Titre original: | Calendar girls |
Réalisateur: | Nigel Cole |
Sortie: | Cinéma |
Durée: | 109 minutes |
Date: | 31 décembre 2003 |
Note: | |
Douze femmes d'âge mûr, lassées de faire des gâteaux pour les ventes de charité, décident de poser nues pour un calendrier. Ce projet fou et génial va déclencher une révolution dans le Yorkshire avant de les rendre célèbres dans le monde entier. Leur engagement bénévole contre la leucémie va prendre un tournant très particulier, jusque dans leur vie personnelle...
(Source Allociné)
Critique de Tootpadu
Dernièrement, il n'y a plus que deux genres de films qui nous parviennent d'outre-manche, depuis que la vague des adaptations de Shakespeare des années 1990 s'est considérablement calmée. Dans la tradition 'british' on a donc droit à des drames sociaux, courant Ken Loach, Mike Leigh et autres, ou bien à des comédies, pour la plupart romantiques ("Love actually") et parfois tournée vers des adultes dans la force de l'âge. "Calendar Girls" fait partie de cette dernière catégorie, et on était préparé à le classer juste à côté de l'inoffensive "Saving Grace" du même réalisateur, si seulement ...
Eh oui, on avoue avoir succombé au charme de cette petite perle qui, à première vue, n'a rien d'exceptionnel avec sa mise en scène basique, ses actrices chévronnées mais sans preuve d'être capables de mener tout un film comme des vedettes et cette histoire pittoresque et originale mais sans réel potentiel dramatique. Et pourtant, tout cela se conjugue jusqu'à devenir un film plein de bonne humeur et d'émotion, très loin de la réalité mais à la portée d'un bon moment à passer dans une salle obscure. Ainsi, Helen Mirren est formidable comme la meneuse de l'initiative, au point de devenir tellement exubérante qu'elle est encore à peine crédible comme femme de foyer qui aide son mari à retrouver ses feuilles de commande et qui reste dans son association de femmes ringarde parce que sa mère l'aurait souhaité. De même, l'épouse en deuil interpretée par Julie Walters est angélique au point qu'elle a à peine les pieds sur terre. Face à ces numéros de divas tout à fait réjouissants, l'on préfère encore le personnage joué par la trop rare Penelope Wilton en femme cocue qui vit la plus grande transformation de ses femmes qui ne dévoilent pas du tout tout.
Vu le 9 janvier 2004, à l'UGC Ciné Cité Les Halles, Salle 22, en VO
Note de Tootpadu: