Titre original: | Bay (The) |
Réalisateur: | Barry Levinson |
Sortie: | Cinéma |
Durée: | 84 minutes |
Date: | 19 juin 2013 |
Note: |
Trois ans après les horribles événements du 4 juillet 2009 dans la petite station balnéaire de Claridge dans le Maryland, Donna Thompson accepte enfin d’en parler. Elle s’y était rendue à l’époque afin de couvrir, en tant que journaliste débutante pour la chaîne de télé locale, la célébration de la fête nationale. Un reportage qui a tourné au drame quand de plus en plus d’habitants ont été infectés par une bactérie mortelle, transmise apparemment par l’eau. Grâce aux révélations d’un site non gouvernemental, les premières images de cette catastrophe sont enfin accessibles au grand public.
Vu le 28 mars 2013, au Publicis Cinémas, Salle 1, en VO
Note de Tootpadu:
A quand un film dans lequel les artémias vendus dans l’ancien magazine Pif Gadget suite à une mutation génétique due à l’avarice de certains organismes se transformeront en isopodes mutants et se nourrissent de chair fraîche. A en croire l’objet filmique (found footage) projeté dans la salle 15 du complexe Gaumont Disney Village cela risque d’être pour bientôt malheureusement pour les spectateurs (moutons) et les producteurs (voraces).
Barry Levinson à 71 ans a une carrière des plus remarquables (Le secret de la pyramide, Rain man, Bugsy, Bandits..) mais connaît depuis dix ans un revers de médaille car ses films ne font plus recette. De ce fait, on pourrait penser que le film The bay est en quelque sorte son moyen de préparer sa retraite en produisant à moindre coût un film d’horreur voire un documentaire horrifique.
Artisan émérite, le réalisateur réussit malgré tout à imposer sa vision dans cette forme de cinéma plus taillée pour une projection chez soi sur sa télévision que sur un grand écran. Il réussit à s’imposer comme un maître de l’horreur et à retenir notre attention malgré la laideur des images projetées. Son film s’apparente plus ainsi à un film de terreur animalière qu’ un film d’horreur traditionnel. Son film aurait pu être excellent si celui-ci avait été filmé à la manière d’un Piranhas (version Alexandre Aja) et non comme une succession de scénettes guère trépidantes et voulant montrer comment des insectes transportés par l’eau se mettent à dévorer des humains de l’intérieur. De nouveau, ce film montre les effets nocifs de l’homme sur son environnement et qu’ on devrait mieux se nourrir sinon nous courrons à notre perte. Autant le sujet du film est intéressant autant la forme adoptée m’irrite au plus haut degré. En effet, le film est un pur produit marketing en voulant associer le nom d’un réalisateur apprécié à un film d’horreur lambda. N’importe quel autre réalisateur derrière la caméra aurait pu en faire de même et on en vient à se demander si l’ensemble des scènes a bien été tourné par ce réalisateur et non par son équipe.
Un tel film devrait plutôt sortir directement en direct vidéo plutôt que de parasiter nos écrans comme cet isopode parasite l’eau de cette petite ville du Maryland.
Vu le 22 juin 2013 au Gaumont Disney Village, Salle 15, en VF
Note de Mulder: