Premiere - Thunderbolts* : Florence Pugh et le casting illuminent Los Angeles lors d'une première électrisante

Par Mulder, Los Angeles, Hollywood, Dolby Theatre, 28 avril 0002 au 28 avril 2025

Le 28 avril 2025, Hollywood Boulevard est devenu le centre d'attention des fans de Marvel du monde entier lorsque le Dolby Theatre a déroulé son tapis noir orné de motifs jaunes en forme d'éclair pour la très attendue première américaine de Thunderbolts. Il ne s'agissait pas simplement d'une nouvelle sortie de blockbuster, mais d'une célébration culturelle empreinte d'électricité, d'émotion et d'une touche résolument plus personnelle. Six jours plus tôt, la première mondiale à Londres, à l'Empire Leicester Square, avait déjà donné le ton avec faste, mais l'événement de Los Angeles l'a propulsé à un autre niveau. Cette soirée a non seulement servi à présenter le 36e film de l'univers cinématographique Marvel, mais elle a également marqué la conclusion épique de la phase cinq, un chapitre qui a débuté en 2023 avec Ant-Man and the Wasp: Quantumania. À bien des égards, Thunderbolts représente à la fois une coda narrative et une évolution stylistique, s'éloignant d'un héroïsme aseptisé pour se diriger vers quelque chose de plus chaotique, plus sombre et bien plus humain.

Le réalisateur Jake Schreier, connu pour son travail nuancé et émotionnellement intelligent sur des séries telles que Beef et Brand New Cherry Flavor, apporte à la formule Marvel une touche indépendante et une approche centrée sur les personnages. Ce changement est perceptible dans chaque image de Thunderbolts, de ses performances complexes à son ton moralement ambigu. Le scénario, écrit par Eric Pearson, scénariste de Black Widow, et Joanna Calo, co-créatrice de The Bear, remplace les plaisanteries par des confrontations et les gags par le chagrin. Le directeur de la photographie Andrew Droz Palermo, célèbre pour son travail fantomatique sur A Ghost Story, enveloppe le film d'ombres sombres et de contrastes saisissants, soulignant visuellement le fardeau émotionnel que porte chaque personnage. À cela s'ajoute la bande originale envoûtante et avant-gardiste de Son Lux, fusion d'expérimentations électroniques et d'inquiétude orchestrale qui donne le ton des turbulences psychologiques à venir. Ensemble, ces éléments donnent naissance à un film Marvel qui ne se contente pas de divertir, mais ose aller en profondeur.

Les soirées sur le tapis rouge ont toujours leur lot de drames, et celle-ci n'a pas fait exception. Florence Pugh, indéniablement le cœur du film à l'écran comme dans la vie, a volé la vedette à tous les photographes. Elle est arrivée vêtue d'une robe couture Elie Saab vert menthe, sculptée de volants plissés et d'une structure subtile ressemblant à une armure, qui semblait tout droit sortie d'un conte de fées ou d'un combat Marvel. Le symbolisme n'était pas perdu : Yelena Belova, l'assassin formée par Black Widow incarnée par Florence Pugh, est à la fois protectrice et survivante. Plus tard, lors de l'afterparty, elle a de nouveau fait sensation dans un trench-coat nude transparent sur une lingerie délicatement brodée, un look audacieux qui a immédiatement fait le buzz sur les réseaux sociaux et a été salué par Vogue, WWD et Vanity Fair. S'il y a une chose que Pugh a prouvé, c'est qu'elle sait capter l'attention sur n'importe quelle scène, qu'il s'agisse d'un champ de bataille, d'un podium ou d'une première de film.

Le casting qui l'accompagnait était tout aussi impressionnant. David Harbour, vêtu d'un costume trois pièces et arborant son sourire caractéristique, incarnait le chaos jovial, à l'image de son personnage Red Guardian, la réponse russe à Captain America, qui revient dans ce film avec encore plus de bravade et une sagesse réticente. Wyatt Russell, dont l'interprétation de l'agent américain déchu John Walker continue d'intriguer les fans, a partagé une camaraderie décontractée avec ses partenaires, en particulier Sebastian Stan. Stan, toujours très apprécié du public, semblait discret mais confiant, à l'image de Bucky Barnes dans le film, un leader fatigué propulsé à un poste de responsabilité qu'il ne voulait ni ne recherchait. Étaient également présentes Hannah John-Kamen, radieuse dans une robe noire décolletée, et Olga Kurylenko, vêtue de couleurs pastel, dont l'interprétation de Taskmaster est enfin approfondie, donnant au personnage une profondeur, une douleur et une autonomie qui vont bien au-delà de l'imitation silencieuse de sa première apparition dans Black Widow.

Un moment particulièrement émouvant de la soirée est venu de l'extérieur du casting officiel. Pedro Pascal, qui fera bientôt ses débuts dans l'univers cinématographique Marvel dans The Fantastic Four: First Steps, est apparu sur le tapis rouge dans un t-shirt portant l'inscription « Protect the Dolls », conçu par Conner Ives. Ce t-shirt était un hommage affectueux à sa sœur, l'actrice et militante transgenre Lux Pascal, et un geste subtil mais puissant en faveur de la communauté transgenre. Sa présence a rappelé que les tapis rouges Marvel ne sont plus seulement un spectacle, mais sont devenus des plateformes de défense, d'identité et d'expression profondément personnelle. Au fil de la soirée, les fans massés derrière les barrières n'acclamaient pas seulement des héros fictifs, ils célébraient aussi des héros réels.

Mais sous les paillettes de la première se cache une histoire bien plus sombre que ce que Marvel a tenté de faire ces derniers temps. Thunderbolts met en scène une équipe d'agents secrets rassemblée par la rusée Valentina Allegra de Fontaine (Julia Louis-Dreyfus, qui parvient à incarner avec brio un esprit caustique et une détermination glaciale). Le groupe, composé de Yelena, Bucky, Red Guardian, Ghost, Taskmaster, John Walker et la nouvelle venue Mel (jouée avec une profondeur surprenante par Geraldine Viswanathan), est tout sauf soudé. 

Chaque membre cache des traumatismes passés, des vendettas non résolues ou des loyautés fracturées. Ce n'est pas les Avengers. C'est une bombe à retardement faite d'egos conflictuels, de compromis moraux et d'instinct de survie à l'état brut. Ce qui commence comme une mission devient rapidement une séance de thérapie enveloppée dans une trahison, tandis que la frontière entre allié et ennemi devient dangereusement mince. Les critiques qui ont assisté aux premières projections à Londres et à Hollywood ont déjà salué ce film comme un mélange entre Les Douze Salopards de Marvel et Démineurs, un thriller choral chargé d'émotion qui remplace les résolutions claires par des questions complexes.

Le tapis noir était flanqué d'affiches géantes représentant la troupe sombre, les visages crispés, renfrognés et plongés dans l'ombre. Le message visuel était clair : ce ne sont pas vos héros lisses et polis. Ce message a résonné une fois de plus à l'intérieur du Dolby Theatre, où les acteurs se sont rassemblés sur scène avant la projection devant une salle comble et en délire. Lorsque les lumières se sont tamisées et que le son surround Dolby Atmos a retenti, le public est tombé dans un silence stupéfait, n'éclatant en applaudissements qu'aux moments clés des personnages et lors du final brutal du film. L'énergie qui régnait dans la salle n'était pas celle de la joie pop-corn, mais celle d'une catharsis collective, le sentiment que le MCU avait franchi un seuil émotionnel.

Alors que Marvel Studios se prépare pour la sortie générale de Thunderbolts aux États-Unis le 2 mai 2025, il est clair que ce film n'est pas simplement la fin d'une phase, mais une déclaration d'intention. Le MCU évolue. Les personnages ne sont plus des demi-dieux immunisés contre les conséquences. Ils sont brisés, meurtris, moralement ambigus et profondément humains. Ce faisant, Thunderbolts devient plus qu'un simple film, c'est un règlement de comptes. Il ose poser la question de ce qui se passe après le voyage du héros, quand il ne reste plus que les morceaux brisés de ceux qui ont combattu dans l'ombre. Peuvent-ils devenir quelque chose de plus ? Ou la survie est-elle la seule victoire qui leur reste ?

Découvrez les vidéos officielles du tapis rouge :

itw Jake Schreier

itw Florence Pugh

itw David Harbour

itw Sebastian Stan

itw  Julia Louis Dreyfus

itw Alexa Swinton

itw  Chris Bauer

itw Eric Pearson

Itw Geraldine Viswanathan

itw Hannah John Kamen

itw Joanna Calo

itw Lewis Pullman

itw Ryan Lott, Ian Chang et Rafiq Bhatia

itw Violet McGraw

itw Wenedell Pierce

itw Wyatt Russell

Synopsis :
Marvel Studios réunit une équipe atypique d'anti-héros : Yelena Belova, Bucky Barnes, Red Guardian, The Ghost, Taskmaster et John Walker. Piégés dans un piège mortel tendu par Valentina Allegra de Fontaine, ces parias désabusés doivent se lancer dans une mission périlleuse qui les obligera à affronter les aspects les plus sombres de leur passé. Ce groupe dysfonctionnel va-t-il se déchirer ou trouver la rédemption en s'unissant avant qu'il ne soit trop tard ?

Thunderbolts*
Réalisé par Jake Schreier
Écrit par Eric Pearson, Joanna Calo
D'après Marvel Comics
Produit par Kevin Feige
Avec Florence Pugh, Sebastian Stan, Wyatt Russell, Olga Kurylenko, Lewis Pullman, Geraldine Viswanathan, David Harbour, Hannah John-Kamen, Julia Louis-Dreyfus
Directeur de la photographie : Andrew Droz Palermo
Montage : Angela Catanzaro, Harry Yoon
Musique : Son Lux
Société de production : Marvel Studios
Distribué par Walt Disney Studios Motion Pictures
Dates de sortie : 22 avril 2025 (Cineworld Leicester Square), 30 avril 2025 (France) 2 mai 2025 (États-Unis)
Durée : 126 minutes

Photos : Getty Images pour Walt Disney Company