Alex Rider Stormbreaker

Alex Rider Stormbreaker
Titre original:Alex Rider Stormbreaker
Réalisateur:Geoffrey Sax
Sortie:Cinéma
Durée:91 minutes
Date:25 octobre 2006
Note:
Ayant perdu ses parents lorsqu'il était encore un enfant, le jeune Alex Rider est élevé par son oncle Ian et par sa nounou américaine Jack Starbright. Quand Ian meurt soi-disant accidentellement, Alex découvre qu'il ne savait rien sur son oncle qui était un agent secret de sa majesté. Les supérieurs de ce dernier se montrent cependant fortement impressionnés par les capacités physiques d'Alex et lui proposent d'achever la mission au cours de laquelle Ian a été assassiné : trouver la raison machiavélique derrière le plan généreux de l'industriel américain Darrius Sayle, qui souhaite offrir un de ses nouveaux ordinateurs révolutionnaires Stormbreaker à chaque école du Royaume-Uni.

Critique de Tootpadu

Spy Kids à la rencontre de James Bond, c'est ce que propose cette production britannique, rien de plus, rien de moins. Le divertissement y est autant garanti que l'absence flagrante d'originalité. Les différentes étapes de l'ascension d'Alex au rang d'agent secret redoutable demeurent religieusement fidèles aux règles établies du genre. Et la gravité modérée des propos, qui s'impose par le jeune âge du héros, pousse le film définitivement dans le camp du passe-temps aussitôt vu, aussitôt oublié.
La mise en scène de Geoffrey Sax infiniment plus dense et serviable que dans son film précédent (La Voix des morts) ne retient pas plus notre attention que l'emploi modéré d'effets spéciaux qui laissent supposer un minimum de réalisme dans l'action. Une petite touche agréable déjà plus réussie se trouve du côté de l'interprétation qui regorge d'apparitions éclair de comédiens notables. Malgré leur brièveté, ces petits rôles apportent un plus comique ou prestigieux indéniable à ce film autrement très quelconque. Que ce soit Bill Nighy en chef de service secret très coincé et très "british", Sophie Okonedo comme son assistante à l'instinct maternel un peu revêche, Alicia Silverstone en tant que nounou aux accents japonais, Damian Lewis en tueur froid mais pas sans âme ou Andy Serkis et Missi Pyle comme la caricature plutôt hilarante du couple de sbires du méchant, les occasions se bousculent pratiquement pour épicer un peu l'intrigue principale très ordinaire, menée par un héros sans excès de charisme.

Vu le 6 novembre 2006, à l'UGC Forum Orient Express, Salle 4, en VO

Note de Tootpadu: