Death Valley

Death Valley
Titre original:Death Valley
Réalisateur:Matthew Ninaber
Sortie:Vod
Durée:91 minutes
Date:Non communiquée
Note:
Lorsqu'une expérience secrète tourne horriblement mal, le Dr Chloe (Kaster), bio-ingénieur, se retrouve piégé dans une installation souterraine secrète. Avec seulement 24 heures avant qu'un protocole de décontamination fatal ne détruise le laboratoire entier, Chloe déploie un signal de détresse d'urgence avant qu'une créature terrifiante (Matthew Ninaber) d'origine inconnue ne puisse consommer ce qui reste d'elle. Alertés par la balise de détresse, Marshall (Mitchell) et Beckett (Jeremy Ninaber), des tueurs à gages fatigués du combat, sont chargés de mener une opération secrète pour extraire la scientifique emprisonnée. Une fois déployée, l'équipe tombe dans une embuscade tendue par une autre milice lourdement armée, bien décidée à trouver elle-même un moyen de pénétrer dans le complexe. En infériorité numérique, les mercenaires parviennent à entrer dans le bunker par une trappe de secours non scellée et se retrouvent dans une horrible lutte pour la survie. Le temps et les munitions venant à manquer, l'équipe doit localiser le Dr Chloé tout en s'aventurant dans le dédale de couloirs souterrains avant d'être abattus un par un.

Critique de Mulder

On ne redira jamais l’importance du cinéma dans notre société actuelle et à quel point un bon film d’horreur peut se révéler être un bon moyen d’exorciser ses propres démons. Dans ce sens Death Valley se révèle être une excellente surprise tant le quatrième film du réalisateur Matthew Ninaber (Last run (2012), Exraction day (2014), Transference : escape the dark (2020))) montre qu’avec des moyens limités, il est possible de réaliser des films efficaces et prenant qui n’ont rien à envier aux productions hollywoodiennes récentes. Shudder ne s’est pas trompé en achetant les droits de ce film et en le proposant dès le 9 décembre prochain.

Le scénario du film est efficace à défaut d’être original et après une scène d’introduction très réussie qui place directement les spectateurs en pleine immersion dans un milieu dangereux dans lequel rôde une créature terrifique. Nous suivons donc le parcours de mercenaires qui n'ont rien à perdre et qui sont engagés pour sauver une bio-ingénieur emprisonnée dans un bunker de la guerre froide. Dès qu'ils pénètrent dans l'installation inquiétante, ils doivent lutter pour leur vie lorsqu'ils sont attaqués par une créature inconnue et mortelle. 

Le réalisateur et scénariste Matthew Ninaber qui est également comédien (il a interprété le Psycho goreman dans le film au titre homonyme) connait parfaitement ses classiques et révèle ici qu’il est également un passionné de jeux vidéo tant son film s’apparente à un croisement réussi entre l’univers de Resident mais aussi des films de John Carpenter comme The Thing. Il en ressort un film qui sait parfaitement tirer parti des décors qu’il utilise et trouve le bon rythme pour proposer un film de monstres qui se révèle aussi percutant que saignant.

Impossible de ne pas voir aussi dans ce film la vision d’un réalisateur passionné de jeux vidéo et de films d’horreur et notamment du film Alien de Ridley Scott à la manière dont les mercenaires vont devoir unir leur force et s’aventurer dans des corridors inquiétants dans lesquels une créature peut à tout moment frapper. Ce n’est pas un hasard fortuit si l’un des deux personnages principaux est une femme forte qui semble prête à tout pour rester en vie et trouver un moyen d s’échapper de cet enfer souterrain.

Assurément Death Valley mérite d’être découvert et impose Matthew Ninaber comme un réalisateur prometteur dont on attend ave impatience son prochain film.

Death Valley
Écrit et réalisé par Matthew Ninaber
Produit par Chad Archibald, Cody Calahan, Matthew Ninaber 
Avec Jeremy Ninaber, Ethan Mitchell, Kristen Kaster, Melissa Joy Boerger, Matt Daciw, Shemora Davy, Jeremy Dueck, Jacob Fortin, Jonah Fortin. 
Musique : Sean Croley
Cinématographie : Brent Tremain
Montage : Matthew Ninaber 
Distribué par Shudder
Date de sortie : 9 décembre 2021 (USA)
Durée du film : 91 minutes

Vu le 1 décembre 2021 (screener presse)

Note de Mulder: