Présentatrice : Bonjour, bienvenue à la conférence de presse de planes le nouveau film des studios Disney (DisneyToon Studios) signé Klay Hall. Sans plus attendre, je vous demande d’accueillir Fred Testot, la voix française de notre intrépide héros Dusty. Merci d’être parmi nous, mais vous n’êtes pas seul bien sûr puisque vos deux concurrentes indienne et française sont également parmi nous, je parle bien sûr de Leila Bekhti, la délicieuse indienne Ishani ainsi que Mélissa Theuriau la française Rochelle. Vous les connaissez sans doute grâce à l’émission la France a un incroyable talent. Ils ont concocté un incroyable ballet aérien que certains ont découvert à Deauville. Je parle bien sûr de Gaëtan et Godefroy, les frères Chaix.
Fred Testot : bonjour, bonsoir pour ceux qui sont en décalage horaire et qui nous suivent depuis le Japon. C’est magnifique, c’est super (à l’arrivée dans la salle de Leila Bekhti). Bravo (à l’arrivée dans la salle de Mélissa Theuriau). Est-ce que vous nous entendez au fond Bercy. Cela, c’est le problème des réunions à quatre personnes. Je ne sais pas si la sonorité est bonne. Hé (à l’arrivée dans la salle des frères Chaix. Vous le connaissez vu qu’il vient à chaque fois à Paris.. il n’est pas là….
Leila Bekhti : c’était extraordinaire car c’était l’un de mes rêves qui se réalisait et j’en profite pour remercier Fred car c’est un peu grâce à lui si je suis là aujourd’hui. On avait tourné un film ensemble (Itinéraire bis (2010)) il y a quelques années et je lui ai fait part de ce rêve là. Il en a parlé à Disney et ils m’ont contacté il y a quelques mois pour me proposer de faire une voix dans Planes et pour la première fois, je vais être l’idole de mon petit neveu et de ma petite nièce. C’est génial voilà. Rien que pour cela, rien que pour eux, c’est super.
Testot : J’ai appelé précisément Mickey qui m’a passé Minnie qui a dit appelle Dingo et j’ai eu Ratatouille qui a dit c’est bon on la prend. Ce n’est pas très compliqué. Mélissa, c’est complètement différent. Elle avait déjà interviewé Mickey dans l’émission Zone interdite et il voulait absolument être journaliste. Elle lui a dit écoute, moi j’aimerais être actrice et ils ont échangé leur carte (ton humoristique). Elle est devenue comme nous une star de l’aviation française comme nous. Il n’y a pas de frontières.
Mélissa Theuriau : Oui, là il est en stage actuellement. Ce fut un grand stress et en même temps un immense bonheur de participer à cette aventure. Je rejoins Leila sur un rêve qui se réalise. On est tous puisque on est amis dans la vie des grands fans de films d’animation, de dessins animés. C’est vrai que camper un personnage Disney cela relève vraiment du rêve. Donc, en novice, je me suis laissée guider et d’ailleurs j’ai été très bien coachée et drivée chez Disney pour arriver à prendre confiance et à trouver la justesse pour incarner Rochelle. Cela a été un grand plaisir malgré le stress à vivre.
Testot : c’est à vous juste après une petite page de publicité.
Q : Justement Leila, à ce propos, tu as dit que tu allais être l’héroïne ou l’idole. Ce n’est pas évident, si on ne regarde pas le générique des doublures, quelquefois, on ne reconnaît pas les voix. En ce qui concerne Planes, je n’ai reconnu que la tienne. Peut-être parce qu’elle a une voix particulière. A la question est de savoir si il n’y a pas dans cette fonction de doublure qui est d’être cachée mais là quand même, à la fois une frustration comme la possibilité d’essayer d’autres choses ?Testot : très bonne question.
Bekhti : pour ma part, je me dis que le métier de comédiens c’est de vivre plein de vies en une et de jouer plein de personnages, d’autres personnes que nous. Quand cette personne c’est un avion c’est super. Pouvoir jouer un avion, c’est tellement improbable. Je n’ai pas du tout trouvé cela frustrant au contraire. Après, comme Mélissa, j’étais très stressée mais il y a une bible du personnage, une vraie direction d’acteurs et on était tous les trois. Effectivement, on est très amis dans la vie et qui dit ami dit bienveillance. Cela s‘est très bien passé. J’ai adoré faire cela et moi, je suis spectatrice des Disney. J’ai grandi avec le Roi Lion, Aladdin, La petite sirène. Je pourrais vous chanter toutes les chansons. C’est super.
Q : j’ai une petite question qui va rebondir avec ce qui a été dit auparavant. Au lieu de parler de doublure, ne pourrait-on pas parler d’incarnation puisque vous incarnez des objets volants et il faut leur donner une âme. N’est-ce pas plus compliqué.Testot : on peut même parler de réincarnation cher ami. Moi, ma réponse serait oui après si vous voulez développer. Je suis entièrement d’accord avec vous. Je sais que ce n’est pas un piège.
Theuriau : la question c’était l’incarnation. Ce qui est amusant et pertinent dans le fait de doubler c’est que si Dusty avait été une petite souris et qu’on était dans le monde des souris, on aurait pris ce même plaisir à camper une personnalité. Ce qui est intéressant c’est le fait de se glisser dans la peau d’une femme ou d’un homme, d’un jeune homme qui doute et qui veut dépasser sa condition et c’est le message d’ailleurs que représente Planes et qui sera bien accueilli j‘espère par les enfants. La carlingue c’est formidable, c‘est comme Cars, on sort des voitures et on va dans les airs avec des avions. C’est avant tout la personnalité de chacun qui va faire que cette aventure humaine prenne ou pas.
Testot : ces bras sont en métal ou pas, on s’en fout. Cela reste ses bras.
Q : Ma question pour Mélissa est de savoir s’il est difficile de jouer la séduction ?Theuriau : je crois que Rochelle ne séduit pas, elle est séduite et résiste puissamment aux avances des uns et des autres. C’est l’avion français qui a beaucoup d’arrogance et un peu de prétention et qui ne se laisse pas séduire comme cela. C’est le premier point qui était très amusant à jouer. Ensuite, elle finit en véritable presque nymphomane mais je ne vais pas aller jusque-là mais en effet elle se lâche. Je précise que le personnage est très éloigné de ce que je suis dans la vie. C’est déjà le plaisir d’aller plus loin que d’être une jolie fille ou ce que l’on a pu camper Leila ou moi en faisant appel à des filles. Ce sont des personnalités un peu plus vives et qui peuvent partir dans des crises d’hystérie ou de colère et évidemment moi qui suis journaliste dans la vie, j’ai rarement l’occasion de pouvoir m’exprimer de cette façon. C’était libérateur.
Testot : très bonne réponse de Mélissa qui marque 5 points et le jeu continue. Question suivante ?
Q : Quand les enfants chez vous sont trop turbulents, que leur met-on pour les calmer comme dessin-animé ?Theuriau : et bah on les drogue avec un médicament qui a été retiré de la vente et qui s‘avère très efficace. Plus sérieusement, pas beaucoup de dessins animés car justement je lutte contre la télévision, les ipad et tout cela. Mais, on met en effet des Disney, des Pixar, des films d’animation qui me semblent correspondre à leur attente. Les Disney que j’ai aimés sont des Disney que je ne mettrai pas à mes enfants car je les trouve trop tristes, trop violents parfois. Je ne sais pas. Bambi ou un film comme E.T je vais attendre sept, huit ans car j’ai souvenir d’avoir été peinée, pas traumatisée mais cela m’a beaucoup bouleversé. C’est la raison pour laquelle, il faut faire attention aux âges. Depuis quelques années, il y a des dessins animés formidables pour les enfants qui sont positifs, qui vont aller chercher à faire travailler leur imaginaire. Toy Story que ce soit pour les petits ou les grands, c’est formidable comme Rebelle cette petite princesse qui n’a pas envie de devenir une princesse et qui se rebelle contre sa condition. C’est super aussi de pouvoir nous transmettre ce message-là.
Testot : des pistaches dans un premier temps. Je suis entièrement d’accord avec vous. Mes deux fils de deux et cinq ans jouent à GTA 5 donc tous les matins en buvant leur café et en fumant des clopes évidemment. Nous, c’est comme cela, c’est la libre expression, c’est la liberté. Attention, je marque neuf points.
Theuriau : il faut vivre avec son temps.
Q : Je me tourne vers les frères Chaix. Je vous vois écouter. Vous aussi, vous avez fait partie de cette aventure d’une façon très originale. On vous a découvert il y a deux ans. Maintenant, vous avez créé en tout cas à Deauville et je sais que ce soir on découvrira à Paris un balai aérien d’une poésie incroyable et j’aimerais savoir comment vous-mêmes vous avez créé les avions Dusty et Rochelle, comment vous aviez vécu l’avant-première à Deauville.Gaëtan Chaix : Cela fait trois mois que nous travaillons sur ces avions. C’est un nouveau challenge pour nous. Jusqu’à présent, on avait créé deux avions pour faire une chorégraphie aérienne et présenter un ballet aérien en musique pour l’émission incroyable talent et là la spécificité de Disney était de recréer deux avions en s’inspirant des personnages du film. Cela a été vraiment un challenge car on n’ avait pas de plan et il fallait s’inspirer des photos et bandes annonces que l’on pouvait voir sur internet et il fallait refaire deux avions qui soient le plus proche possible des avions du film. On a créé deux fans : le fan de Dusty et celui de Rochelle. Il fallait que ces avions aient la capacité de voler dans une salle. Il y avait aussi un défi technique à respecter pour pouvoir créer une chorégraphie. Ce fut un beau challenge technique et une belle aventure car en trois mois, on a créé un nouveau ballet aérien avec une nouvelle chorégraphie et une nouvelle musique. C’est génial. Travailler avec Disney c’est une très bonne opportunité. Ces avions sont électriques.
Testot : je traduis car ils sont américains. Je tiens à préciser que ces avions sont en énergie renouvelable. C’est important de le préciser. Avant on bossait avec des gens qui bossaient au diesel, c‘est terminé. On s’est ainsi élevé un petit peu. (humour)
Godefroy Chaix : il a fallu recréer un numéro et s’inspirer du film. On a vu ce film juste avant de faire les avions notamment pour la décoration des avions. On s‘est inspiré des vrais personnages du film donc les avions ressemblent au mieux. Quand les gens voient les avions voler dans la salle, ils ont vraiment l’impression que ce sont les avions du film. Ils sortent de l’écran.
Q : comment entre vous deux cela se passe. Est-ce qu’il y en a un qui est plus créatif, plus imaginatif et l’autre au contraire plus technique ? Est-ce que cela se passe comme cela ?Godefroy Chaix : moi, je vais vous dire, j’ai plus les mains dans la colle et Gaëtan c’est plus le cerveau.
Testot : c’est difficile, ils sont en procès actuellement entre eux. Ils ne sont pas assis l’un à côté de l’autre.
Gaëtan Chaix : on s’entend très bien et notre force c’est qu’avec ce stress, on a appris à se connaître. On a une même passion qui est l’aéromodélisme, de quelque chose de très technique du monde du spectacle et maintenant le monde du cinéma. On a dû faire cette transition là . On a une bonne complicité. On a des caractères différents. Il est très manuel et très rapide dans la construction. Moi, je suis plus dans la réflexion de ce que l’on va faire et comment on va s’y prendre.
Q (de Fred Testot) : Vous avez quel âge ? Etes-vous toujours étudiant ?Godefroy Chaix : j’ai 19 ans. Oui, on a cours demain tous les deux.
Gaëtan Chaix : j’ai 22 ans. On fait un à deux spectacles par an. On a reçu deux propositions il y a deux jours. On a en reçu une du Qatar et une dans le Loire et cher.
Q : j’aimerais savoir comment quand on a que la voix on construit le rôle. Est-ce qu’ on le construit comme un rôle normal en allant piocher sur les gens que l’on rencontre pour leur donner forme ?Bekhti : moi, je l’ai vraiment abordé comme un personnage de cinéma. Il y avait une bible de tournage, une vraie direction d’acteurs. Après, il est vrai que dès le début, j’étais très stressée. Du coup, j’en faisais trop et il fallait vraiment que je sois en lâché prise. Après, grâce aux gens qui sont là pour t’aider, il ne faut pas avoir peur du ridicule en fait. Le ridicule ne tue pas. Surtout, c’est une espèce de curseur. J’avais envie d’être honnête et même si c’est un avion et donc improbable, j’avais envie de me dire voilà Ishani a des failles et je vais jouer avec cela. Il fallait y croire à ces personnages car sinon ce n’est pas rigolo. J’aime l’idée aussi d’incarner un personnage qu’avec la voix. Cette réponse est finie mais je vais quand même continuer à parler.
Testot : insensible, insensé, tu l’aimes mais pourtant tu la fuis. Question suivante. Transition musicale en slam.
Q : j’avais comme question de savoir si vos personnages vous ressemblent ? j’ai aussi une question pour Mélissa, dans la vie vous êtes journaliste mais dans ce film, votre personnage ne l’est pas. Est-ce que cela a été un défi de camper pour vous ce personnage ?Theuriau : Dusty ressemble un peu à Fred.
Testot : je pense que les points communs avec moi c’est la générosité, la simplicité et le désir de croire en la vie, de se droguer à la vie et de se dire que tout est possible et d’essayer et d’y aller. On y va, on a peur mais on y va quand même. A un moment donné, on croit en ses rêves, au dépassement de soi. Cela c’est moi. Dusty c’est moi, c’est ma vie et c’est mon ami. C’est quelqu’un que je vois une fois par mois. On n’ a pas forcé les choses. Cela ne se commande pas. Cela vient petit à petit. C’est des petits fours, un kir de temps en temps, une fois par mois. On est quand même majeur. C’est quelqu’un que j’aime profondément et qui m’a permis que je devienne moi-même. Je suis devenu moi-même.
Bekhti : je confirme les dires de Fred. Pour Melissa et moi, je trouve qu’il n’y a rien de plus jouissif que d’interpréter des personnages qui sont loin de nous et je trouve que Dusty me fait beaucoup penser à Fred mais dans le bon sens du terme. En même temps, c’est éloigné aussi mais c’est cela qui est génial dans l’incarnation des personnages. Ce n’est pas nous. Je me permets de répondre à la place de Mélissa, mais si elle avait joué le rôle d’une journaliste enfin je… Voilà, pour moi c’était génial. J’ai vu le dessin animé, il y a quelques semaines et c’était super d’entendre la voix de Fred et de Mélissa que je connais dans la vie et je me dis qu’ils m’ont fait oublier ce qu’ils étaient. Ils incarnaient juste les personnages. J’y ai cru. Mélissa m’a fait rire dans une scène dans laquelle elle dit bolognaise. C’était génial. Je suis redevenu un enfant de sept ans en voyant ce dessin animé. Ishani me ressemble par ses failles. J’ai des failles heureusement. Elle a des côtés que je retrouve.
Testot : c’est cela qui est rigolo car dans ces personnages, il y a un petit bout de nous. Je voulais faire une blague musicale mais elle est complètement tombée à l’eau mais cela va fonctionner après. Je voulais vous faire une petite surprise qui va vous faire bien rigoler.
Q : Mélissa, à priori, cela ne vous aurait pas vraiment branché justement d’être une journalise dans ce film d’animation car vous l’êtes dans la vie aussi. Ce rôle vous a permis de montrer des choses très différentes ou très proches de vous ?Theuriau : Evidemment, très différentes mais c’est vrai qu’ on ne m’a pas proposé le rôle de la journaliste et je ne crois pas que cela soit ce que l’on attendait ou alors on se serait moins amusé de jouer la journaliste de ce que l’on peut faire dans la vie. Ce qui était jouissif et libérateur c’était d’être dans une personnalité assez éloignée de la mienne. Après on trouve des points communs et des différences dans chacun de nos personnages. Rochelle m’a plu dans toute sa folie. Elle y va à fond. J’ai rarement l’occasion de pouvoir exprimer ces sentiments-là, en tout cas publiquement.
Q : C’est un film américain, on pourrait très bien penser que l’excellence de référence ce sont les voix américaines tout simplement. Est-ce que vous, vous avez connaissance des voix américaines, est ce que éventuellement la direction d’acteurs vous oriente vers cela ? Est-ce que on vous dit non, faites-le à la française, aller y à fond ?Testot : bah oui, quand on a la chance d’être choisi et sélectionné parmi une liste assez importante et qu’ on est arrivé dans les trois premiers. Ce n’est pas prétentieux, ce sont les chiffres. A partir de là, ce qui est intéressant, c’est d’écouter, enfin je trouve, les voix étrangères et d’essayer de faire un mixte de tout et d’apporter sa propre personnalité. Si c’était un copier-coller, je pense que ce travail n’aurait aucun intérêt. Mais souvent, on demande à réécouter pour voir car c’est assez compliqué de se mettre dans le tempo, d’avoir la bonne intonation ou le bon feeling avec le personnage. On demande alors à réécouter la voix américaine car déjà c’est la classe. C’est hyper intéressant car c’est du boulot c’est comme quand on réécrit des textes au cinéma, on se remet en bouche le texte d’un auteur. C’est cela qui est hyper intéressant. C’est cela qui me passionne. J’ai une question à mon tour, comment peut-on dire qu’en 1798 Badoit était déjà là ? Voici un petit intermède musical. C’est imposé, c’est la publicité.
Q : j’ai une question pour Mélissa. J’aimerais savoir si il y a un projet cinéma en chair et « en os » ?Testot : « en os » ? mais non, c’est intéressant de savoir justement les intonations, la diction dans le dessin animé. Chacun le dit comme il veut. Il n’y a pas de règle, merci madame. Alors en os Mélissa ?
Theuriau : non, non, il n‘y en a pas. L’envie de jouer dans un film ne s’est pas encore présenté jusque- là. J’ai pris beaucoup de plaisir à faire Rochelle et sans l’image on peut. C’est une étape très intéressante car on n’est pas dans l’image on peut se lâcher sans avoir peur du ridicule justement. La voix américaine parlait avec un accent français ce qui donne un truc très complexe pour essayer de coller à la voix. Ce n’était juste pas possible de calquer cette voix-là. Cela laissait une part pour identifier cette voix et la créer toute seule en étant guidée bien sûr. C’était déjà très exaltant. La vie est longue.
Bekhti : pour rebondir sur ce que disais Mélissa, ce qui est génial dans ce métier, c’est qu’il se passe des choses. Il y a des années, je n’aurai jamais cru qu’un jour je serai dans un dessin animé. Fred pareil, Mélissa pareil. C’est une rencontre. C’est cela qui est super. C’est pour cela que ce métier est magique. Rien n’est acquis et en même temps, on ne sait pas ce que l’avenir nous réserve.
Testot : souvent cela peut paraître bizarre d’avoir juste comme seulement bizarre, merci c’est génial mais c’est vrai on a la chance de pouvoir faire ce que l’on aime et c’est aussi simple que cela. Cela peut paraître succins mais c’est la vérité donc merci à Disney, c’est génial.
Q : pour rebondir sur la question de tout à l’heure sur la musicalité de la voix américaine, est ce que c’est déjà là-dessus que l’on s’appuie, sur la musicalité sauf pour Mélissa car vous, vous avez carrément retrouvé une musique.Bekhti : oui et en même temps, je parlais tout à l’heure de bible des personnages car il faut savoir qu’on ne voit pas le dessin animé avant de le doubler. Du coup, moi, je me suis posée des questions sur le personnage. Encore une fois, les directeurs d’acteurs (de voix) ont été primordiaux dans le travail de nos personnages, ce n’est pas que calquer une voix. Cela ne serait pas aussi intéressant. J’ai eu besoin de l’entendre. Par exemple, quelquefois, on a changé des phrases parce que cela ne sonnait pas dans ma bouche. En même temps, il y a des phrases improbables. Je sais que dans le film, il y avait une phrase drôle à dire : « tu étais un grand champion mais maintenant tu es tombé bien bas ». Jamais je ne dis cela dans la vie. C’est cela qui est super, il faut y croire et j’y ai cru. Quand j’ai entendu Fred dans son rôle de Dusty et Mélissa dans celui de Rochelle, j’y ai cru. J’ai cru aux situations. C‘est comme un film. Voilà, j’ai fini et je veux encore continuer. En fait, j’aime bien parler dans le micro.
Testot : (bruit de fermeture électrique de porte). J’ai donc éteint Leila. Je vais éteindre maintenant Mélissa et les frères Chaix et je vais vous demander de retourner à vos places et de rentrer chez vous avec toute la sympathie qu’on a pour vous.
Présentatrice : merci pour cette conclusion digne de Dusty, vous portez un peu le film sur les ailes en quelque sorte.Testot : je vais vous dire quelque chose. Tout d’abord, je vous remercie de nous avoir passé comme cela la parole de manière très sympathique et je voulais juste dire que c’est un travail d’équipe et la chance que l’on a est de travailler en équipe. Il y a eu une émulation de joie et de bonne humeur qui nous a fait beaucoup de bien. Merci à vous aussi. Je les ai vraiment tous trouvés sympas les journalistes. Ils étaient violents certes mais d’état d’esprit sympa (ton humoristique). On n’est pas responsable de la pression fiscale.
Propos recueillis par Mulder, le 24 septembre 2013.
Avec nos remerciements à Julie et Charlotte de l’agence Heaven
Vidéo et photos : Mulder