Amours troubles

Amours troubles
Titre original:Amours troubles
Réalisateur:Martin Brest
Sortie:Cinéma
Durée:122 minutes
Date:12 novembre 2003
Note:
Larry Gigli, un tueur à gages qui travaille pour le compte de Louis, un ponte de la mafia, est chargé d'enlever dans un hôpital psychiatrique Brian, le frère handicapé mental d'un procureur tenace. Ce dernier tente de mettre derrière les barreaux Starkman, un puissant bonnet de la pègre de la Côte Est, également employeur de Louis et Gigli. Brian sera libéré à condition que le procureur abandonne ses poursuites. Pour cette opération délicate, Larry est assisté de la très séduisante Ricki, une jeune femme dont il tombe éperdument amoureux...
(Source Allociné)

Critique de Mulder

Comment critiquer un tel gâchis cinématographique. Economiser votre argent et alller voir "Kill Bill".

Note de Mulder:

Critique de Tootpadu

L'acquisition d'une opinion personnelle est une démarche fastidieuse. Elle demande beaucoup de temps, de moyens, d'énergie et de passion pour parcourir notre métropole bien-aimée afin de voir le plus de films possibles. En effet, il aurait été aisé de se fier à la réputation catastrophique de ce film, son box-office américain désastreux sans précédent, ses critiques sans pitié, ses sorties mondiales excessivement timides au point d'être annulées, sa récolte probable d'une flopée de framboises pour le plus mauvais film de l'année. Mais, comme souvent dans ce cas, le résultat est beaucoup moins ignoble que l'on veut vous faire croire, peut-être pas jusqu'à en faire une réussite, juste un ratage mineur.
Les deux défauts principaux du film sont la présence de Ben Affleck, toujours aussi agaçant avec son faux sourire de petit garçon innocent, et un scénario qui tire en longueur et, pire encore, qui se plaît à proférer constamment des dialogues alambiqués et assez fades. Ainsi, alors qu'il veut se donner des airs "branchés" en abordant le thème de l'homosexualité, le résultat final donne au contraire une impression d'homophobie, si ce n'est seulement un caractère fortement coincé et mal à l'aise avec le sujet.
Ici encore, l'intrigue principale est bien ennuyeuse (à l'exception du charme de Jennifer Lopez et de ses louanges de la femme pendant la gym) et ce sont donc les quelques numéros d'acteur de Christopher Walken (inquiétant), Lainie Kazan (chaleureuse) et Al Pacino (parano) dont on gardera le meilleur souvenir, toute proportion gardée.
Ni irritant, ni ennuyeux, "Gigli" est uniquement un mélange légèrement indigeste d'une comédie romantique, d'un policier, d'un film de handicapé et d'une prise de position sociale capotée.

Vu le 14 novembre 2003, à l'UGC George V, Salle 6, en VO

Note de Tootpadu: