Titre original: | Michel Vaillant |
Réalisateur: | Louis-Pascal Couvelaire |
Sortie: | Cinéma |
Durée: | 99 minutes |
Date: | 19 novembre 2003 |
Note: | |
Michel Vaillant est un pilote automobile virtuose, champion incontesté dans les rallyes et les circuits du monde entier. Ses succès et ceux de son équipe, l'Ecurie Vaillante, provoquent autant l'admiration que la jalousie de ceux qui se mesurent à eux...
Ruth Wong est le manager de l'équipe Leader. Elle sait jouer de son caractère et de ses charmes, et n'a de cesse de venger la mémoire de son père, le fameux Leader. Prête à tout pour gagner, elle va déployer des trésors d'imagination pour détruire les Vaillant.
Michel, concentré, est au volant de sa Vaillante bleue n°10. A ses côtés : Steve Warson, son ami, fabuleux pilote américain, dans la Vaillante n°8. Ils sont sur la grille de départ des 24 Heures du Mans. Juste devant eux, deux voitures rouges monstrueusement agressives, deux pilotes Leader, Bob Cramer et Dan Hawkins...
(Source Allociné)
Critique de Tootpadu
Les bolides ronronnent, les virages sont négociés au razoir, les voitures sont belles, tout comme les héros forts et courageux, les méchants le sont jusqu'au bout et se permettent les pires coups bas, la fin heureuse est une certitude dès le début.
Ce film est l'exemple parfait d'un film bourrin, superficiel, prévisible, amusant dans sa bêtise et arrogant à l'image du milieu qu'il cherche vainement à décrire. Avec ses images léchées d'une pure culture publicitaire, sa recherche de points de vue toujours plus spectaculaires mais vides de sens, son montage saccadé relativement mesuré, il suit le même style que "Sueurs", le premier film du réalisateur et un navet insupportable. Par contre, là où la démarche crâneuse tournait à vide dans le sable chaud, elle s'adapte plutôt bien aux gamineries de cette course de voitures haletante. Car, ce que l'on aime dans la Formule 1 ou, comme ici, le 24 heures du Mans, c'est son aspect de jeu vidéo qui en met plein la vue, qui abrutit volontairement à coups d'accélérations et de carambolages. Puisqu'il vaut donc mieux laisser son cerveau à la maison pour apprécier ce spectacle dans toute sa vanité, faites-en autant avec toute considération de la sécurité routière qui en prend un bon coup ici.
Vous l'aurez compris, "Michel Vaillant" est un bon mauvais film, un plaisir coupable, quoi, dépourvu de toute originalité scénaristique qui jouit néanmoins d'une esthétique très opportune.
Vu le 19 novembre 2003, au Gaumont Disney Village, Salle 2
Note de Tootpadu: