
Titre original: | Musée haut musée bas |
Réalisateur: | Jean-Michel Ribes |
Sortie: | Cinéma |
Durée: | 97 minutes |
Date: | 19 novembre 2008 |
Note: | |
Une journée dans un grand musée d'art parisien, avec le conservateur Mosk préoccupé par l'invasion de la végétation dans l'enceinte de son institution vénérée, avec les groupes de touristes étrangers et français qui traversent les innombrables halls du musée et en même temps l'histoire et les différents styles des arts plastiques, et enfin avec le vernissage d'une exposition de photos choquantes et la préparation d'une grande rétrospective sur l'art africain.
Critique de Tootpadu
Les vedettes se bousculent dans cette adaptation d'une pièce de théâtre. Il n'y a pas moins d'une bonne vingtaine d'acteurs et d'actrices de renom qui se donnent la réplique dans ce quatrième film de Jean-Michel Ribes, lui-même comédien. Une telle profusion de talents, de tous les âges et de toutes les origines comiques et dramatiques confondus, risque parfois de nous causer de l'indigestion, d'autant plus que tout le monde n'est pas logé à la même enseigne pour profiter de la structure chorale du film. Pour chaque André Dussollier en ministre savoureux et chaque Julie Ferrier, Eva Darlan et Fabrice Luchini en guide ou surveillant dominant, il y a malheureusement aussi toute une panoplie d'autres rôles beaucoup moins gratifiants.
Ce décalage résulte directement de l'ambition en fin de compte démesurée de ce film fourre-tout sur l'appréciation de l'art. Tous les goûts, et surtout tous les égarements de goût, sont permis dans cette ronde pas toujours loufoque, qui descend trop souvent dans la raillerie condescendante de la banalisation de la culture. Le moins réussi dans ses nombreux sketchs sur les cuistres et autres ignares populistes, qui consomment les oeuvres au premier degré et d'une façon particulièrement rustre, Musée haut musée bas se rattrape au moins partiellement dans ses moments plus réfléchis.
Dès la séquence autour des mammouths, le trait, atrocement grossier auparavant, s'affine progressivement et par intermittence. Quelques idées plutôt ingénieuses, ainsi qu'une compréhension plurielle de l'exposition et de la réception de l'art fournissent au film une profondeur relative, qui vole néanmoins en éclats lors de la conclusion diluvienne, aux effets spéciaux pas toujours convaincants.
Vu le 2 octobre 2008, au Publicis Cinémas, Salle 1
Note de Tootpadu:
Critique de Mulder
Voici un film français très surprenant, car le spectateur aura plus l’impression d’être devant du théâtre de qualité filmé que devant un vrai film.
A vrai dire, tout le film se compose de scénettes, certes interprétées par un casting composé de la plupart des acteurs français comiques actuels. Reste que nous avons plus l’impression de voir un téléfilm prestigieux.
Pratiquement aucun rebondissement, les idées sont peu nombreuses et usées jusqu’à l’indigestion. Le spectateur devra donc lutter contre l’endormissement pour rester jusqu’à la fin du film.
Vu le 21 novembre 2008, au Gaumont Disney Village, Salle 5
Note de Mulder: