Concert - Lollapalooza Paris 2025 : la programmation du vendredi s'envole avec des performances audacieuses et des moments inoubliables

Par Mulder, Paris, Hippodrome ParisLongchamp, 18 juillet 2025

Sous un ciel parisien éclatant et une mer de couronnes de fleurs, de bottes et d'effervescence, Lollapalooza Paris 2025 a donné le coup d'envoi de sa première journée complète de musique le vendredi 18 juillet, avec une programmation soigneusement sélectionnée qui a célébré les étoiles montantes et les icônes confirmées. Cette édition du festival est déjà saluée comme l'une des meilleures de ces dernières années, et la première journée en a apporté la preuve. De l'après-midi jusqu'au crescendo de l'heure dorée, chaque artiste a apporté sa personnalité, sa puissance et sa présence sur scène. Avec des appareils photo à la main et une foule en effervescence, le « Photo Day 1 » a tout capturé, du rythme des performances à l'âme derrière chaque parole. Dans l'ordre parfait de leur apparition, revivons cette journée qui nous a rappelé pourquoi la musique live est toujours aussi électrisante en 2025.

Inji a ouvert le bal de l'après-midi avec une explosion d'énergie rayonnante. La Garden Stage était bondée de curieux arrivés tôt, dont beaucoup venaient de découvrir le mélange contagieux d'électro-pop et de funk de l'artiste. En quelques secondes, Inji a fait bouger tout le public. Son charisme était indéniable : excentrique mais posée, élégante mais accessible. Des chansons comme « Gaslight » et « Madonna » n'étaient pas simplement interprétées, elles étaient vécues dans toute leur splendeur, chaque battement résonnant dans ses mouvements précis et son sourire contagieux. Ce qui a rendu le concert d'Inji si mémorable, ce n'était pas seulement l'ambiance dansante, mais aussi la joie pure de la découverte. Son set avait tout le raffinement d'une artiste chevronnée, mais c'est la fraîcheur de son style et son amour évident pour la scène qui ont fait d'elle l'une des révélations de la journée.

Peu après, la scène Alternative a accueilli Alex Warren, dont la transformation de star YouTube en chanteur-compositeur sérieux continue d'impressionner. Sous les rayons dorés de l'après-midi, Warren est monté sur scène avec une confiance sincère, ouvrant le concert avec « Yard Sale » et captivant rapidement le public. Sa voix brute et honnête porte une charge émotionnelle qui transcende le bruit du festival. Qu'il interprète des refrains entraînants ou des couplets profondément réfléchis, il met tout son cœur dans ses chansons. L'un des moments forts a été « Chasing Shadows », où l'énergie a changé et où tout le public a semblé s'arrêter et respirer à l'unisson. Warren n'est plus seulement une personnalité des réseaux sociaux, c'est un artiste à prendre au sérieux. Sa sincérité a touché aussi bien les jeunes fans que les auditeurs plus âgés, prouvant que l'authenticité trouve toujours son public.

Lorsque Lola Young a commencé son set, l'énergie s'était installée dans un rythme plus soul. Idéalement programmée en fin d'après-midi, la performance de Young a permis au public de se ressourcer émotionnellement. Armée uniquement de sa voix et d'un groupe discret, elle a livré l'une des performances les plus émouvantes de la journée. Des chansons comme « Don't Hate Me » et « So Sorry » ont jailli de la scène avec une authenticité qui a fait taire le public, un exploit rare dans un festival aussi animé. La voix de Young est rauque, maîtrisée et pleine d'âme, rappelant la profondeur narrative des auteurs-compositeurs-interprètes classiques, mais avec une touche moderne. Il y avait quelque chose de profondément personnel dans sa performance, et même de loin, on avait l'impression qu'elle chantait directement à chaque personne dans le public. Il s'agissait moins d'un spectacle que d'une véritable substance, et l'émotion qu'elle a apportée au festival a continué de résonner longtemps après la dernière note.

Benson Boone a pris le contrôle de la scène principale, et tout dans sa performance criait la percée. Dès qu'il a entamé « Ghost Town », la foule de fans a répondu par des cris et en levant leurs téléphones. Mais Boone ne s'est pas appuyé sur des artifices de production ou des effets visuels tape-à-l'œil : sa voix et sa présence suffisaient amplement. Sa puissance vocale était à couper le souffle, s'élevant sans effort vers les notes aiguës et plongeant dans des graves envoûtants. « Beautiful Things » a été un moment fort de la soirée, le public chantant chaque mot dans une catharsis collective. Boone maîtrise l'art de créer une tension émotionnelle dans ses chansons, et son contrôle de cette énergie sur scène est exceptionnel. Il est apparu à la fois humble et imposant, un équilibre que peu d'artistes parviennent à atteindre. En le regardant sur scène, il était clair que nous assistions à la naissance d'une nouvelle génération d'artistes capables de remplir des stades.

Puis, alors que le soleil disparaissait complètement à l'horizon et que les lumières de la scène principale s'allumaient, Olivia Rodrigo est montée sur scène sous des acclamations assourdissantes. Dès les premières notes de « bad idea right? », Rodrigo a captivé tout le public. Son évolution depuis ses débuts est tout simplement extraordinaire. Accompagnée de son groupe composé uniquement de musiciennes et arborant un look éblouissant mêlant pop-punk et élégance française, Rodrigo a dominé la scène comme une icône chevronnée. La setlist était une véritable leçon de variété émotionnelle : de la rupture déchirante de « drivers license » à l'angoisse explosive de « vampire », elle a emmené le public dans un voyage à travers les hauts et les bas de la jeunesse moderne. Sa présence sur scène était magnétique, à la fois féroce et fragile, et sa connexion avec le public était palpable. Rodrigo a même charmé ses fans parisiens avec de doux « merci » entre les chansons, créant un pont qui transcendait les langues.

 Elle ne s'est pas contentée de chanter, elle s'est mise à nu, et le public l'a adorée pour cela. Tout au long de la journée, les fosses réservées aux photographes ont bruissé d'excitation, capturant tout, de l'intensité alimentée par la sueur aux moments tranquilles en coulisses. Le « Photo Day 1 » n'était pas seulement l'occasion d'immortaliser ces performances, c'était une célébration de l'identité artistique sous forme visuelle.

 Des poses dynamiques d'Inji aux expressions introspectives d'Alex Warren, en passant par la confiance absolue qui se lisait sur le visage d'Olivia Rodrigo lorsqu'elle s'adressait à des dizaines de milliers de personnes, chaque image racontait une histoire plus profonde que les mots seuls ne pourraient jamais le faire. La diversité des ambiances et des éclairages, de la lumière éblouissante de l'après-midi aux projecteurs nocturnes, a créé un arc visuel qui reflétait le parcours émotionnel de la journée.

Au final, le premier jour du Lollapalooza Paris 2025 n'était pas seulement un festival de musique, mais une mosaïque de voix, d'émotions et de moments qui ont rappelé à tous pourquoi cet événement continue d'attirer des fans du monde entier. Chaque artiste a apporté sa perspective unique et, ensemble, ils ont construit quelque chose de plus grand que la somme de leurs parties. Que vous soyez venu pour voir votre artiste préféré ou pour découvrir de nouveaux talents, il y avait de la magie dans l'air. Et si cette première journée est une indication, Lolla Paris 2025 sera un événement mémorable.

Vous pouvez consulter notre sélection de photos sur notre page Flickr

Photos : @fannyrlphotography