Die Hard 4 - Retour en enfer

Titre original: | Die Hard 4 - Retour en enfer |
Réalisateur: | Len Wiseman |
Sortie: | Cinéma |
Durée: | 129 minutes |
Date: | 04 juillet 2007 |
Note: | |
Alors que les Etats-Unis se préparent au week-end de la fête nationale, le bureau de surveillance informatique du FBI subit une attaque de hackers. Les agents fédéraux cherchent alors d'urgence à interroger tous les as du piratage informatique. Le détective de la police de New York John McClane est détaché pour arrêter Matthew Farrell, un des suspects. Mais McClane n'est pas le seul à s'intéresser à Farrell, puisque les hommes de main lourdement armés du cerveau derrière l'attaque informatique cherchent à effacer les traces de leurs anciens collaborateurs.
Critique de Tootpadu
Dans notre ère numérique, tout est relié et commandé par ordinateur d'une façon ou d'une autre. Alors que notre cher internet n'est que la partie visible de l'iceberg, toute l'administration, les marchés financiers et même la défense dépendent presque exclusivement de l'outil informatique. Le fond de l'intrigue haletante du quatrième épisode de la série des Die Hard est par conséquent bien dans l'air du temps. Et il confère une crédibilité minimale, sous forme de lien avec la vie quotidienne de nous tous, à l'action époustouflante, ininterrompue et surtout peu réaliste du film.
C'est justement par la surenchère savamment dosée des scènes d'action que ce troisième film de Len Wiseman nous conquiert. Il sait pleinement assumer le parti pris de la fiction, de la suspension de la réalité pour les besoins spectaculaires du récit. En même temps, il dispose de l'instinct infaillible des meilleurs films du genre, qui préservent à tout moment un minimum d'intelligence scénaristique pour appuyer leurs explosions, leurs combats et leurs poursuites détonants. Par là, nous ne voulons nullement affirmer que le scénario de Die Hard 4 - Retour en enfer nous révèle des vérités insoupçonnées sur la nature humaine. Mais dans toute sa frénésie, il n'oublie jamais d'enchâsser les différentes étapes de l'intrigue entre deux scènes d'action magistrales.
L'efficacité exemplaire dans la mise en scène de ces morceaux de choix très nombreux différencie également ce meilleur blockbuster de l'été, jusqu'à preuve du contraire, des spectacles vides et vainement stylisés de la franchise Underworld, pour laquelle Len Wisement était connu auparavant. A quelques maladresses mineures près pendant l'introduction (la première rencontre entre McClane et sa fille, le générique un peu brouillon), le réalisateur mène son récit sans aucun temps mort. Encore plus important : il réussit à nous garder fascinés par cette histoire de plus en plus aberrante (toutes les cascades qui impliquent un véhicule). Grâce à sa capacité de mettre en scène avec style et efficacité, mais sans prétention, une histoire hautement divertissante et haletante, Len Wiseman déclasse, sans crier gare, tous les Michael Bay et autres Roland Emmerich, qui s'efforcent péniblement à faire tenir debout leurs aventures aux déficiences narratives flagrantes.
Un blockbuster comme on les aime, mais comme il n'y en a hélas qu'un ou deux par saison estivale !
Vu le 17 août 2007, à l'UGC Normandie, Salle 1, en VO
Note de Tootpadu:
Critique de Mulder
Soyons directs et francs : oui, Die hard 4 est le meilleur film d'action de l'été. Un film que nous attendions avec impatience et qui nous a montré que Hollywood sait encore réaliser d'excellents blockbusters à l'ancienne. Il n'y a aucun temps mort et l'action va de crescendo à crescendo pendant les deux heures et quart de ce long-métrage.
John McClane fait donc son grand retour et nous montre de nouveau qu'il n'a aucun rival pour pouvoir détruire un hélicoptère et se battre dans les endroits les plus difficiles d'accès (la scène de l'ascenseur est purement jouissive). Non seulement, ce film dépasse l'épisode 2 et 3 de ses aventures, mais par de nombreux côtés nous renvoie au chef-d'oeuvre de John McTiernan Piège de Cristal. Certes, vingt ans après le premier opus, le personnage interprété par Bruce Willis a changé (il ne fume plus et ne jure plus autant). Mais il a quand même gardé ses mauvais côtés (déterminé malgré l'adversité, prétentieux).
Nous retiendrons aussi un clin d'oeil envers tous les geeks et fan de cinéma avec la présence à l'écran de Kevin Smith (Clerks).
Ce film est donc ce qu'attend tout spectateur payant 9 euros sa place de ciné : un film d'action pur et dur, efficace et spectaculaire. Il est à voir et à revoir pour en apprécier toutes les qualités.
Vu le 16 juillet 2007, au Gaumont Disney Village, Salle 2, en VF
Note de Mulder: