Titre original: | Snake Eyes |
Réalisateur: | Robert Schwentke |
Sortie: | Vod |
Durée: | 121 minutes |
Date: | Non communiquée |
Note: |
Snake Eyes : G.I. Joe Origins aurait pu être un excellent film d’action si les scénaristes Evan Spiliotopoulos, Joe Shrapnel et Anna Waterhouse avaient pu trouver la bonne approche pour nous apprendre les origines de l’un des personnages les plus populaires de la série G.I. Joe : A Real American Hero. Après avoir été interprété au cinéma par Ray Park dans les films G.I. Joe : The Rise of Cobra (2009) et dans G.I. Joe : Retaliation (2013), c’est au tour du comédien Henry Golding de l’incarner dans ce qui s’apparente être une préquelle à ces deux films. On peut également aisément comprendre Hasbro qui en partenariat avec Paramount souhaitait produire un film leur permettant de relancer la saga cinématographique G.I Joe. Malheureusement Snake Eyes: G.I. Joe Origins ne bénéficie pas d’un scénario suffisamment prenant et les scènes d’action manquent réellement d’ampleur.
Après une scène d’introduction se déroulant dans le passé dans laquelle Snake Eyes (Henry Golding) enfant assiste à l’assassinat de son père par une bande de truands, l’action démarre de nos jours alors que Snake Eyes gagne sa vie en participant à des combats de manière illégale. Il se fait alors recruté par un riche patron Yakuza Kenta (Takehiro Hira) qui lui propose de travailler pour lui en échange de lui permettre de mettre la main sur le meurtrier de son père. Kenta va alors lui demander d’intégrer le clan japonais Arashikage en sauvant la vie de Tommy (Andrew Koji) le futur chef de ce clan. Les Arashikage vont alors enseigner de véritables méthodes de guerrier ninja et lui demander de passer trois tests afin qu’il puisse appartenir à ce clan. Pourtant Snake Eyes va se rendre compte que Kenta l’a manipulé et qu’il va devoir se racheter auprès des Arashikage après les avoir trahis et voler une pierre magique.
Si Snake Eyes: G.I. Joe Origins déçoit c’est que le film malgré un casting prometteur notamment Andrew Koji (l’excellente série Warrior), Iko Uwais (The Raid 1 &2 (2011-2013), The Night comes for us (2018)) et Samara Weaving (Wedding Nightmare (2019), Guns Akimbo (2019)) ceux-ci ne bénéficient pas de rôles suffisamment consistants pour donner à ce film de véritables airs de blockbuster. De la même manière alors que Snake Eyes devrait apparaitre comme un expert en arme à feu et en combats (ceinture noire dans 12 catégories de combats différents dans les nombreux comics), il apparait ici comme un simple combattant faillible et qui n’arrive pas à faire face en combat à Hard Master lors d’une scène de l’un de ses tests. Manquant cruellement d’expérience dans des films d’action, le comédien Henry Golding se révèle être une véritable erreur de casting. On se doute qu’avec un comédien comme Donnie Yen le film aurait gagné en efficacité et aurait pu s’imposer comme un des films d’action incontournables de cette année.
De la même manière, le réalisateur Robert Schwentke ne semble pas être le choix parfait pour un tel film. Certes handicapé par un scénario manquant d’originalité et de scènes spectaculaires, ce réalisateur inégal capable du meilleur Flight plan (2005), Red (2010) et souvent du pire RIPD : Brigade fantôme (RIPD: Rest In Peace Department) (2013), Divergente 2 : L'Insurrection (The Divergent Series: Insurgent) (2015) et Divergente 3 : Au-delà du mur (The Divergent Series: Allegiant) (2016) n’est sûrement pas le meilleur choix ici tant réaliser un bon film d’action nécessite une véritable aisance cinématographique à filmer des scènes de combats.
Enfin, il est intéressant devoir voir que cet été deux films américains au casting majoritairement asiatique ont tenté de trouver un large public mais qu’uniquement l’un d’eux Shang-Chi and The Legend of The Ten Rings a su réellement s’imposer sans aucun doute comme le film d’action de cet été et mettre en scène sur un intrigue parfaitement maitrisée des scènes de combats spectaculaires. Snake Eyes pour sa part ne bénéficie pas du même soin. Ce n’est pas trois immenses anacondas aux effets spéciaux pas toujours concluants qui feront pencher la balance du côté de Snake Eyes: G.I. Joe Origins d’autant plus que la sortie du film a été purement annulé en France suite aux critiques américaines guère flatteuses et un à échec commercial important.
Snake Eyes: G.I. Joe Origins
Réalisé par Robert Schwentke
Scénario : Evan Spiliotopoulos, Joe Shrapnel, Anna Waterhouse
Histoire par Evan Spiliotopoulos
Basé sur Snake Eyes par Larry Hama, G.I. Joe par Hasbro
Produit par Brian Goldner, Erik Howsam, Lorenzo di Bonaventura
Avec Henry Golding, Andrew Koji, Úrsula Corberó, Samara Weaving, Haruka Abe, Takehiro Hira, Iko Uwais
Image : Bojan Bazelli
Montage : Stuart Levy
Musique : Martin Todsharow
Production : sociétés : Metro-Goldwyn-Mayer, Skydance Media, Entertainment One, Di Bonaventura Pictures, Hasbro
Distribué par Paramount Pictures
Date de sortie : 23 juillet 2021 (États-Unis)
Durée du film : 121 minutes
Vu le 17 aout 2021
Note de Mulder: