Titre original: | The Nun II |
Réalisateur: | Michael Chaves |
Sortie: | Cinéma |
Durée: | 110 minutes |
Date: | 13 septembre 2023 |
Note: |
« Les voies du seigneur sont impénétrables » et ce n’est pas la Sœur Irène (interprétée par Taissa Farmiga) qui vous dira le contraire dans la Nonne 2. Une suite des plus attendues de l’année, tournée en partie dans le sud de la France. Le démon Valak fait un retour glaçant et sans pitié dans ce film, planqué dans le corps et l’esprit de Maurice (Jonas Bloquet), dit ‘Frenchie’, l’allié de Sœur Irène lors du premier volet. Un périple à venir pour les deux « amis » qui ne sera pas de tout repos. Alors avant de vous en dire plus, veuillez prier eux, et vos péchés seront vite oubliés car votre courage les aura aidés à affronter le mal absolu en personne.
Encore plus puissant que dans le premier volet, Valak, toujours camouflé sous la forme d’une nonne pour essayer de bombarder la planète entière de ses futurs désastres sans fin, s’infiltre en France pour récupérer ce qui lui ait dû (selon lui, bien sûr) ! Et oui, vous l’aurez compris, le bras droit de Satan est partout ! Sur les tableaux, à chaque recoin noir, dans des magazines, aspirant même l’eau bénite des églises…. Et il n’aura pas dit son dernier mot tant que celui-ci n’aura pas obtenu ce dont il a besoin pour répandre le mal achevé partout. Le scénario, sans réelle surprise, reprend les bases de la « Nonne 1 » mais cette fois-ci, c’est Sœur Irène qui ouvre la voie spirituelle à une Sœur rebelle n’ayant pas encore fait ses vœux et dont la foi est ébranlée par la mort de sa mère.
La réalisation est très soignée avec une mention spéciale pour les jumpscares qui tombent toujours au bon moment et qui sont, surtout, flippants à souhait ! En effet, tel un nid de cafards, la succube nonne se propage à une vitesse grand V grâce à son union dictatoriale avec Maurice. Elle prend n’importe quelle forme, tant que la peur ronge au plus profond ses victimes : de la directrice du pensionnat à la mutation d’un bouc démoniaque pourchassant les fillettes (internes de cette école), plus rien ne peut l’arrêter. Chaque plan est sombre, étroit, sans possibilité de pouvoir s’échapper. On notera un plan en plongé particulièrement réussi (celui de Sophie (joué par Katelyn Rose Downey), fille de la maîtresse et prise d’affection pour Maurice, qui s’accroche à bout de bras pour lui échapper une fois la possession de ce dernier bien enclenchée) et qui nous donne le vertige à nous en couper le souffle.
Telle une apocalypse du mal qui gagne du terrain et qui vous ronge petit à petit, La nonne 2 réussit son pari de nous donner des frissons. On retrouve avec plaisir les deux héros du premier volet de la saga, plus matures face aux évènements diaboliques qui les attendent. Une suite honorable, qui nous renvoie à la future enquête du couple Warren dans le prochain Conjuring, prévu pour 2024. La frontière entre le bien et le mal continue de s’affronter, bien que l’on sait déjà par avance qui va gagner la bataille. Oui, Dieu est impénétrable mais son aura est bien présente, plus puissante que son ange déchu qui pense pouvoir tout détruire autour de lui. Si vous voulez vous embraser d’un bon plaisir horrifique, priez pour en ressortir indemne… Et vérifiez que votre camarade de siège ne tourne pas de l’œil, vous risquerez de vous faire embarquer à votre tour aussi… À vous de choisir… Qu’il en soit ainsi. Amen.
La nonne : La malédiction de Sainte Lucie (The Nun II)
Réalisé par Michael Chaves
Scénario de Ian Goldberg, Richard Naing, Akela Cooper
Histoire d'Akela Cooper
D'après les personnages de James Wan, Gary Dauberman
Produit par Peter Safran, James Wan
Avec Taissa Farmiga, Jonas Bloquet, Storm Reid, Anna Popplewell, Bonnie Aarons
Directeur de la photographie : Tristan Nyby
Montage : Gregory Plotkin
Musique : Marco Beltrami
Sociétés de production : New Line Cinema, Atomic Monster, The Safran Company
Distribué par Warner Bros. Pictures
Date de sortie : 8 septembre 2023 (Etats-Unis), 13 septembre 2023 (France)
Durée : 110 minutes
Vu le 11 septembre à la salle Warner Bros
Note de Sarah-The-Witch:
Dans le monde du cinéma d'horreur, l'effroi atmosphérique et le suspense à couper le souffle sont les forces vives qui circulent dans les veines de chaque film à succès. Cependant, lorsqu'il s'agit de La nonne : La malédiction de Sainte Lucie, la suite du volet 2018 de l'univers Conjuring en constante expansion, l'atmosphère sinistre promise par son cadre gothique et la nonne démoniaque emblématique Valak n'offre pas tout à fait les frissons auxquels on pourrait s'attendre.
Se déroulant quatre ans après les événements de son prédécesseur, La nonne : La malédiction de Sainte Lucie ramène Sœur Irène (Taissa Farmiga) pour affronter une nouvelle fois l'infâme Valak (Bonnie Aarons). Cette fois, la bataille se déroule dans un pensionnat français, où la malveillance de Valak a refait surface, semant le chaos parmi les habitants de l'établissement.
Réalisé par Michael Chaves, connu pour son travail dans l'univers Conjuring avec "The Curse of La Llorona" et "The Conjuring : The Devil Made Me Do It", La nonne : La malédiction de Sainte Lucie tente d'adhérer à la formule éprouvée de ses prédécesseurs. Il s'appuie fortement sur les jump-scares, les séquences de cauchemars et les visions inquiétantes pour secouer les sens du public. Alors que ces éléments ont bien fonctionné dans les autres opus de la franchise, ce film ne parvient pas à atteindre le même niveau d'effroi et de terreur.
L'un des points forts du film est la performance de Taissa Farmiga dans le rôle de Sœur Irène. Elle imprègne son personnage de nuances et de profondeur, mettant en évidence son évolution d'une novice timide à un personnage plus puissant et intrépide. L'engagement de Farmiga dans son rôle élève le film, même lorsque la narration faiblit.
Cependant, les autres personnages peinent à laisser une impression durable. L'interprétation de Storm Reid, Debra, une jeune religieuse qui rejoint Irene dans sa mission, est quelque peu sous-développée, la reléguant à un rôle d'acolyte courageuse mais sous-employée. Jonas Bloquet revient dans le rôle de Maurice, qui travaille maintenant comme homme à tout faire au pensionnat. Alors que son personnage tente d'injecter des enjeux émotionnels dans le récit par le biais d'une romance naissante, son arc tombe à plat et ne parvient pas à impliquer efficacement le public.
Malgré ses lacunes narratives, La nonne : La malédiction de Sainte Lucie offre quelques frayeurs réellement créatives. Certaines séquences parviennent à évoquer une véritable frayeur, rompant ainsi avec les formules d'effroi qui peuplent la majorité du film. La cinématographie et l'éclairage contribuent de manière significative à la création d'une atmosphère glaçante, avec des ombres et des décors inquiétants qui renforcent l'ambiance générale.
Bonnie Aarons brille une fois de plus dans le rôle de Valak, la nonne démoniaque. Son physique troublant et sa présence en tant que personnage continuent d'être un point fort du film, malgré le temps d'écran limité du personnage.
La nonne : La malédiction de Sainte Lucie peine à s'affranchir des conventions du genre horrifique et de la formule établie de l'univers Conjuring. Il s'appuie trop lourdement sur des tactiques d'épouvante familières, laissant le public avec un sentiment de prévisibilité. Bien qu'il y ait des moments de terreur, ils sont éclipsés par un scénario terne qui ne parvient pas à développer des personnages convaincants et à offrir une narration vraiment captivante. Dans un paysage cinématographique où les films d'horreur repoussent sans cesse les limites et réinventent le genre, La nonne : La malédiction de Sainte Lucie apparaît comme une occasion manquée de revitaliser l'univers Conjuring. Il ne parvient pas à capturer le même niveau de terreur et d'intrigue que ses prédécesseurs, laissant les spectateurs avec une expérience d'horreur tiède qui n'est pas à la hauteur de son potentiel.
La nonne : La malédiction de Sainte Lucie (The Nun II)
Réalisé par Michael Chaves
Scénario de Ian Goldberg, Richard Naing, Akela Cooper
Histoire d'Akela Cooper
D'après les personnages de James Wan, Gary Dauberman
Produit par Peter Safran, James Wan
Avec Taissa Farmiga, Jonas Bloquet, Storm Reid, Anna Popplewell, Bonnie Aarons
Directeur de la photographie : Tristan Nyby
Montage : Gregory Plotkin
Musique : Marco Beltrami
Sociétés de production : New Line Cinema, Atomic Monster, The Safran Company
Distribué par Warner Bros. Pictures
Date de sortie : 8 septembre 2023 (Etats-Unis), 13 septembre 2023 (France)
Durée : 110 minutes
Vu le 13 septembre 2023 au Gaumont Disney Village, Salle 2 place A19
Note de Mulder: