Be cool

Be cool
Titre original:Be cool
Réalisateur:F. Gary Gray
Sortie:Cinéma
Durée:120 minutes
Date:23 mars 2005
Note:
Chili Palmer est de retour, mais cette fois-ci, il n'est plus le vulgaire truand d'antan, mais un producteur hollywoodien très apprécié. La nouveauté, c'est que Chili s'intéresse au monde de l'industrie musicale. Malheureusement, il se retrouve très vite aux prises avec un meurtre, des truands en pagaille et un garde du corps un peu spécial qui souhaite devenir chanteur...
(Source Allociné)

Critique de Tootpadu

Il n'y a pas de raison d'être clément avec ce ratage complet, puisque, au fond, il n'est rien d'autre qu'un Alive à l'américaine. La ringardise prend certes une forme différente, avec ses gangsters embarrassants, mais le résultat reste le même : un film foncièrement mauvais qui, dans le cas présent, se démarque par une inégalité sidérante et un plaisir cinématographique limité aux quelques séquences musicales particulièrement mal faites (notamment le spectacle final, en dépit de la danse de Dwayne Johnson).
Au début, l'espoir est encore permis, même si l'on n'ose plus trop y croire, après une première séquence à l'humour trop forcé, trop dépendant de références maladroites (Travolta en train de philosopher sur des films sur un champ de bataille ..., on a déjà vu ça quelque part ...). Le seul point positif du film - la promotion d'une voiture hybride - prend son point de départ ici, juste pour s'aligner sur les innombrables plans paresseux d'autres véhicules par la suite. Car les deux longues heures qui restent ne sont dévouées qu'à une intrigue aux stéréotypes sans verve, à des numéros musicaux indignes d'une "Nouvelle star" et à un ton très rance au parfum immonde d'un racisme et d'une homophobie latents. Du côté de l'interprétation, seul Travolta s'en sort sans laisser de traces, justement parce que son jeux au visage imperturbable est le seul à ne pas nous agacer. La pauvre Uma Thurman a perdu toute sa force de tueuse professionnelle et se contente de quelques minauderies inintéressantes et d'une reprise sans imagination de sa danse dans Pulp Fiction. Et ne parlons même pas des autres, tous plus mauvais les uns que les autres.
Get Shorty ne nous avait déjà pas emballés à l'époque, mais cette suite inutile le dépasse encore en ineptie !

Vu le 11 avril 2005, à l'UGC Ciné Cité Bercy, Salle 34, en VO

Note de Tootpadu: