Titre original: | Matrix |
Réalisateur: | Larry et Andy Wachowski |
Sortie: | Cinéma |
Durée: | 135 minutes |
Date: | 23 juin 1999 |
Note: | |
Programmeur anonyme dans un service administratif le jour, Thomas Anderson devient Neo la nuit venue.
Sous ce pseudonyme, il est l'un des pirates les plus recherchés du cyber-espace. A cheval entre deux mondes, Neo est assailli par d'étranges songes et des messages cryptés provenant d'un certain Morpheus.
Celui-ci l'exhorte à aller au-delà des apparences et à trouver la réponse à la question qui hante constamment ses pensées : qu'est-ce que la Matrice ? Nul ne le sait, et aucun homme n'est encore parvenu à en percer les defenses. Mais Morpheus est persuadé que Neo est l'Elu, le libérateur mythique de l'humanité annoncé selon la prophétie. Ensemble, ils se lancent dans une lutte sans retour contre la Matrice et ses terribles agents...
(Source Yahoo Cinéma)
Critique de Mulder
Critique de Tootpadu
C'est une preuve de la qualité de ce film que même les deux suites mauvaises n'arrivent pas à nuire à la bonne impression qui a été renouvelée une fois de plus lors de cette énième vision. Par ci, par là, on décèle les embryons des défauts qui ont fait minablement couler l'entreprise de l'année passée. Toutefois, les voies désastreuses qui ont été abondamment empruntées à ce moment-là ne sont qu'à peine esquissées ici, sans faire trop de dégâts. Au final, le film tient toujours aussi bien la route, à condition d'oublier les égarements qui l'ont suivi.
Certes, le scénario a une tendance toute relative au bavardage et à la philosophie opaque que l'on a eu la très mauvaise idée de trop expliciter par la suite. Par contre, l'assemblage entre les nombreuses scènes explicatives et les scènes d'action s'opère de façon bien plus homogène ici, jusqu'à se faire pardonner quelques moments d'anthologie superflus (l'entrée dans le bâtiment de police). Du côté du rythme, le constat est tout aussi positif, avec très peu d'essoufflements, très peu de transitions maladroites. On en arriverait presque à se demander si, au cours des cinq ans depuis la sortie du film, il y en avait au moins un qui déployait une telle dimension formelle avec un fond solide et original. A croire que le cinéma d'action contemporain subit toujours l'influence de ce pilier du genre, puisque la seule concurrence éloignée - Le Seigner des Anneaux - occupe un terrain différent.
Toujours aussi irréprochable du côté technique - ah ces effets spéciaux qui ont à peine pris une ride - ce début plein de promesses pas tenues fait également figure d'un des rares films de Keanu Reeves, avec Speed, où celui-ci peut déployer à la fois ses attributs physiques et son talent d'acteur pas sans limite.
Revu le 21 avril 2004, en DVD, en VO
Revu le 11 octobre 2007, en DVD, en VO
Note de Tootpadu: