liens personnels distincts avec chaque cadet. Ces aperçus des coulisses laissent entrevoir un casting déjà profondément investi dans ses personnages, prêt à apporter sincérité et humour à une franchise connue pour ces deux qualités.

Avec une première saison de dix épisodes qui sera diffusée début 2026 dans le cadre des célébrations du 60e anniversaire de Star Trek, Starfleet Academy entre dans le canon avec un concept unique, qui promet le frisson de l'exploration sans perdre de vue les histoires humaines (et non humaines) qui font la longévité de Star Trek. Qu'il s'agisse de la grandeur de l'Athena glissant dans la baie de San Francisco, de la tension entre les cadets rivaux ou du mentorat d'une équipe d'instructeurs qui volent la vedette, la série est prête à séduire les fans de longue date comme les nouveaux venus. Alors que la foule quittait le Hall H, le sentiment était clair : entre les mains d'Alex Kurtzman, Noga Landau et d'un casting alliant le sérieux des vétérans à l'énergie nouvelle, Star Trek : Starfleet Academy pourrait devenir un chapitre déterminant dans la prochaine frontière de la franchise.

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Synopsis :
À l'Académie de Starfleet, rien ne leur sera épargné. Sous l'œil vigilant de leurs instructeurs, de jeunes cadets s'entraînent pour devenir des leaders. Mais entre alliances fragiles, tensions croissantes et une menace qui rôde dans l'ombre, leur plus grande épreuve ne se déroulera peut-être pas dans les salles de classe.

Star Trek : Starfleet Academy
Créé par Gaia Violo
Basé sur Star Trek de Gene Roddenberry
Showrunners : Alex Kurtzman, Noga Landau
Avec Holly Hunter, Sandro Rosta, Karim Diané, Kerrice Brooks, George Hawkins, Bella Shepard, Zoë Steiner, Robert Picardo, Tig Notaro, Oded Fehr
Compositeur : Jeff Russo
Producteurs exécutifs : Alex Kurtzman, Noga Landau, Gaia Violo, Aaron Baiers, Olatunde Osunsanmi, Jenny Lumet, Rod Roddenberry, Trevor Roth, Frank Siracusa, John Weber
Sociétés de production : Secret Hideout, Roddenberry Entertainment, CBS Studios
Réseau : Paramount+

Photos et vidéo : Boris Colletier / Mulderville