Titre original: | Street dancers |
Réalisateur: | Christopher B. Stokes |
Sortie: | Cinéma |
Durée: | 95 minutes |
Date: | 02 juin 2004 |
Note: |
Après Dirty Dancing 1 et 2, Flashdance, Footloose, voici le film des années 2000 sur la danse de rue. Bien que fortement malmenées par un montage au hachoir, les chorégraphies sont souvent éblouissantes de trouvailles et de dextérité, sauvant in extremis ce film de l'indigence. L'histoire est ici qu’un prétexte pour conter l’amitié de deux potes d’un milieu défavorisé qui montent un duel de hip-hop... Pour les amateurs de break dancing uniquement.
Le seul intérêt de Street Dancers est dans l'ambiance, l'énergie, les surenchères des pas et des prouesses techniques à l'intérieur du cercle, l'arène des danseurs hip-hop. Dès que vous aurez vu ce film, vous n'aurez qu'une envie : aller assister à une authentique battle de street dance. Il y en a toute l'année à Montpellier, à Hyères, à Saint-Denis... Comme dans le film, mais en vrai, c'est toujours mieux. Les scènes de breakdance sont donc au rendez vous.
Street dancers aurait pu être le film référence sur la dance hip hop car après un très bon début, le film s'enlise un peu faute de rythme et essaie tant bien que mal de finir honorablement. Le film aurait sans doute été meilleur avec de bons acteurs mais le résultat n'est pas si mal que cela.
Ce film semble être la contre offensive américaine à toutes les productions de Luc Besson visant les spectateurs de banlieue décervelés et préférant voir des films où le scénariste aurait été congédié. Rappelons à tout ce public qu’un film n’est pas un moyen de glander dans une salle sans lumière mais un média qui peut transporter le spectateur dans un monde idyllique, ou le renvoyer à ses craintes personnelles (perte d’emploi, perte de sa moitié). Les films commerciaux peuvent avoir un bon script et toucher profondément les spectateurs comme l’a fait dans le passé Full monty, Flashdance…
Vu le 24 mai à la séance de 22h30 salle 06 au Gaumont de Disney Village et revu récemment en DVD
Note de Mulder: