Titre original: | Spider-Man 3 |
Réalisateur: | Sam Raimi |
Sortie: | Cinéma |
Durée: | 139 minutes |
Date: | 01 mai 2007 |
Note: |
Spider-man 3 est-il une pure réussite cinématographique ? Est-il la meilleure adaptation d’un comics sur grand écran ? Ce film est-il un simple produit permettant à ses producteurs de nous vendre multes hamburgers et produits dérivés ou un vrai film d’auteur ? Tobey Maguire, Kirsten Dunst, James Franco sont-ils de bons acteurs ? Sam Raimi signe-t-il ici son meilleur film ? Spiderman 3 dépasse-t-il Batman Begins et Batman returns par sa noirceur ? Les effets spéciaux sont-ils aussi spectaculaires que cela ? Et enfin, Spider-man 3 est-il diffusé en IMAX dans la fameuse salle 11 du cinéma Gaumont du Disney Village ?
La réponse à toutes ces questions est "oui", hormis pour la dernière, car la version IMAX de Spiderman 3 ne semble avoir été qu’un leurre !
Dire que nous attendions impatiemment de voir Spider-man 3 n’était pas peu dire. Les rumeurs sur ce troisième opus étaient pratiquement toutes fondées, sauf le fait d’avoir des apparitions du Lézard (les mordus du comics me comprendront). Les effets spéciaux (soit 80 millions du budget de 250 millions) se voient effectivement à l’écran. Spiderman 3 n’est pas seulement le film le plus cher de l’histoire du cinéma, mais est surtout la meilleure adaptation d’un comics sur grand écran, dépassant de très loin le Superman de 1978 de Richard Donner et le Batman Returns de Tim Burton !
L’opus 1 nous montrait comment un geek des temps modernes (mal dans sa peau, ayant des problèmes de communication importants) suite à une piqûre d’une araignée mutante devenait lui aussi un mutant ayant toutes les facultés d’une araignée humaine (force herculéenne, envoie de fils…). L’opus 2 nous montrait comment cet adolescent, devenu Spiderman, devait affronter un ennemi surpuissant et tentaculaire, perdre et retrouver la femme de sa vie. Cet opus nous montre que même Spiderman à son côté obscur et que seul, il ne pourra pas gagner à chaque coup. Ce film s’appuie sur un scénario ne laissant aucun temps mort et nous dévoile une succession de moments tantôt comiques (la scène culte de la rue, du restaurant), tantôt dramatiques (la scène de la petite fille de Sandman, de la mort de l’un des personnages centraux), tantôt de violence nécessaire (la scène de l’affrontement final est du jamais vu au cinéma). Toutes les scènes s’emboitent parfaitement.
Sam Raimi signe bien ici un pur chef-d’œuvre, un film qui restera longtemps dans nos mémoires comme la meilleure adaptation d’un comics Marvel, mais encore mieux, nous livre un vrai film d’auteur, un grand moment de cinéma. Car plus qu’être un film d’acteurs (tous épatants au passage, surtout Kirsten Dunst), c’est le film d’un ultime geek féru de comics, de films d’horreur, de cinéma. On pourrait à cet effet comparer facilement la trilogie de Peter Jackson du "Seigneur des anneaux" avec la trilogie de Spiderman de Sam Raimi par sa fluidité et par la foi qu’ont ces deux réalisateurs dans leur métier et le fait de se surpasser continuellement.
Il y a également beaucoup de comparaisons que l’on pourrait faire entre le mauvais Superman 3 et ce Spiderman 3. Dans ces deux films, le super héros doit affronter son côté obscur, perdre la femme qu’il aime pour enfin regagner sa confiance et lui montrer à tel point celle-ci est important à ses yeux. Ce troisième opus est donc le plus noir des films de super héros Marvel à ce jour.
Enfin, la dernière scène du film nous donne envie impatiemment de voir une suite. Cela sera effectivement le cas avec une autre trilogie de Spiderman en cours de préparation et cette trilogie ne pourra pas se faire ni sans Tobey Maguire, ni sans Kirsten Dunst et surtout pas sans l’œil avisé de Sam Raimi !
A la fin du film, de nombreux spectateurs ont applaudi, et cela était amplement mérité !!!
A voir et revoir sur grand écran si possible dans les meilleures conditions possibles.
Vu le 1er mai 2007, au Gaumont du Disney Village, Salle 11
Revu le 7 mai 2007, au Max Linder, en VO
Note de Mulder:
Vu le 7 mai 2007, au Max Linder, en VO
Note de Tootpadu: