Entretiens - Interview d’Arnold de Parscau et Benoit Delépine pour le film Ablations.
Par Mulder, Paris, locaux de l’agence Le K, 24 juin 2014
Q : Est-ce que vous pouvez nous donner le pitch de votre film Ablations, sans bien sûr gâcher le suspens ?
Arnold de Parscau : C’est un homme qui se réveille au petit matin dans un terrain vague, on ne sait pas trop ce qu’il a mais il a un peu la tête dans le coltard. On ne sait pas s’il a pris une cuite ou quoi, enfin il se réveille et il part dans son hôtel. Une fois arrivé dans son hôtel, il se rend compte qu’il y a une tâche de sang sur sa chemise, et en tournant la tête il découvre un gros pansement. En enlevant ce pansement, il voit qu’il a une cicatrice dans le dos. Et plus tard dans le film, enfin tout de suite en fait, il découvre qu’on lui a volé un rein…
Benoit Delépine : Il va passer le film non pas à retrouver un rein, mais SON rein. Il veut pas tellement du rein d’un autre, c’est le sien qui lui importe.
Q : Benoit, qu’est-ce qui vous a donné l’idée de ce scénario, est-ce qu’un lendemain de grosse cuite il vous est arrivé la même chose qu’à Pastor ?
Delépine : (rires) Ouais ouais. C’est tiré d’une histoire quasiment vraie, sauf que voilà, on ne m’avait pas volé un rein mais seulement ma dignité… (rires) Donc je suis allé un peu plus loin dans ma réflexion, je me suis dit « tiens, j’ai peut-être échappé à ça, ça et ça » et après c’est parti.
Q : Pourquoi vous n’avez pas souhaité réaliser ce film vous-même ?
Delépine : Je ne sais pas, je trouve qu’avec Gustave on a trouvé un style de réalisation qui se tient, et je trouvais que ça ne correspondait pas du tout à cette histoire là. Je voulais justement faire quelque chose de différent, une nouvelle expérience, et puis le fait de faire appel à un jeune réalisateur ça me paraissait vraiment important.
Q : Donc à aucun moment vous n’avez songé à coécrire et coréaliser Ablations avec Gustave Kervern ?
Delépine : Non parce que… C’est marrant mais je me suis jamais mis dans la peau du réalisateur « tiens, le scénario je vais le réaliser ». Parce que c’est quand même un truc très particulier de se dire « tiens maintenant, je change de casquette, je deviens réalisateur », tu le vois autrement ton scénario. Je me suis jamais mis dans la peau du réalisateur en fait.
De Parscau : C’est marrant ça !
Delépine : A part peut-être pour une scène, seulement pour la fléchette. Mais jamais je me suis dit « tiens, comment je le ferai » quoi. C’était l’histoire qui m’intéressait.
Q : Pour vous qui est plutôt habitué à écrire en collaboration avec Gustave Kervern, comment s’est déroulé le processus d’écriture en solo ?
Delépine : J’ai déjà fait des scénarios tout seul, et puis de la bande-dessinée, etc. Donc non, j’écris une mois, je laisse reposer, je recommence, je fais ma petite cuisine quoi. Je fais ça un peu sur le fil, sur l’inspiration.
Q : Vous avez donc fait appel aux talents d’Arnold de Parscau. J’ai pu lire que pour le choisir, vous aviez tapé « jeune réalisateur fan de David Lynch » sur Google et que vous étiez tombé sur lui. Est-ce que ça s’est vraiment passé comme ça ?
Delépine : Ah oui, vraiment ! J’ai tapé « jeune réalisateur » parce que je voulais vraiment faire appel à un jeune réalisateur. Et puis il fallait bien que je mette d’autres mots clés, parce qu’on imagine bien qu’en tapant « jeune réalisateur », putain… D’ailleurs hier j’ai trouvé un jeu de société qui est pas mal. J’ai trouvé un jeu de société, je vous donne l’idée hein, je m’en fous, ça ne m’aurait rien rapporté. Tu te mets à plusieurs autour d’une table avec un téléphone, t’as le droit à un téléphone pour aller chercher sur internet. Et par exemple, tu veux dire n’importe quoi, Philippe Katerine par exemple. Tu dis à tout le monde Philippe Katerine, tout le monde sait qu’il faut trouver Philippe Katerine. Mais tu n’as pas le droit de dire ni « Philippe », ni « Katerine », ni le nom de ses chansons. Et c’est à toi, sur ton moteur de recherche, de taper « chanteur un peu spé », tu as le droit à quelques éléments et c’est celui qui arrive avec Philippe Katerine en tête qui a gagné. C’est une espèce de jeu de cartes moderne. Et bah là, j’ai tapé « jeune réalisateur fan de David Lynch et Polanski » au début, ce que j’espère pour l’atmosphère malaisante du film. Et je suis tombé sur Arnold de Parscau.
Q : Arnold, il est tombé sur vous justement parce que vous aviez réalisé le clip d’un morceau de David lynch.
De Parscau : Bah oui, et c’était quand ça ? C’était juste avant je crois.
Delépine : C’était juste avant, donc je suis tombé directement sur ce clip.
De Parscau : Tu as eu du bol que je sois pile synchro avec ta recherche ! (rires)
Delépine : Oui, c’est complètement dingue. Donc t’es arrivé en tête avec ce clip, et surtout je trouvais ce clip vraiment exceptionnel. Donc j’ai fait confiance au destin.
Q : Arnold, est-ce que vous pouvez nous parler de cette collaboration avec David Lynch ?
De Parscau : En fait, je sais pas si on peut parler d’une collaboration, c’était un concours. Un concours qu’il a fait passer sur un site qui s’appelle Genero.tv, qui est en fait un appel à clip international, où n’importe qui, réalisateur pro, ou amateur, pouvait réaliser le clip d’une de ses deux chansons. Il venait de faire un album qui n’était pas encore sorti, et il y avait ces deux chansons qui s’appellent Good day today et I know. Il y a eu 450 vidéos faites à travers le monde, 450 clips, et lui devait choisir le clip qu’il préférait et qui allait devenir le clip officiel. Et j’ai eu la chance qu’il choisisse mon clip.
Delépine : C’est quand même dingue, quoi. Un jeune breton, à l’époque t’avais 23 ans.
De Parscau : 22 !
Delépine : 22 ans, et t’es choisi par David Lynch… C’est la classe.
Q : Qu’est-ce qui vous a attiré dans le scénario que Benoit vous a proposé ?
D Parscau : L’histoire m’a attiré déjà, parce que j’aime bien les trucs totalement improbables. Je me souviens quand j’ai vu un film de Quentin Dupieux qui s’appelle Rubber, en lisant le scénario je me suis dit qu’il fallait absolument que j’aille voir ce film, parce que c’était un pneu qui tue des gens et j’avais trouvé ça excellent. Et là, ça n’a rien à avoir mais quelqu’un qui perd son rein et qui veut le retrouver, je trouvais que c’était une idée complètement folle et ça m’a beaucoup plu. Et quand j’ai lu le scénario, j’ai vu que ça allait très loin. C’est-à-dire que ce personnage qui perd son rein, en fait il perd sa vie, il perd sa raison. C’est une métaphore de la perte de la raison et ça, ça m’a énormément plu. Et puis voilà, l’atmosphère était là, et puis il y avait beaucoup de situations qui me plaisaient beaucoup parce qu’elles étaient soit très étranges soit… Enfin disons que ça s’éloignait pas mal de la réalité bien que ça soit ancré dans un univers très réaliste. Toutes les situations étaient soit décalées, soit étranges, et ça, ça me plait énormément, de mettre en scène les choses qu’on ne voit pas dans la vie. Là, ça n’a été que ça de A à Z, tout le scénario c’était que des situations qui m’ont énormément plu, et puis voilà, tout ce qui arrive à ce personnage là était vraiment quelque chose qui me parlait beaucoup.
Q : Au niveau de l’écriture, est-ce que vous avez laissé le scénario intact ou est-ce qu’au contraire, vous avez ajouté des petites touches personnelles.
De Parscau : Benoit à été super, parce qu’il a écrit tout le scénario de A à Z, et puis si j’avais une idée qui me venait, on voyait ensemble et puis la grande majorité du temps quand il trouvait que c’était une bonne idée il me laissait toucher au scénario pour ajouter des petits détails.
Q : Je pense notamment à toutes les trouvailles visuelles.
De Parscau : Bah il y en avait déjà, des trouvailles visuelles. C’est ce qui me plaisait dans ce scénario là, c’est qu’il y avait une atmosphère qui était déjà présente avec des trouvailles visuelles. Mais c’est vrai, qu’à plusieurs reprises, j’ai appelé Benoit en disant « tiens, je viens d’imaginer un truc, est-ce que tu penses que ça peut coller ? » et s’il trouvait que ça le faisait, il me disait « bah vas-y ».
Delépine : Non mais c’est surtout que si j’ai fait appel à lui, c’était pas pour avoir une illustration de mon scénario. Ce qui m’avait plus dans son clip c’était des idées visuelles vraiment folles, donc j’espérais qu’il allait en trouver d’autres. Non non, ça c’était vraiment bien.
Q : Arnold, pour vous la réalisation d’un long-métrage était une expérience nouvelle, qu’est-ce qui vous a paru le plus compliqué dans cet exercice ?
De Parscau : En fait, il y avait beaucoup de choses compliquées mais ça ne veut pas dire que c’était pénible. C’est-à-dire que de A à Z, j’ai vraiment été aux anges, depuis le coup de fil de Benoit jusqu’à aujourd’hui, j’arrête pas de me dire que c’était tous les jours super. Alors qu’il y avait beaucoup de difficultés, on avait très peu de temps : on avait 28 jours. Enfin très peu de temps, c’est relatif. Mais pour ce film où il y avait beaucoup de décors, beaucoup de sous-décors, il y avait énormément de choses différentes à filmer, c’était assez restreint comme planning. Et donc, ça m’a obligé à faire des choix, et finalement c’était assez compliqué même si au final ça a été super bénéfique pour ma façon de voir les choses, pour ma mise en scène, c’était bien d’avoir toutes ces contraintes. C’était essentiellement ça, je ne sais pas si on peut dire « compliqué ». Mais comme tout était nouveau pour moi, c’est-à-dire que je n’avais jamais vraiment dirigé des acteurs sur une longue période comme ça, c’était forcément compliqué parce que je débutais, et du coup je m’épaulais un petit peu sur le savoir-faire des comédiens. Je pense à Denis Menochet qui m’aiguillait pas mal, il m’aidait à le diriger. Donc ça c’était compliqué, mais hyper intéressant.
Q : D’autant plus que vous disposiez d’un casting qui dépasse de loin les ambitions que l’on pourrait attendre pour un premier long-métrage.
De Parscau : Ah oui, super casting. J’étais vraiment fier, hyper content : j’ai eu Yolande (Moreau), Philipe Nahon, Virginie Ledoyen… J’étais comme un enfant, j’essayais de ne pas faire transparaitre le fait que…
Delépine : …Non mais à part ça, tu ne peux pas le dire toi-même, mais moi je peux le dire de l’extérieur. Arnold il a une espèce de calme hallucinant qui fait que même dans la pire des situations c’est lui le plus calme. Il a aussi un côté joueur de poker, quoi. Donc c’est impossible de vraiment le déstabiliser, pourtant parfois ça peut être compliqué les situations sur un plateau. Mais c’est une chance extraordinaire, parce que si on était tombés sur un jeune réalisateur qui était flippé et qui communiquait son stress à tout le monde, ça peut vite déraper quoi.
Q : Par rapport au choix des acteurs, comment ça s’est passé pour chacun d’entre eux ? Est-ce que certains rôles étaient déjà écrits pour ces acteurs ?
Delépine : Denis Ménochet, moi j’avais vraiment écrit le film pour lui. Je l’ai déjà dit mais je l’avais appelé sur son téléphone en disant que j’allais écrire un film pour lui, puis je l’ai rappelé quelques mois après pour lui dire que j’avais écrit un film pour lui, puis après je me suis rendu compte que c’était un homonyme puisqu’il y a un Denis Ménochet qui m’a appelé en disant « arrêter de m’importuner, j’en ai plein le cul de vos histoires ! » Donc j’ai dû passer par l’agence qui lui a donné le scénario, et il m’a rappelé le lendemain en disant « ouais super », enfin bon bref. Et puis ensuite on s’est rencontré, et Denis à participé de A à Z au film. Après, sur les autres acteurs...
De Parscau : Il y a quand même Yolande !
Delépine : Oui, Yolande j’ai vraiment eu son accord assez rapidement.
De Parscau : Non mais je veux dire, en pensant à elle, tu as repensé entièrement ce rôle qui n’était pas le même.
Delépine : Oui, bien sûr, qui n’était pas le même au départ. Et après j’ai réécrit le rôle pour elle. Mais après, les autres, ça s’est fait comme ça, petit à petit. Mais je les trouve tous extraordinaires. A chaque fois je me dis ça, mais tu sais les films, on peut en penser ce qu’on veut. Il y en a qui vont aimer, il y en a qui vont détester, etc. Mais c’est toujours quoiqu’il arrive un petit moment d’éternité ne serait-ce que pour les acteurs, enfin d’être eux-mêmes, quoi. Et je trouve qu’ils sont tous inouïs dans le film. Virginie Ledoyen, je l’ai jamais vu comme ça dans un film, enfin peut-être que je l’ai pas assez vue au cinéma. Toutes les actrices, je sais pas, elles sont vraiment étonnantes. Et les acteurs aussi, bien sûr.
Q : Ablations n’est pas vraiment un film de genre, mais plutôt un film de mélange de genres. Est-ce que c’était prévu initialement, ou c’est le fruit de la rencontre de vos deux univers différents ?
De Parscau : Bah… Benoit a écrit un polar, c’est ça ?
Delépine : Ouais, dans ma tête c’était plutôt une forme de polar, mais un épisode d’Alfred Hitchcock Présente… C’est-à-dire pas un film d’Hitchcock, j’aurai jamais cette prétention. Mais un épisode de la série quoi, c’est-à-dire un truc inouï qui se passe dans la réalité d’aujourd’hui, mais avec beaucoup d’humour noir. Et je trouve qu’Arnold l’a fait décoller encore plus dans le côté malaisant. Moi, j’adore ça donc j’étais content.
De Parscau : Après, quel genre c’est réellement, il faut peut-être qu’on invente un genre (rires).
Delépine : Mais c’est vrai que ceux qui sont fans du cinéma fantastique ne s’y retrouvent pas, parce qu’il y a les codes... On n’est pas dans le film d’horreur, on n’est pas dans le film fantastique.
Q : Justement, malgré la dimension onirique du film, le récit reste vraiment réaliste. Est-ce qu’à un moment, il n’y a pas une tentation de basculer totalement dans le fantastique ?
De Parscau : Je ne crois pas. En tout cas, moi non. Au-delà des cauchemars du personnage et des ses hallucinations, je me suis jamais dit « tiens, et si le rein devenait vivant » ou un truc comme ça. Ouais, je suis vraiment moins film fantastique, il faut toujours qu’il y ait un sens métaphorique ou symbolique, mais je ne me verrais pas réaliser un film fantastique. Je ne crois pas qu’on ait déjà évoqué de partir un petit peu au-delà de la réalité, avec Benoit. On est toujours un peu resté dans cet univers réaliste, pour y insérer parfois des hallucinations. Mais encore une fois, je le redis, tout ce qui arrive d’un peu fantastique, onirique ou quoique ce soit, c’est ancré dans le réalisme. Puisque ce sont des choses qui arrivent à tout le monde, de rêver et d’halluciner. Ce ne sont pas des petites créatures qui arrivent ou des choses comme ça.
Q : Benoit, vous qui êtes scénariste mais aussi producteur du film, comment s’est passé le tournage pour vous ? Est-ce que vous étiez toujours sur le dos d’Arnold pour vous assurer que le petit jeune ne faisait pas de bêtises ?
Delépine : C’est marrant, parce que je ne savais pas encore si j’allais venir souvent sur le plateau, enfin ce n’était pas dans mon intention. Mais je suis venu le premier jour, et en fait il n’y a rien à faire. Donc je sais pas, j’ai du aller voir un acteur et dire « ah, là c’était bien » ou je sais pas quoi. Le chef op’ est venu me voir et il m’a dit « bon, tu reviens pas le deuxième jour » (rires). Il m’a dit « non, si tu reviens le deuxième jour les acteurs vont se tourner vers toi pour savoir si c’était bien » machin, donc en fait j’y suis allé le premier jour et le dernier jour, c’est tout. Donc c’est pour dire qu’on ne peut pas être moins là, quoi. Parfois au téléphone, mais c’est tout quoi.
Q : Avec du recul, comment vous percevez le résultat offert par Arnold ?
Delépine : Ah bah moi, c’est ce que j’espérais. Ce que j’espérais en voyant ce premier clip, c’est ça. Ce qu’il a amené, c’est de ne pas être dans une pâle illustration d’un scénario, mais au contraire dans un film avec un vrai style. Alors il y en a qui vont aimer, il y en a qui ne vont pas aimer, mais en tout cas on peut dire que c’est son style. Et quand on regarde le clip, ses premiers court-métrages, et celui qu’il vient de finir, et Ablations, on se dit tient, il a son style à lui. Et c’est ça le plus important.
Q : Est-ce que vous pouvez nous parler de vos projets en cours ou à venir ?
De Parscau : Je viens de finir un court-métrage dont parlait Benoit, qui s’appelle Le Domaine des étriqués, que j’ai fait avec deux autres producteurs : Frédéric Albrecht et Pascal Bonnet, et qui a obtenu une bourse de production via le prix Eric Jean, qui est un concours de scénario que j’ai remporté il y a un an, je crois. Et donc je viens tout juste de le terminer, on va faire une projection à Paris. Puis la vie en festival va commencer, enfin bon je croise les doigts. Et puis là, j’attends d’avoir les réactions du public et de tout le monde pour Ablations. Ca fait quand même deux ans et demi qu’on est dessus, donc on aimerait un petit peu voir ce que les gens en pensent. Et puis avec Jean-Pierre Guérin, on est en train de réfléchir à une prochaine collaboration de long-métrage. C’est encore tout neuf, donc je ne peux pas en parler parce qu’il n’y a encore rien de très concret, mais voilà ça a été évoqué et ça serait vraiment une super chose… Enfin la meilleure chose qui puisse m’arriver, de refaire un film après celui-là. Evidemment c’est ce dont je rêve.
Q : Et vous Benoit ?
Delépine : Alors, avec Gustave (Kervern) on sort notre sixième film le 10 Septembre, qui s’appelle Near Death Experience avec Michel Houellebecq dans le rôle principal. C’est la chose qu’on rêvait de faire, c’est-à-dire partir avec notre petite caméra, vraiment très très très peu d’argent, un acteur improbable, et puis aller tourner dans la montagne et ramener un film en 9 jours (rires).
De Parscau : (rires) Moi je disais que je n’avais pas le temps en 28 jours, mais en fait je n’aurais pas dû dire ça !
Avec tous nos remerciements à Anaïs Monnet de l’agence Le K.
Propos recueillis, vidéos, transcription par Noodles.