
Titre original: | Mutants |
Réalisateur: | David Morley |
Sortie: | Cinéma |
Durée: | 86 minutes |
Date: | 06 mai 2009 |
Note: | |
Le virus a fait son apparition au début de l'été. Quelques mois plus tard, la plupart de la population en a été décimée. Le seul espoir repose sur la base militaire Noe, où des recherches sont en cours pour trouver un antidote. Sonia, médecin urgentiste, et son amant Marco, ambulancier, s'y rendent, lorsqu'ils tombent en panne d'essence. Ils se réfugient dans une grande bâtisse abandonnée au milieu de la forêt, autour de laquelle rôdent d'affreuses créatures, les anciens humains transformés par le virus.
Critique de Tootpadu
Enfin un film français dans la sélection majoritairement américaine de ce festival de Gérardmer ! Et le cinéma national n'a pas à rougir en comparaison avec ses confrères d'outre-Atlantique. Dans la veine de 28 jours plus tard de Danny Boyle et d'autres contes d'épidémie apocalyptique, David Morley nous concocte un film stylisé et efficace. C'est même sa profusion d'éléments formels qui lui permet d'avancer encore, lorsque le scénario ne se résume déjà plus qu'à des attaques ininterrompues.
Tourné en plein hiver - et en cela peut-être la seule occasion de voir de la neige en abondance pendant tout le festival -, Mutants joue adroitement sur l'opposition entre la beauté de cet environnement d'une blancheur immaculée et les monstres immondes qui s'y cachent et qui - effets conventionnels de surprise obligent - peuvent en jaillir à tout moment. Le scénario ne va pas beaucoup plus loin dans la complexité de l'antagonisme entre une femme forte, dans la lignée d'Ellen Ripley dans les films Alien, et la horde de bêtes sauvages, dont l'une fournira un côté romantique un peu lourd à l'intrigue.
La mise en scène de David Morley s'inscrit un peu trop volontairement dans la mouvance de la caméra qui bouge à outrance dans tous les sens. A cette surcharge visuelle pas toujours utile, nous avons clairement préféré la stylisation, avec l'aide d'une photographie éblouissante, du cadre hivernal, froid et inhospitalier.
Vu le 31 janvier 2009, à l'Espace Lac, Gérardmer
Note de Tootpadu:
Critique de Mulder
Les petits films français fantastiques réussis doivent pouvoir se compter sur les doigts d’une main. Pourtant, ce premier film du réalisateur David Morley lui permet de nous livrer sa vision du 28 jours plus tard de Danny Boyle.
Nous suivons donc l’héroïne, interprétée avec brio par Hélène De Fougerolles, à travers sa lutte contre des mutants de plus en plus nombreux. Comme tout premier film, celui-ci n’est pas exempt de défauts, comme son manque de rythme et de cadrage. Reste que je prendrai toujours plaisir à découvrir de nouveaux films français fantastiques.
Vu le 31 janvier 2009, à l'Espace Lac, Gérardmer
Note de Mulder: