4 Fantastiques et le surfer d'argent (Les)

Titre original:	4 Fantastiques et le surfer d'argent (Les)
Réalisateur:	Tim Story
Sortie:	Cinéma
Durée:	92 minutes
Date:	08 août 2007
Note:

Le mariage médiatisé entre Reed Richards, Monsieur Fantastique, et Sue Storm, la femme invisible, approche, lorsque des phénomènes inexplicables retiennent l'attention de la planète entière. Les champs magnétiques sont perturbés et d'immenses cratères s'ouvrent aux coins reculés de la Terre. L'armée, en la personne du général Hager, demande alors de l'aide aux 4 Fantastiques pour expliquer ces apparitions étranges.

Critique de Tootpadu

Il y a quelques effets spéciaux spectaculaires à admirer dans cette deuxième adaptation du célèbre comics Marvel. Rien que les prouesses du surfer d'argent et son combat aérien contre la torche humaine appartiennent aux exploits les plus époustouflants et visuellement les mieux réussis de cette année.
Cependant, ce n'est là qu'un aspect des nombreuses modifications numériques, qui ne répondent pas toutes aux mêmes exigences de qualité. Monsieur Fantastique et ses membres élastiques demeurent un obstacle apparemment infranchissable pour les techniciens. Ses effets, d'une laideur et d'un manque de finition consternants, anéantissent ainsi en grande partie les autres réussites dans le domaine.
Quant à l'histoire, elle ne peut même pas se vanter d'une originalité quelconque, pour faire oublier ses faiblesse apparentes. La dynamique de groupe, qui devrait naître de la surabondance des pouvoirs fantastiques, n'est pas plus au rendez-vous ici que dans le premier film. Et les motivations très conventionnelles des personnages, qui font preuve ou d'une conception trop romantique de l'amour (la femme invisible et le surfer) ou d'une camaraderie un peu fruste (la chose et la torche humaine), s'expriment toujours à travers des répliques d'une extrême platitude.
La mise en scène, elle aussi invisible, de Tim Story ne rend pas non plus cette suite inutile d'un film initial très médicore plus intéressante.

Vu le 9 août 2007, au Max Linder, en VO

Note de Tootpadu: