
Titre original: | Vol du Phoenix (Le) |
Réalisateur: | John Moore |
Sortie: | Cinéma |
Durée: | 113 minutes |
Date: | 11 mai 2005 |
Note: | |
Le capitaine Frank Towns, son copilote et mécanicien, prennent à bord de leur avion les ouvriers d'une plateforme pétrolière, menés par Kelly Johnson. En direction de Pékin, ils croisent une tempête de poussière qui provoque le crash de l'engin. Ils se retrouvent alors à des centaines de kilomètres de tout en plein désert de Gobie, en Mongolie.
Sans même une radio, les survivants doivent désormais faire face à des conditions de survie très dure : La chaleur intense, les tempêtes, une faible réserve d'eau potable, les "bandits du désert", et bien d'autres encore. La situation semble désespérée jusqu'à ce qu'un passager excentrique, Elliot, redonne de l'espoir à chacun avec l'idée improbable de reconstruire un avion à partir des débris du crash.
(Source Allociné)
Critique de Tootpadu
L'original de ce film d'aventure, datant de 1965 et signé Robert Aldrich, était un film prenant, qui faisait bien ressentir le lent épuisement des survivants et qui était quelque peu mutilé par une fin amputée en raison d'un accident mortel d'un cascadeur. Bien que son histoire soit assez ingenieuse, nous voyons mal une justification, autre que commerciale, qui rendrait ce remake indispensable. Un nouveau constat du mercantilisme hollywoodien qui devient encore plus pénible en vue de ce film faiblard.
Outre des images splendides du désert, ce deuxième film du tâcheron à qui nous devons déjà En territoire ennemi ne fait qu'agrandir les défauts sur lesquels la version d'Aldrich essayait de passer avec le moins d'accrocs possibles. Ainsi, le personnage du constructeur devient un maniaque, les quelques scènes d'action ou de violence donnent lieu à des effets de mise en scène ringards (du ralenti, du montage mental associatif, pour commencer), et ces pauvres rescapés qui sont censés griller sous un soleil de plomb depuis des semaines ont l'air de sortir directement d'une séance de musculation. Enfin, la musique pompeuse finit de noyer le peu de subtilité qui subsistait, par-ci, par-là, de l'orignal.
Un remake inutile de plus qui n'arrive jamais à ne serait-ce que d'égaler le film bien plus solide d'Aldrich.
Vu le 17 mai 2005, au Gaumont Marignan, Salle 4, en VO
Note de Tootpadu: