Titre original: | Un pyjama pour deux |
Réalisateur: | Delbert Mann |
Sortie: | Cinéma |
Durée: | 102 minutes |
Date: | 00 mars 1962 |
Note: | |
La compétition pour décrocher les contrats les plus porteurs fait rage dans le milieu de la publicité de Madison Avenue. Alors que certains, comme le playboy Jerry Webster, misent sur la séduction par des fêtes arrosées et des filles faciles, d'autres, comme Carol Templeton, fraîchement débarquée de la province, travaillent durement pour présenter des campagnes de marketing inventives. Puisque Webster et ses méthodes grivoises remportent un plus grand succès que son travail honnête, Carol Templeton cherche à le battre sur son propre terrain, en soudoyant le docteur Linus Tyler, l'inventeur du nouveau produit miracle : Vip. Si seulement elle savait qu'elle est tombé victime d'une double méprise...
Critique de Tootpadu
Le charme s'est quelque peu estompé dans cette deuxième collaboration entre Doris Day, Rock Hudson et Tony Randall, qui n'est en fin de compte qu'une copie pâlichonne de Confidences sur l'oreiller. Les grandes lignes narratives n'y sont point modifiées, puisqu'il s'agit une fois de plus de faire disparaître les animosités au sein du couple vedette par une série de subterfuges. Les moments clefs s'y retrouvent ainsi sans modification notable, comme la fausse identité de Hudson, qui débouche une fois de plus sur une mascarade autour de la masculinité en pleine crise, la prise de conscience de Day et le retour hâtif à l'harmonie officialisée par un certificat de mariage et un bébé né au moment opportun.
Toutefois, cette façon de tourner maladroitement autour du pot, de prétendre à une approche progressiste de la sexualité bien que la morale soit fortement conformiste, prend un aspect moins pétillant dans cette resucée à peine maquillée. Tous les aspects du film paraissent plus ordonnés et aseptisés que dans le joyeux bordel complexé de Michael Gordon. Doris Day ne semblait jamais plus intouchable et distanciée dans sa bulle faite d'une coiffure et d'un maquillage outranciers. Et Rock Hudson mélange trop souvent son charme, légèrement vieillissant, avec son style d'acteur coincé. Enfin, il manque à la mise en scène de Delbert Mann l'entrain qui guidait l'original de Michael Gordon sans trop d'accrocs à travers les imperfections d'un scénario de plus en plus névrosé.
Revu le 1er mai 2006, en DVD, en VO
Revu le 16 septembre 2009, en DVD, en VO
Note de Tootpadu: