Resident evil : apocalypse

Titre original: | Resident evil : apocalypse |
Réalisateur: | Alexander Witt |
Sortie: | Cinéma |
Durée: | 94 minutes |
Date: | 06 octobre 2004 |
Note: | |
Alice a survécu à l'effroyable cauchemar qui a dévasté le complexe scientifique ultrasecret d'Umbrella Corporation, mais elle n'est pas la seule à en être ressortie...
Un virus mortel s'est abattu sur la ville de Raccoon et rien ne semble pouvoir lui échapper. Avec un groupe de survivants, Alice, dont le métabolisme a mystérieusement été modifié, doit affronter le pire. Certes, elle a gagné de nouveaux pouvoirs, elle est plus puissante, ses sens sont surmultipliés et sa dextérité est hallucinante, mais ça ne sera pas forcément suffisant... Elle est rejointe dans son combat par Jill Valentine, un ancien membre des forces spéciales d'Umbrella.
Ensemble, elles vont tenter de résoudre les énigmes et faire face à une force maléfique, un ennemi absolu lancé sur leurs traces. Son nom ? Némésis. Son but ? Eliminer toute vie. Cette fois, s'échapper ne suffira pas. Il va falloir affronter...
(Source Allociné)
Critique de Tootpadu
Action, catastrophe, combats, et une horde de morts-vivants, c'est à peu près la recette de cette suite au premier Resident Evil. L'espace confiné des aventures anti-virales précédentes a fait place à toute une ville contaminée et bouclée dans laquelle les quelques vaillants survivants humains devront affronter les zombies du virus T. En gros, vous ne verrez rien de nouveau dans ce film d'horreur qui ressemble plus à un assemblage tout juste solide de formules éprouvées auparavant (comme très récemment L'Armée des morts) qu'à un spectacle époustouflant et novateur.
Comme une publicité géante pour toutes sortes de logiciels de surveillance et une idéologie assez primaire et prévisible, le film nous inonde sans arrêt de signaux et d'appels à l'attention. Et pourtant, de cet assaut constant ne naît même pas l'impression d'un rythme soutenu, ou d'un point de vue visionnaire. Il en résulte uniquement le sentiment de suivre un produit purement commercial, sans scénario palpable, qui flotte sans volonté dans les méandres des effets qui constituent le langage du cinéma d'action et de science-fiction de ces vingt dernières années.
Cette absence de style et de contenu n'est guère rattrapé par des éléments secondaires jouissifs. Alors que certains apprécieront toutes ces filles légèrement vêtues en train de se battre contre le mal - à se demander s'il ne s'agit pas plutôt d'un film anti-féministe, en dépit des deux héroines -, le niveau de testostérone reste moyennement faible. En somme, deux ou trois cascades et effets spéciaux sympas et beaucoup d'âneries autour !
Vu le 18 octobre 2004, à l'UGC Ciné Cité Les Halles, Salle 12, en VO
Note de Tootpadu: