On arrive quand ?

On arrive quand ?
Titre original:On arrive quand ?
Réalisateur:Brian Levant
Sortie:Cinéma
Durée:94 minutes
Date:27 juillet 2005
Note:
Célibataire et séducteur invétéré, Nick rêve de décrocher un rendez-vous avec Suzanne, une très jolie divorcée. De son côté, la jeune femme, prisonnière de son travail à Vancouver, ne souhaite qu'une chose : voir ses enfants, restés à Portland, dans l'Oregon. Prêt à tout pour conquérir la belle, Nick lui propose de réaliser son voeu le plus cher : il part chercher Kevin, 7 ans, et Lindsey, 11 ans, pour les lui ramener...
(Source Allociné)

Critique de Tootpadu

Nous avons frôlé la catastrophe avec cette comédie incroyablement débile. Sans doute conçue pour des retardés mentaux, elle s'efforce de répondre à nos attentes les plus basiques, à coups d'une insistance insultante et d'une prévisibilité ennuyeuse. Inutile de chercher la moindre originalité dans ce conte éternel de l'adulte célibataire qui doit se coltiner la garde de quelques morveux insupportables. Toutes les recettes qui n'ont pas marché dans les comédies puériles américaines de ces vingt dernières années s'y retrouvent maladroitement. Ainsi, l'agacement du personnage principal au cours de la première heure n'est dépassé que par celui du spectateur, exacerbé de subir une histoire et, surtout, une narration, sans le plus infime intérêt. Au moins, Brian Levant, reste fidèle à lui-même, à savoir un des pires tâcherons de Hollywood, avec une filmographie qui ferait honte à Ed Wood.
Encore que ... , tout n'est pas perdu, lorsque la bile provoqué par l'interminable petite guerre entre les gamins et le crâneur se transforme pour la dernière demie-heure en sirop édulcoré. Subitement, le monde est beau, la paix règne et les anciens ennemis deviennent d'inséparables amis. Seulement Hollywood, même dans ses excès les plus indigestes, est capable de nous faire avaler une pilule aussi énorme. Et puisque nous préférons nous faire berner au cinéma, plutôt que de nous faire insulter par des âneries sans fin, ce dénouement excessivement consensuel serait presque arrivé à nous faire oublier l'ineptie abyssale qui l'a précédé.
Aucunement un film regardable, ce navet, sorti si confidentiellement qu'il aurait mieux valu le laisser moisir sur les étagères, constitue néanmoins une occasion divertissante pour se moquer de sa nullité. Ou en d'autres termes, s'indigner devant de la merde cinématographique permet parfois de nettoyer nos habitudes de réception.

Vu le 2 août 2005, aux Montparnos, Salle 4, en VF :(

Note de Tootpadu: