Sexy Dance

Sexy Dance
Titre original:Sexy Dance
Réalisateur:Anne Fletcher
Sortie:Cinéma
Durée:104 minutes
Date:15 novembre 2006
Note:
Après avoir vandalisé la scène d'une école d'arts avec des potes en rentrant d'une fête, le jeune Tyler Gage est condamné à deux-cents heures de travaux d'intérêt général dans ce même établissement. En vidant les poubelles et en passant la serpillière, il ne peut s'empêcher d'observer les élèves de danse, dont Nora. Lorsque le partenaire de cette dernière se blesse et ne peut plus répéter la chorégraphie de fin d'année avec elle, Tyler se propose pour le remplacer. D'abord hésitante, Nora accepte l'offre et elle intègre même quelques mouvements de Tyler, issus de la danse de rue, dans son programme. Simultanément, le jeune homme se rend compte qu'il pourrait peut-être sortir de sa misère grâce à la danse.

Critique de Tootpadu

Vous ne trouverez pas un seul élément dans cette romance dansante pour ados que vous n'auriez pas déjà vu dans les dizaines d'autres films du genre qui l'ont précédée. La rédemption du gars condamné d'avance par ses origines très modestes (la famille d'accueil, l'entourage plus ou moins criminel, le quartier défavorisé) grâce à la découverte de la danse, de la musique ou d'un autre ticket de sortie fait en effet partie intégrante de ces histoires gentiment édifiantes depuis des lustres. Le chemin vers l'affranchissement de la misère est d'emblée tout tracé et il se termine imperturbablement dans les bras de la belle midinette qui fait battre le coeur de notre héros depuis le début. Peu importe les rares détours dramatiques (il faut bien qu'il y en ait un de la bande qui se fait descendre par les vilains gangsters), la bonne humeur et le positivisme le plus basique ne sont jamais durablement entachés.
Et pourtant, Sexy Dance, qui n'a rien de sexy ou de sulfureux, n'ose jamais déplaire ou prétendre à autre chose qu'il n'est. Raconté d'une façon linéaire et sobre, il reste toujours au moins passablement divertissant. D'une médiocrité solide, voire appréciable si l'on ne veut que faire passer le temps, il n'innove strictement rien, mais il n'enfreint pas non plus de règle cinématographique élémentaire.
En somme, c'est un film qui reste fidèle à son genre : au divertissement dansant plaisant, mais passager, et parfaitement interchangeable avec le prochain exemplaire qui ne va pas tarder à arriver.

Vu le 19 octobre 2006, à la Salle UIP, en VO

Note de Tootpadu: