Deadgirl

Deadgirl
Titre original:Deadgirl
Réalisateur:Marcel Sarmiento, Gadi Harel
Sortie:Cinéma
Durée:102 minutes
Date:00 2009
Note:
Après un exercice de prévention incendie dans leur lycée, Rickie et J.T. ne retournent pas en classe. Les deux amis préfèrent secher les cours pour explorer un ancien hôpital psychiatrique, abandonné depuis des années. Poursuivis par un chien de garde, les adolescents se réfugient dans une partie isolée de l'hôpital. Ils y découvrent une femme nue, attachée et agonisante. Alors que Rickie voudrait la libérer et prévenir les secours, J.T. compte abuser sexuellement de sa position de faiblesse.

Critique de Tootpadu

Ce premier film américain se met un peu trop vite à piétiner, au lieu de pousser son idée assez originale au delà des limites notables d'une misogynie point éclairée. Pendant longtemps, les fantasmes malsains des garçons adolescents et sexuellement frustrés ont libre cours, avant que l'élément fantastique ne s'impose mollement vers la fin du film, pour mieux démasquer l'hypocrisie relative de Rickie. Mais même à ce moment-là, voire justement lors de cette démission des derniers scrupules moraux, les personnages féminins sont tenues à un niveau inférieur plutôt rétrograde. Et ce n'est pas la seule incidence de riposte musclée et inopinée du sexe pas du tout faible - qui est également l'unique séquence marrante du film -, qui va nous faire changer d'avis.
Le scénario perfectible évolue à peu près au même niveau que la mise en scène point brillante. Sans inspiration visuelle et avec un montage digne d'un téléfilm quelconque, le style filmique n'est pas non plus capable de retenir notre attention outre mesure. Il manque en effet aux réalisateurs le vocabulaire cinématographique adéquat et l'élégance narrative pour approfondir les interrogations morales que leur film aurait pu soulever.
Enfin, même du côté viscéral, Deadgirl n'a rien d'exceptionnel, avec ses scènes de décomposition expéditives ou carrément contournées par le montage.

Vu le 31 janvier 2009, à l'Espace Lac, Gérardmer, en VO

Note de Tootpadu:

Critique de Mulder

La nécrophilie a toujours été un des thèmes favoris du cinéma fantastique. Les films de zombies de George Romero et la saga des morts vivants ont balisé avec certaines qualités ce thème.

Pour leur premier film, les deux jeunes réalisateurs Gadi Harel et Marcel Sarmiento nous livrent une histoire sans aucune originalité et surtout avec un montage, qui vient casser à différentes reprises le rythme du film avec ses fondus au noir.

Reste que les réalisateurs, avec un budget très étriqué, ont réussi à capter mon attention pendant ce film. Je suivrai donc avec intérêt le développement de leur second film, qui gommera on l’espère les différents défauts du premier film !

Vu le 31 janvier 2009, à l'Espace Lac, Gérardmer, en VO

Note de Mulder: